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INTERNATIONAL - Pour la première fois depuis presque 17 ans, la mère d’Oussama Ben Laden prend la parole publiquement. Dans un entretien exclusif au Guardian, diffusé ce vendredi 3 août, Alia Ghanem revient sur le parcours de son premier enfant avant qu’il ne crée Al-Qaïda et ne revendique les attentats du 11-Septembre.

Installée dans une demeure de Djeddah, en Arabie saoudite, qui appartient à la famille depuis des générations, cette femme âgée de plus de 70 ans répète au milieu de photos encadrées de son fils, que “c’était un bon garçon qui l’aimait beaucoup”, écrit le quotidien britannique qui a réussi à obtenir l’accord du gouvernement local pour mener cette interview.

Selon sa mère, le leader du groupe terroriste -abattu par les États-Unis en 2011- se serait radicalisé quand il avait environ 20 ans, alors qu’il entrait à l’université pour étudier l’économie. “Les gens de l’université l’ont changé. Il est devenu un homme différent. C’était un très bon enfant jusqu’à ce qu’il rencontre des gens qui lui ont lavé le cerveau. On peut appeler ça une secte. Je lui disais de se tenir à l’écart mais il ne me racontait jamais ce qu’il faisait parce qu’il m’aimait tellement”, assure-t-elle.

Le long entretien, qui s’est déroulé sous la surveillance d’un émissaire du gouvernement resté silencieux, offre un point de vue moins indulgent. Plusieurs des demi-frères du terroriste sont plus mesurés dans le portrait qu’ils dressent de l’aîné. “Tous ceux qui le rencontraient le respectaient. Au début nous étions très fiers de lui. Même le gouvernement saoudien le traitait de façon très respectueuse et noble. Et ensuite est arrivé Oussama le moudjahid”, explique l’un d’eux.

“Je suis fier de lui en tant que frère aîné. Il m’a appris beaucoup. Mais je ne pense pas être très fier de lui en tant qu’homme. Il est devenu mondialement célèbre, et c’était pour rien”.

Assurant encore que son fils “adorait l’école” et avait de bonnes notes, Alia Ghanem assure qu’il ne lui a jamais traversé l’esprit qu’Oussama deviendrait un terroriste. “Nous étions dévastés (quand nous l’avons appris). Je ne voulais rien de tout ça. Pourquoi est-ce qu’il gâcherait tout comme ça?” dit-elle en se rappelant l’avoir vu pour la dernière fois en 1999, “très content de l’avoir invitée” sur une base d’Afghanistan où il travaillait.

Une fois la mère absente de la pièce, les demi-frères présents continuent de relativiser ses propos, expliquant qu’une mère n’est jamais très objective. “Cela fait maintenant 17 ans (depuis le 11-Septembre) et elle est encore dans le déni. Elle l’aimait tellement, elle refuse de le tenir responsable. Pour elle, ce sont les autres autour qui sont coupables. Elle ne voit que le bien en lui, elle n’a jamais vu le jihadiste en lui”.

La page était-elle en tout cas tournée? La mère d’Oussama Ben Laden voit encore très régulièrement les quatre épouses de son fils. La toujours influente famille, qui a longtemps été sous très haute surveillance du gouvernement, peut de nouveau voyager presque librement. Mais le Royaume n’est jamais très loin comme le montrent les conditions de l’interview, note le Guardian.

L’ombre du créateur d’Al-Qaïda reste pourtant bien présente. Ses demi-frères s’inquiètent pour l’un des fils d’Oussama, Hamza. Âgé de 29 ans, il semble vouloir suivre les traces de son père. “On pensait que tout le monde était passé à autre chose et sans qu’on s’y attende il nous a dit ‘je vais venger mon père’. Je ne veux pas revivre ça. S’il était en face de moi je lui dirais qu’il va ouvrir d’atroces parties de son âme et qu’il devrait réfléchir à deux fois à ce qu’il fait”.

Cet article a initialement été publié sur le HuffPost France.

POLÉMIQUE - “Je reste déterminé, je maintiens ma démission”. C’est ainsi que le chirurgien pédiatrique Dr Mehdi Echafî réagit, aujourd’hui sur sa page Facebook, à la déclaration faite, la veille, par le ministre de la Santé Anass Doukkali dans une interview accordée à Horizon TV. Dans celle-ci, le ministre annonce que la démission de ce médecin “n’est pas acceptée”, justifiant ce rejet par “le besoin en compétences” ne permettant pas “de renoncer au Dr Echafî et à ses semblables” pour la bonne marche du système de santé public. 

Des paroles qui ne convainquent pas le chirurgien pédiatrique exerçant au centre hospitalier provincial Hassan 1er à Tiznit, depuis près d’un an. Il a posté une vidéo dans laquelle il estime que le ministre “le défie” par sa décision et remet en question “la sollicitude” qu’il exprime envers les médecins. “Le fond du problème n’a pas été traité. Cela fait un an que je souffre”, affirme-t-il, décrivant les “conditions lamentables” dans lesquelles il exerce son métier pour lequel il précise être “un passionné”. 

