Les usines MARTEC (ex-JAL Group), spécialisées dans le cuir et la chaussure, reprendront leurs activités dans les trois unités de Menzel Bourguiba et Menzel Jémil (Gouvernorat de Bizerte), mercredi 26 mars 2014, selon les déclarations du gouverneur de Bizerte, Ridha Lahouel, au correspondant de l'agence TAP dans la région.
Les usines du groupe JAL qui employaient près de 4000 personnes en Tunisie avaient cessé leurs activités au début du mois de juillet 2013 sans payer les salaires de juin de la direction tunisienne et des employés.
Le groupe avait alors justifié son départ en raison d’un conflit social qui avait interrompu la production du 8 au 10 mai 2013, mais la mauvaise santé financière de la compagnie qui accusait près de 60 millions d’euros de perte de 2008 à 2012 est plus vraisemblablement la cause de cette cessation d’activité.
Face à cette décision unilatérale, le président du tribunal de première instance de Bizerte, Hédi Daaloul, avait émis, le 13 juillet 2013, une décision de saisie conservatoire sur les biens du groupe et l’Etat avait assuré des mesures d’indemnisations aux salariés du groupe à hauteur de 800 000 dinars par mois.
Un accord de reprise avait finalement été trouvé dans le courant du mois de février 2014 avec la société MARTEC qui s'est engagée à verser près de 1,5 millions de dinars aux employés qu'elle ne pourrait pas réintégrer.
Ridha Lahouel a indiqué qu'une réunion a eu lieu au siège du gouvernorat entre la direction de l'entreprise, des membres du syndicat de base de l'usine et des représentants de différents services publics. La réunion a permis d'examiner toutes les questions ayant entravé la reprise des activités de l'usine.
Le gouverneur a, dans ce sens, appelé toutes les parties à assumer leurs responsabilités, soulignant que "les services du gouvernorat sont ouverts pour aider à résoudre immédiatement et efficacement les problèmes qui peuvent survenir".
Quelques 1600 employés reprendront leurs postes de travail dans l'entreprise. D'autres postes d'emploi sont prévus selon le gouverneur.
Les usines du groupe JAL qui employaient près de 4000 personnes en Tunisie avaient cessé leurs activités au début du mois de juillet 2013 sans payer les salaires de juin de la direction tunisienne et des employés.
Le groupe avait alors justifié son départ en raison d’un conflit social qui avait interrompu la production du 8 au 10 mai 2013, mais la mauvaise santé financière de la compagnie qui accusait près de 60 millions d’euros de perte de 2008 à 2012 est plus vraisemblablement la cause de cette cessation d’activité.
Face à cette décision unilatérale, le président du tribunal de première instance de Bizerte, Hédi Daaloul, avait émis, le 13 juillet 2013, une décision de saisie conservatoire sur les biens du groupe et l’Etat avait assuré des mesures d’indemnisations aux salariés du groupe à hauteur de 800 000 dinars par mois.
Un accord de reprise avait finalement été trouvé dans le courant du mois de février 2014 avec la société MARTEC qui s'est engagée à verser près de 1,5 millions de dinars aux employés qu'elle ne pourrait pas réintégrer.
Ridha Lahouel a indiqué qu'une réunion a eu lieu au siège du gouvernorat entre la direction de l'entreprise, des membres du syndicat de base de l'usine et des représentants de différents services publics. La réunion a permis d'examiner toutes les questions ayant entravé la reprise des activités de l'usine.
Le gouverneur a, dans ce sens, appelé toutes les parties à assumer leurs responsabilités, soulignant que "les services du gouvernorat sont ouverts pour aider à résoudre immédiatement et efficacement les problèmes qui peuvent survenir".
Quelques 1600 employés reprendront leurs postes de travail dans l'entreprise. D'autres postes d'emploi sont prévus selon le gouverneur.
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