Les forces de sécurité tunisiennes ont mené lundi une opération antiterroriste dans l'ouest du pays, tuant trois "jihadistes", a indiqué Mohamed-Ali Aroui, porte-parole du ministère de l'Intérieur.
La police a encerclé une maison dans la région de Jendouba et tué "trois terroristes", a-t-il déclaré.
Vers "03H00 locales (02H00 GMT), les unités des forces de sécurité ont encerclé la maison d'un 'takfiri' (extrémiste musulman, ndlr). Le groupe terroriste a jeté une grenade sur les agents (...) avant un échange de tirs entre les forces de sécurité et ces éléments appartenant à un mouvement interdit", a ajouté M. Aroui, en allusion aux jihadistes d'Ansar Asharia.
Deux policiers ont été blessés, a-t-il précisé.
Lors d'une conférence de presse organisée par le ministère de l'Intérieur, le porte-parole Mohamed-Ali Aroui a affirmé que parmi les trois personnes tuées, figure Ragheb Hannachi, qualifié de "dangereux terroriste". Il était suspecté d'être l'un des auteurs de l'embuscade de Jendouba lors de laquelle quatre personnes, dont deux gendarmes, ont été tuées.
Un deuxième tunisien abattu se nomme Rabii Saidani. La troisième personne n'aurait pas encore été identifiée. Elle pourrait être "étrangère", de nationalité algérienne, toujours selon Mohamed-Ali Aroui.
En outre, six personnes ont été arrêtées, dont trois femmes, suspectées d'être liées et de soutenir les "terroristes", a ajouté Mohamed-Ali Aroui.
Selon l'agence TAP, un témoin a affirmé que les forces de l'ordre ont tenté de convaincre les "terroristes" réfugiés dans une maison située à la Cité El Aziz (Jendouba-Nord) de se rendre.
Une source sécuritaire avait auparavant indiqué que de violents affrontements ont eu lieu lundi à l'aube à la Cité Aziz entre les membres de l'Unité d'élite relevant de la Garde nationale et des terroristes.
A Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, trois policiers ont été blessés lors d'un échange de tirs dans la nuit de dimanche à lundi avec des hommes armés, selon une source médicale.
Les forces de l'ordre s'étaient engagées dans une course-poursuite avec une voiture suspecte qui avait refusé de s'arrêter, selon un responsable de la sécurité.
"Nous sommes ouverts à toutes les remarques, à condition qu'elles ne servent pas à instrumentaliser la situation ou qu'elles ne portent pas atteinte à l'intérêt supérieur de l'Etat", a enfin déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
La Tunisie a connu un essor des violences attribuées à la mouvance jihadiste depuis la révolution de janvier 2011. Le groupe Ansar El Charia est soupçonné par les autorités d'avoir perpétré en 2013 les assassinats de deux opposants, qui avaient provoqué une profonde crise dans le pays.
Les autorités ont revendiqué courant février des victoires contre cette mouvance, annonçant une série de morts et d'arrestations de "terroristes", dont des suspects de ces assassinats.
Une vingtaine de militaires, de gendarmes et de policiers ont été tués en 2013 dans des affrontements avec des groupes armés. Aucune attaque n'a été revendiquée.
Le pays émerge tout juste de plusieurs mois de blocage, avec l'adoption fin janvier d'une nouvelle Constitution et la formation d'un gouvernement apolitique devant mener la Tunisie vers des élections générales avant la fin de l'année. Dans la foulée, l'état d'urgence en vigueur depuis le 15 janvier 2011 a été levé le 6 mars dernier.
La police a encerclé une maison dans la région de Jendouba et tué "trois terroristes", a-t-il déclaré.
Vers "03H00 locales (02H00 GMT), les unités des forces de sécurité ont encerclé la maison d'un 'takfiri' (extrémiste musulman, ndlr). Le groupe terroriste a jeté une grenade sur les agents (...) avant un échange de tirs entre les forces de sécurité et ces éléments appartenant à un mouvement interdit", a ajouté M. Aroui, en allusion aux jihadistes d'Ansar Asharia.
Deux policiers ont été blessés, a-t-il précisé.
Lors d'une conférence de presse organisée par le ministère de l'Intérieur, le porte-parole Mohamed-Ali Aroui a affirmé que parmi les trois personnes tuées, figure Ragheb Hannachi, qualifié de "dangereux terroriste". Il était suspecté d'être l'un des auteurs de l'embuscade de Jendouba lors de laquelle quatre personnes, dont deux gendarmes, ont été tuées.
Un deuxième tunisien abattu se nomme Rabii Saidani. La troisième personne n'aurait pas encore été identifiée. Elle pourrait être "étrangère", de nationalité algérienne, toujours selon Mohamed-Ali Aroui.
LIRE AUSSI: Embuscade meurtrière à Jendouba: Trois suspects tunisiens identifiés, selon les autorités (VIDÉO)
En outre, six personnes ont été arrêtées, dont trois femmes, suspectées d'être liées et de soutenir les "terroristes", a ajouté Mohamed-Ali Aroui.
Selon l'agence TAP, un témoin a affirmé que les forces de l'ordre ont tenté de convaincre les "terroristes" réfugiés dans une maison située à la Cité El Aziz (Jendouba-Nord) de se rendre.
Une source sécuritaire avait auparavant indiqué que de violents affrontements ont eu lieu lundi à l'aube à la Cité Aziz entre les membres de l'Unité d'élite relevant de la Garde nationale et des terroristes.
A Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, trois policiers ont été blessés lors d'un échange de tirs dans la nuit de dimanche à lundi avec des hommes armés, selon une source médicale.
Les forces de l'ordre s'étaient engagées dans une course-poursuite avec une voiture suspecte qui avait refusé de s'arrêter, selon un responsable de la sécurité.
"Nous sommes ouverts à toutes les remarques, à condition qu'elles ne servent pas à instrumentaliser la situation ou qu'elles ne portent pas atteinte à l'intérêt supérieur de l'Etat", a enfin déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
La Tunisie a connu un essor des violences attribuées à la mouvance jihadiste depuis la révolution de janvier 2011. Le groupe Ansar El Charia est soupçonné par les autorités d'avoir perpétré en 2013 les assassinats de deux opposants, qui avaient provoqué une profonde crise dans le pays.
Les autorités ont revendiqué courant février des victoires contre cette mouvance, annonçant une série de morts et d'arrestations de "terroristes", dont des suspects de ces assassinats.
Une vingtaine de militaires, de gendarmes et de policiers ont été tués en 2013 dans des affrontements avec des groupes armés. Aucune attaque n'a été revendiquée.
Le pays émerge tout juste de plusieurs mois de blocage, avec l'adoption fin janvier d'une nouvelle Constitution et la formation d'un gouvernement apolitique devant mener la Tunisie vers des élections générales avant la fin de l'année. Dans la foulée, l'état d'urgence en vigueur depuis le 15 janvier 2011 a été levé le 6 mars dernier.
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