Dr Echafî dit vouloir “tirer la sonnette d’alarme” sur “un état des lieux déplorable de la santé au Maroc” et dénonce les paroles du ministre “en déphasage avec la réalité”. “J’ai respecté la hiérarchie, j’ai adressé des lettres aux responsables à commencer par le directeur de l’hôpital, ensuite la délégation provinciale puis régionale et au ministère de la Santé”, affirme-t-il, déplorant s’être retrouvé face à “des abus administratifs vindicatifs”.

Poursuivi pour insulte à l’encontre du directeur de l’hôpital, ce médecin devra se présenter, lundi prochain, au tribunal de première instance de Tiznit pour la deuxième audience de son procès. Sur ce dernier, le ministre de la Santé a précisé, dans la même interview, qu’il ne souhaite pas “interférer dans une affaire en justice”. Une déclaration qui laisse perplexe le médecin pour qui il n’est pas question de “jeter la balle à la justice” mais de régler avant tout un problème fondamentalement “administratif” et mettre à niveau un système de santé “en décadence”.

Ce chirurgien, qui a entamé son parcours professionnel en 2010 à l’hôpital Harouchi à Casablanca où il a passé six ans avant de rejoindre l’hôpital de Guelmim, puis celui de Tiznit, estime désormais légitime de démissionner. Une façon, pour lui, de manifester son ras-le-bol et dénoncer “les harcèlements” dont il déclare faire l’objet dans plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

Cette légitimité, la Direction régionale de la Santé de la région Souss-Massa ne l’a pas contestée. Dans un communiqué publié trois jours après la démission du Dr Echafî, cette direction a réitéré le droit de tout fonctionnaire de déposer sa démission en précisant que le dernier mot lui revient, conformément à la loi de la fonction publique.

Déclarant sa volonté d’”éclairer l’opinion publique”, elle y avait indiqué que ce médecin “a commis des erreurs administratives” ayant fait suite à la saisie du conseil de discipline. “Le droit de défense par des avocats lui a bien été assuré”, avait-elle précisé. Et d’affirmer que le Dr Echafî “a refusé de soigner un enfant” et l’a renvoyé vers l’hôpital régional d’Agadir “sans raison valable”.

Et ce n’est pas tout, la direction tient aussi Dr Echafî responsable d’avoir “publié le dossier médical de l’enfant sur sa page Facebook”, ce qui représente une violation du secret professionnel, avait-elle rappelé dans ce communiqué, ajoutant que le médecin s’est vu priver de son salaire pendant quatre mois en sanction.

Sur le procès qui s’est ouvert le 23 juillet, la direction avait tenu à préciser qu’il concerne des poursuites engagées à l’encontre du médecin pour “insultes” à l’encontre du directeur de l’hôpital, ajoutant que c’est “une affaire personnelle, sans aucun lien avec son activité professionnelle”.

HUMOUR - C’est un cliché persistant, le manque de ponctualité des Marocains. Entre les “Inchallah” et les “j’arrive dans quelques minutes”, difficile de connaître l’heure exacte à laquelle tout rendez-vous débutera. Un problème auquel Ismaïl Boukili, ingénieur de formation et fondateur de Bookmania (organisme de soutien scolaire) et de Kiffe les maths, une école de mathématiques en ligne, aurait peut-être trouvé une solution, ou du moins une formule.

Dans une video publiée il y a quelques jours sur la page YouTube de Kiffe les maths et que vous pouvez voir ci-dessous, ce dernier annonce son intention de se présenter pour la médaille Fields (le “Prix Nobel” des maths) avec une nouvelle formule mathématique. Si la vidéo a d’abord l’air d’être une très sérieuse décortication d’une formule mathématique, elle prend au bout de quelques minutes un virage à 360 degrés. 

En effet, ce qui semble être un complexe cours de maths se transforme en une analyse mathématique à l’aide de deux concepts temporels chers aux Marocains: “Inchallah” et “la munute” (à ne pas confondre avec “la minute”).

La vidéo a récolté plus de 8.000 vues en deux jours sur YouTube. Un succès auquel le premier intéressé ne s’attendait absolument pas. “On tournait avec mon équipe des épisodes pour Kiffe les maths. On était en train de plaisanter et c’est là que j’ai eu l’idée de faire une petite vidéo marrante”, explique Ismaïl Boukili au HuffPost Maroc .

“J’en ai eu l’idée parce que les Marocains ne sont jamais à l’heure, quand ils vous disent qu’ils arrivent dans une ‘munute’, ils arrivent 45 minutes après. Je me suis donc dis qu’il devait y avoir une autre unité de temps que je ne maîtrise pas et on va essayer de mobiliser tout cela”, ajoute-t-il, amusé.

Un clip qui n’avait pas vocation à être mis en ligne. “Je l’ai juste partagé avec quelques amis et un à un, ils m’ont demandé s’ils pouvaient la partager sur leur page Facebook et petit à petit cela a pris de l’ampleur”, confie l’ingénieur.

Ismaïl qui, à travers Kiffe les maths, cherche à démocratiser cette matière encore effrayante pour certains, pense reproduire l’exercice dans le futur. “Je me dis qu’avec le succès de cette vidéo, j’ai plein de blagues à raconter (rires), donc je n’exclus pas de faire des petites vidéos comme ça tous les 15 jours pour plaisanter”.

CAMPAGNE - Annoncée par Centrale Danone le 31 juillet, le premier rendez-vous de la campagne “Ntwaslo w Nwaslo”, qui était prévu le 1er août à Marrakech, a été annulé. 

La société, qui avait convenu de rencontrer des citoyens et des commerçants de la ville ocre au Théâtre royal, a exprimé ses regrets précisant avoir été “obligée d’annuler à la dernière minute” pour “des raisons d’organisation et de logistique”. Et d’inviter ceux qui souhaitent participer à sa campagne d’écoute et de consultation à partager leurs avis via Facebook pour alimenter et mettre à jour la plateforme dédiée à ces consultations: www.ntwaslo.com

Une deuxième escale est prévue, ce vendredi soir à Casablanca. Maintenue, pour le moment, elle aura lieu au Studio des Arts vivants à 18h30. Les prochaines ville seront Tanger, le 5 août, Meknès le 7 août. Une cinquième consultation, prévue le 9 août, devra, elle, se ternir à Rabat, Kénitra ou Agadir suite à un choix qui sera pris par un vote.

1.000 salariés de Centrale Danone se sont vu confier la mission de mener à bien cette nouvelle tentative de le société de se réconcilier avec ceux qui boycottent ses produits depuis près de trois mois. Cette campagne consiste à rencontrer directement des consommateurs et des épiciers “pour les écouter et discuter avec eux pour faire remonter leurs propositions”, avait indiqué la société dans son communiqué de lancement.

A quoi serviront ces consultations? “Les propositions retenues seront étudiées pour annoncer le nouveau modèle du lait frais pasteurisé Centrale à la rentrée”, avait précisé la société désirant ainsi répondre aux attentes des consommateurs. Et pour cause, le boycott lui a coûté une baisse d’environ 40% des ventes au deuxième trimestre 2018 et les tendances négatives devraient se poursuivre au deuxième semestre selon la directrice financière du groupe, Cécile Cabanis.

Fin juin dernier, le PDG du groupe, Emmanuel Faber, avait annoncé que le lait frais pasteurisé serait désormais vendu à prix coûtant et que la société ne réaliserait donc aucun profit dessus.

La société cherche encore à trouver des issues pour se réconcilier avec les consommateurs. Sa première tentative remonte au mois de Ramadan au cours duquel Centrale Danone avait invité les consommateurs ”à la réconciliation”, en baissant le prix de packs de la série spéciale “Zine Bladi”.

MUSIQUE - Ca y est, Drake a sorti le clip de son fameux morceau “In my feelings”, extrait de son dernier album “Scorpion”. Cette vidéo était très attendue car ce titre est le phénomène du mois de juillet grâce au challenge lancé par la star d’Instagram Shoker (@theshiggyshow). Depuis le 30 juin, des dizaines de milliers de personnes exécutent une chorégraphie et se filment en train de descendre d’une voiture en marche pour danser sur la route, la portière ouverte.

Le clip officiel, mis en ligne ce jeudi 2 août, commence sur des danseuses qui exécutent cette chorégraphie pendant le refrain: “Kiki/Do you love me/ Are you riding/ Say you never ever leave from beside me/ Cause I want you/ And I need you/ And I’m down for you always”. Le reste du clip n’est qu’une succession de plans où l’on voit des dizaines de personnes, dont Shoker, danser dans des rues, des bus et des boîtes de nuit de la Nouvelle-Orléans.

Drake ne s’arrête pas là, il a choisi d’intégrer totalement le challenge dans son clip. A la fin de la vidéo, il explique se réveiller d’un rêve. “J’ai fait un rêve où j’avais fait un morceau sur cette fille (...) et ce mec de New York qui postillonne quand il parle, il avait fait une danse dessus et le monde entier la faisait aussi ... Et Will Smith était là, personne n’arrêtait de la faire ... C’était terrible.”

S’ensuit un sketch humoristique avec Shoker. La vidéo se termine sur une succession de vidéos faites par les participants au challenge durant juillet, dont le DJ Steve Aoki ou encore l’acteur Will Smith. Le comédien Shoker a posté ce vendredi sa photo avec Drake, après le tournage du clip.

Cet article a initialement été publié sur Le HuffPost France.

CINÉMA - Les fans de “Mission Impossible” sont à un autre niveau! Ils ne font pas de “marathons” en visionnant les six volets de la saga à la suite comme les amateurs de films Marvel ou d’Harry Potter, non, ils escaladent des falaises.

À l’occasion de la sortie au cinéma de “Mission Impossible: Fallout” ce mercredi 1er août, le dernier film de la franchise portée par la star américaine Tom Cruise, 2000 personnes ont grimpé l’iconique Pulpit Rock (ou Preikestolen), une spectaculaire falaise qui culmine à 604 mètres au-dessus des eaux du Lysefjord en Norvège.

Au bout de quatre heures d’escalade, les courageux ont assisté à une projection en pleine air, unique en son genre, de leur film d’action préféré. Et le lieu n’a pas été choisi au hasard. En effet, plusieurs scènes du film ont été filmées sur cette impressionnante falaise norvégienne. 

Tom Cruise, malheureusement absent de l’événement, a partagé sur les réseaux sociaux un cliché de cette folle projection pour remercier les fans: “604 mètres, 2000 personnes, 4 heures de randonnée. La projection la plus impossible de #MissionImpossible Fallout. Merci à tous d’être venus! J’aurais aimé être là.”

Cet article a initialement été publié sur le HuffPost France.

ASTRONOMIE - Ce vendredi 3 août est le lancement d’un des rendez-vous incontournables des amateurs d’astronomie. En effet, la “Nuit des étoiles” est  l’occasion pour les astronomes et amateurs d’observer les astres comme rarement le reste de l’année, même s’il est préférable de les observer loin des villes ou autres zones à forte pollution atmosphérique ou lumineuse.

Une année d’autant plus spéciale que, pour cette édition, en plus d’observer les étoiles filantes, vous pourrez également avoir une meilleure vue sur la planète rouge, Mars.

A cette occasion, certaines associations et clubs organisent des soirées d’observation, à l’image de la Ferme aux étoiles à Benslimane, le samedi 4 août, ou, le 11 août, le Centre de scoutisme Abdelkrim Fellous Maamora à Salé pour la nuit des étoiles filantes.

Pour comprendre ce phénomène qui revient tous les ans entre mi-juillet et fin août à l’occasion du passage des Perséides, une “pluie d’étoiles filantes” qui croisent l’orbite de la Terre, nous avons interrogé le professeur Zouhair Benkhaldoun, directeur de l’Observatoire de l’Oukaimeden, enseignant-chercheur à l’université Cadi Ayyad de Marrakech et président du Comité national pour l’astronomie au Maroc.

Ce dernier explique au HuffPost Maroc les origines de cet évènement, en quoi cette année est exceptionnelle ou encore si les Marocains se découvrent de plus en plus des âmes d’astronomes.

HuffPost Maroc: Quelle est la particularité de cette “Nuit des étoiles”?

Zouhair Benkhaldoun: La nuit des étoiles est une tradition ayant pour but de fêter l’astronomie. L’occasion est notamment donnée par les étoiles filantes qui sont spectaculaires, du 6 ou 7 au 15 août, où il y a une pluie d’étoiles filantes, les Perséides. Aussi, étant donné qu’au mois d’août ce sont les vacances, les associations d’astronomie en profitent pour organiser des rencontres de découvertes du ciel.

En quoi cette année est exceptionnelle?

Cette année, nous avons la chance de pouvoir voir également les planètes et notamment la planète Mars qui se trouve dans des dispositions particulières.  Elle est en conjonction par rapport à la terre, elle est donc bien visible dans le ciel pendant une longue partie de la nuit et jusqu’au coucher du soleil. 

Avez-vous ressenti ces dernières années, notamment avec la découverte de 7 exoplanètes en 2017, une recrudescence de l’intérêt des Marocains pour l’astronomie?

Depuis les premières découvertes en 2011, avec les nouvelles comètes, les gens ont commencé à s’intéresser au Maroc comme terre d’astronomie et de découvertes. Le pic a été atteint en 2017 avec la découverte des exoplanètes. À ce moment-là, en plus des Marocains, les responsables ont pris conscience que l’astronomie s’est constituée au Maroc comme un levier de développement.

EDUCATION - Bonne nouvelle. L’Association marocaine des enseignants de philosophie (AMEP) qualifie d’“historique” la décision que vient de prendre le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saïd Amzazi.

Ce dernier a signé le 27 juillet une note adressée à l’ensemble des directeurs des académies régionales de l’éducation et de la formation, les informant de la généralisation de l’enseignement de la philosophie à tous les cycles du baccalauréat professionnel.

Une note dont la mise en place est prévue à la rentrée scolaire prochaine 2018-2019. Amzazi appelle les destinataires à s’assurer auprès des directeurs des établissements du secondaire qualifiant du lancement effectif de cette généralisation.

Cette dernière devra se faire, d’après la note, graduellement, à commencer bien sûr par la première année du baccalauréat professionnel, ensuite la deuxième année. Et ce, dans la perspective de se préparer à l’intégrer à l’examen national unifié du baccalauréat au titre de l’année scolaire 2019-2020. Toutes les branches relevant de ce baccalauréat professionnel devront ainsi voir cette matière intégrée à leur emploi du temps dont le contenu sera le même (pour toutes les branches).

Le président de l’AMEP, Abdelkarim Safir, s’en félicite sur sa page Facebook,  estimant que c’est une “victoire” pour “le plaidoyer” de l’association qui a fait de cette généralisation un de ses objectifs. Celle-ci rappelle que ce militantisme avait porté également sur deux autres points. Le premier, précise le responsable associatif, concernait “des publications portant atteinte à la philosophie dans la matière de l’éducation islamique” et le second “l’annulation de l’enseignement de la philosophie et son examen national du baccalauréat”. 

Mais “le plus dur est à venir”, prévient Abdelkarim Safir indiquant que ce plaidoyer s’attaquera à présent à “la réforme du programme d’enseignement de la philosophie”. Une mission difficile, prévient-il, affirmant que cette nouvelle quête “dépendra de la participation du corps enseignant et des inspecteurs spécialistes de la matière”. La force de l’AMEP, à ce stade, restera liée aux projets et initiatives “constructrices de savoir, de pédagogie et de didactique”. Le président de l’association lance donc un appel aux enseignants et inspecteurs pour faire avancer ce nouveau chantier.

Militantisme, l’association a dû en faire preuve ces deux dernières années. En 2017, les manuels Al Manar de l’éducation islamique ont soulevé un tollé auprès des enseignants de philosophie qui avaient revendiqué la révision de ceux-ci au ministère de l’Education nationale.  

A la rentrée 2016, une autre polémique a été suscitée par la présence d’un texte du penseur salafiste du XIIIe siècle Ibnou As-Salah Ach Chahrazouri dans le manuel d’éducation islamique de la première année du baccalauréat. Il décrivait la philosophie comme une matière contraire à l’islam et synonyme de dépravation.

Le ministère s’était justifié en brandissant une pédagogie encadrée par des “questions orientées” pour amener les élèves à faire des comparaisons entre les contenus. Une explication qui n’avait pas réussi à convaincre les professeurs de philosophie.

Quant à la récente polémique autour de l’annulation de cette matière au baccalauréat, le ministère avait démenti cette “allégation sans fondement”, indiquant que “le ministère n’a ni supprimé, ni remplacé une matière par une autre en ce qui concerne les matières prévues aux examens régionaux et nationaux du baccalauréat pour tous les cycles et les branches”.

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• Education islamique: Les professeurs de philosophie reçus au ministère de l’Éducation nationale

ATHLÉTISME - Le Marocain Sofiane El Bakkali, vice-champion du monde, a remporté la médaille d’argent de l’épreuve du 3.000 m steeple hommes, vendredi à Asaba au Nigeria, dans le cadre de la 21e édition du Championnat d’Afrique seniors d’athlétisme.

El Bakkali, auteur d’un chrono de 8:28.01, a été devancé par le champion du monde en titre, le Kenyan Conseslus Kipruto (8:26.38). L’Ethiopien Getnet Baybal a terminé au pied du podium (8:30.87).

Plus tôt dans la journée, la Marocaine Soukaina Zakour avait décoché l’or de l’épreuve de lancer du marteau après un jet de 68.28 m. La Nigériane Ogunrinde Temilola s’est emparée de l’argent (67.39 m), alors que la médaille de bronze a été l’œuvre de la Congolaise Jennifer Batu Bawsikita (66.43 m).

Dans l’épreuve du 1500 m dames, les Marocaines Rababe Arafi et Malika Akkaoui ont décroché respectivement l’argent et le bronze, tandis que le métal précieux a été l’œuvre de la Kenyane Winny Chebet.

Dans le concours du 800 m messieurs, le Marocain Smaili Mostafa s’est contenté du bronze derrière le Botswanais Nijel Amos (or) et le Kenyan Emmanuel Korir (argent).

La même performance a été signée par son compatriote Zied Azizi dans le concours du 400 m haies messieurs, qui a terminé au pied du podium derrière l’Algérien Abdelmalik Lahoulou (or) et le Sud-africain Cornel Frederick (argent).

Le Maroc est représenté à la 21ème édition des Championnats d’Afrique d’Athlétisme Seniors qui se déroule du 1er au 5 août par 23 athlètes dont 9 chez les dames et 14 côté messieurs.

Ces championnats sont qualificatifs pour la Coupe Continentale d’Athlétisme prévue les 8 et 9 septembre à Ostrava (République tchèque) et qui réunira quatre équipes continentales, à savoir l’Afrique, l’Amérique, l’Europe et l’Asie-Océanie.

AGRESSION - Un homme de 23 ans a été arrêté vendredi 3 août à Salé après avoir agressé une personne dans un centre de santé à l’aide d’une arme blanche. L’attaque a provoqué la panique auprès des patients, comme en témoigne une vidéo de caméra de surveillance diffusée sur les réseaux sociaux.

Selon un communiqué publié par la DGSN, le principal agresseur a été arrêté vendredi matin par la police du commissariat de sûreté de Laayayda, à Salé, suite au dépôt de plainte de la victime. Deux autres complices de l’agression, identifiés, sont recherchés.

Les enregistrements de caméra de surveillance du centre de santé, diffusés sur les réseaux sociaux, montrent l’intrusion violente de plusieurs jeunes hommes dans le centre de santé.

L’un des agresseurs est armé de ce qui semble être un sabre, provoquant un mouvement de panique auprès des patients parmi lesquels se trouvent de nombreuses femmes et enfants.

L’agresseur, qui a des antécédents judiciaires pour des crimes violents selon la DGSN, a été placé en garde à vue. La victime a été agressée par les trois individus “suite à d’anciens différends”, précise la même source.

TRANSPORT - Nouveau jour de colère chez les pilotes de Royal Air Maroc. 10 vols ont été annulés ce samedi suite au mouvement social qui secoue la compagnie nationale depuis deux semaines.

Certains vols en provenance ou à destination de l’aéroport de Casablanca vers ou depuis Paris, Naples, Turin et Madrid ne décolleront pas aujourd’hui, comme vous pouvez le voir dans la liste publiée par la compagnie aérienne:

Pour les voyageurs concernés par ces vols, Royal Air Maroc propose de reporter la date de leur voyage avant le 15 août, sans frais supplémentaires, ou d’obtenir un remboursement de leur billet en cas d’annulation du voyage.

Ces perturbations font suite aux tensions sociales nées il y a plusieurs mois au sujet de la revalorisation des salaires des pilotes de la RAM et qui se sont accentuées ces deux dernières semaines. En tout, plus d’une centaine de vols ont été annulés et autant ont connu des retards depuis le 20 août.

ESPACE - L’agence spatiale américaine (Nasa) a dévoilé vendredi les noms des neuf astronautes qui piloteront les premières capsules spatiales de Boeing et SpaceX en 2019, les premiers qui décolleront depuis le sol américain depuis 7 ans.

La Nasa avait suspendu son programme de navettes spatiales en 2011 comptant depuis sur les fusées russes pour transporter ses astronautes sur la Station spatiale internationale (ISS), pour 80 millions de dollars pour un simple siège.

C’est également la première fois que des entreprises privées américaines se chargeront de cet acheminement, puisque la Nasa a demandé en 2014 à Boeing et SpaceX de développer de nouveaux systèmes de lancement pour prendre le relais en 2019.

“Ceci est important pour notre pays, nous voulons que l’Amérique sache que nous sommes de retour, que nous faisons voler des astronautes américains dans des capsules américaines depuis le sol américain”, a déclaré Jim Bridenstine, l’administrateur de l’agence spatiale américaine, lors d’une cérémonie pour présenter les neuf astronautes (sept hommes et deux femmes) depuis Houston, au Texas.

SpaceX a prévu un vol de démonstration sans passagers en novembre 2018, tandis que les premiers astronautes, parmi lesquels Robert Behnken et Douglas Hurley, devraient quitter la Terre en avril 2019.

Pour Boeing, qui développe la capsule Starliner, deux pilotes chevronnés participeront aux vols d’essai: Eric Boe, 53 ans, et Christopher Ferguson, 56 ans.

Ils seront accompagnés de Nicole Aunapu Mann qui effectuera là son premier voyage dans l’espace, et de l’expérimentée Sunita Williams, ancienne pilote de l’US Navy (52 ans).

La Nasa a indiqué “avoir signé un contrat pour six missions, avec un maximum de quatre astronautes par mission, pour chaque compagnie”.

SANTÉ - Qui dit forte chaleur, dit odeur de transpiration. Alors que les températures grimpent depuis quelques jours, il faut composer avec l’odeur corporelle de ses voisins, voire sa propre senteur incommodante. Mais pourquoi la transpiration sent parfois si mauvais?

Lorsque la température du corps humain augmente, celui-ci transpire pour réguler sa température. La sueur est sécrétée par deux types de glandes sudoripares. Les glandes eccrines sécrètent de la sueur à la surface du corps, qui finit par s’évaporer. Celle-ci est composée principalement d’eau et de sel.

D’autres glandes, apocrines cette fois-ci, sont situées au niveau des follicules pileux, principalement sous les aisselles, autour des tétons, de l’anus ou des appareils génitaux. Elles produisent une sueur riche en protéines et acides gras. La sueur produite par ces deux types de glandes est inodore.

L’odeur corporelle vient en réalité de différents types de bactéries présentes sur la peau dans ces endroits poilus et confinés. Lorsqu’elles entrent en contact avec la sueur, ces bactéries vont détruire les acides gras et les protéines contenues dans la sueur des glandes apocrines, un processus qui va libérer une odeur désagréable. Celle-ci est particulièrement forte au niveau des aisselles car l’une de ces bactéries, la staphylococcus hominis, se développe à cet endroit, selon une étude de la société britannique de microbiologie générale.

Les glandes apocrines ne s’activent qu’à la puberté, ce qui explique pourquoi les enfants n’ont pas besoin de déodorant.

Mais ce n’est pas tout

Le stress émotionnel et l’anxiété activent aussi les glandes apocrines, et donc entraînent une mauvaise odeur corporelle. Certains types de vêtements sont également plus propices aux odeurs de transpiration. La société américaine de microbiologie indique ainsi que les vêtements en polyester sentent plus mauvais après un exercice physique que ceux en coton.

Pourquoi? Car les bactéries se développent en plus grande quantité sur le polyester. Les chercheurs responsables de l’étude n’ont toutefois pas encore réussi à expliquer pourquoi le polyester est un tel terrain propice à celles-ci.

L’odeur de transpiration est-elle héréditaire?

La mauvaise odeur corporelle peut également être... génétique. Comme l’indique le HuffPost américain, qui cite une étude publiée dans l’American Journal of Medecine, un tiers des personnes qui ont une odeur corporelle inexpliquée sont atteint de triméthylaminurie, une maladie héréditaire qui empêche le corps d’assimiler la triméthylamine, une molécule présente dans les fluides corporels, et qui dégage une odeur de poisson pourri. Une maladie considérée comme rare, puisqu’elle touche moins de 0,06% de la population américaine.

Cet article a initialement été publié sur le HuffPost France.

CINÉMA - On a beau avoir eu des versions toutes féminines de Ghostbusters et d’Ocean’s 8 et un superhéros noir en tête du box-office, la représentation des femmes, des minorités visibles et de la communauté LGBTQ stagne à Hollywood, selon une étude de l’Université de Californie du Sud (USC).

L’étude Inequality in 1100 popular films (“Les inégalités dans 1100 films populaires”) a étudié 48.757 personnages de films populaires sortis entre 2007 et 2017.

Le constat? Les femmes occupaient à peine 31,8% des rôles (avec dialogue) au cinéma en 2017. En 10 ans, cela représente une augmentation négligeable de 1,9%. 

Des scénarios problématiques

Des 100 plus gros succès américains de 2017, les chercheurs de USC n’ont trouvé que 19 scénarios où la représentation hommes-femmes était ”équilibrée”. Pour qu’un film entre dans cette catégorie, entre 45% et 54,9% des rôles parlant doivent être donnés à des femmes ou des filles.

Et même lorsque les femmes sont à l’écran, c’est rarement dans des rôles d’importance. Seuls 33 des 100 films étudiés en 2017 présentaient une tête d’affiche féminine.

Et la situation n’est guère meilleure derrière la caméra: 92,7% des réalisateurs sont des hommes.

Hollywood, toujours “si blanc”

Deux ans après la polémique “Oscar so white” (“Oscar si blanc”) qui a ébranlé Hollywood en 2016, force est d’admettre que les blockbusters américains sont encore très, très “blancs”. Plus de 70% des personnages étudiés en 2017 étaient caucasiens. Par ailleurs, dans 20 des 100 films analysés, aucun personnage noir n’avait de dialogue. Les Afro-Américains représentent pourtant 13% de la population des États-Unis.

C’est sans compter les Asiatiques et les Latinos, qui sont virtuellement absents des grosses productions américaines. Et quand il y en a, ils sont souvent joués par des acteurs blancs, comme c’était le cas du personnage de Scarlett Johansson dans Ghost In The Shell l’an dernier.

Où est la communauté LGBTQ?

Si la télévision commence à rattraper le retard, notamment avec des séries comme Orange Is The New Black, le cinéma est toujours réticent à l’idée d’intégrer des personnages issus de la communauté LGBTQ.

En 2017, il n’y avait aucun personnage issu de cette communauté dans 81% des films américains. Alors que les hommes gays sont les plus représentés (16 personnages en 2017), les lesbiennes (9) et les bisexuels (6) sont encore très rares sur le grand écran.

USC Annenberg n’a répertorié qu’un seul personnage transgenre au cours des quatre dernières années.

Cet article a initialement été publié sur le HuffPost Québec.

JUSTICE - Les deux stars du rap français, Booba et Kaaris, principaux protagonistes d’une rixe spectaculaire mercredi 1er août en plein aéroport parisien d’Orly, ont été placés en détention provisoire dans la nuit de vendredi à samedi.

Le tribunal de Créteil, dans la banlieue parisienne, a ordonné le placement des deux rappeurs ainsi que neuf autres membres de leurs équipes respectives en détention provisoire en attendant leur procès, qui a été renvoyé au 6 septembre prochain.

Le président du tribunal a justifié sa décision par “l’animosité persistante entre les deux groupes”, le risque de nouvelles altercations et la nécessité de protéger “l’ensemble des personnes”.

Les deux rappeurs, Booba (41 ans) et Kaaris (38 ans), connus pour leur inimitié, avaient été placés en garde à vue dès mercredi, jour de la rixe à l’aéroport d’Orly d’où ils s’apprêtaient à se rendre à Barcelone pour des concerts différents.

Une bataille générale avait alors éclaté entre eux à laquelle se sont associés des membres de leurs clans respectifs, provoquant la fermeture d’un hall de l’aéroport et plusieurs retards de vols. Les images de la rixe ont largement été relayées par les médias et les réseaux sociaux. 

Les prévenus, dont la garde à vue avait été prolongée jeudi, risquent jusqu’à sept ans de prison et 100.000 euros d’amende. 

Trois plaintes ont été déposées à leur encontre par Aéroports de Paris (ADP) pour “trouble à l’ordre public” avec préjudice d’image et financier et “mise en danger de la vie d’autrui”, par le gérant d’un magasin de Duty free où la bataille s’est déplacée, pour “dégradation, violence en bande et vol” et par la compagnie aérienne française Air France.

TOURISME - Tanger vient de se doter de deux bus découverts afin de renforcer l’attractivité touristique de la ville. À l’image des principales villes touristiques dans le monde, les deux bus sillonneront les rues de la ville du détroit pour faire découvrir aux touristes les principaux monuments et lieux d’intérêt de la ville à ciel ouvert.

Opérés par la société ALSA, qui gère également le service de transport urbain de Tanger, les bus circuleront sur deux circuits distincts, a annoncé cette semaine la commune de la ville dans un communiqué. 

Le premier, baptisé “Tanger ville”, partira du port de Tanger et passera par la place 9 avril, le palais Moulay Hafid, les tombes phéniciennes, la place de Faro, la place des Nations, la gare ferroviaire, Tanger City Mall, la Villa Harris, Monopolio et la Marina.

Le deuxième, baptisé “Port-Cap Spartel”, partira également du port de Tanger et passera par le centre commercial Socco Alto, le parc Perdicaris puis le promontoire de Cap Spartel et les Grottes d’Hercule.

Les citoyens marocains bénéficieront de tarifs préférentiels. Il faudra compter 40 dirhams pour les enfants de plus de 6 ans et pour les personnes en situation de handicap et 80 dirhams pour les adultes.

Pour les touristes étrangers, le tour est à 60 dirhams pour les enfants de plus de 6 ans et pour les personnes en situation de handicap, et à 130 dirhams pour les adultes. Le billet est gratuit pour les enfants de moins de 6 ans.

MUSIQUE - Dernier appel pour les candidats souhaitant concourir sur la scène du Tremplin lors de la 18e édition du festival L’Boulevard. Ces derniers ont jusqu’au mardi 7 août pour envoyer leurs maquettes au jury du festival casablancais.

Dans un communiqué, l’association EAC-L’Boulvart, organisatrice du festival qui se tiendra cette année du 14 au 23 septembre, annonce que “les groupes souhaitant tenter leur chance (...) peuvent encore remplir le formulaire et le dossier de candidature en ligne impliquant, entre autres éléments, l’envoi d’une maquette audio et d’une vidéo”.

Compétition ouverte chaque année aux jeunes formations musicales marocaines, le Tremplin vise à révéler “le meilleur des musiques urbaines” dans trois catégories: rap/hip hop, rock/metal et world/fusion, rappellent les organisateurs.

Tous les ans, ce sont environ 150 maquettes, tous styles confondus et provenant de tout le Maroc, qui sont soumises à l’avis du jury, souligne l’association qui précise que depuis son lancement en 1999, près de 560 formations se sont produites sur la scène du Tremplin.

L’année dernière, 19 groupes avaient été sélectionnés et 6 d’entre eux (2 dans chaque catégorie) avaient gagné leur ticket pour se produire sur la scène de L’Boulevard. Les vainqueurs ont remporté des chèques de 10.000 dirhams pour le 1er prix et de 5.000 dirhams pour le 2e prix dans chaque catégorie.

Si la programmation du festival organisé cette année au stade du R.U.C. à Casablanca n’a pas encore été dévoilée, l’association EAC-L’Boulvart indique qu’en plus des concerts des artistes marocains et internationaux, plusieurs activités parallèles et lieux alternatifs seront mis en place, comme le souk associatif et la scène ouverte qui l’accompagne, ou encore la webradio L’Boulevard.

JUSTICE - Isolé pour sa propre sécurité. En attendant leur procès le 6 septembre prochain devant le tribunal correctionnel de Créteil, les rappeurs français Booba et Kaaris ont été placés en détention provisoire à l’issue de leur comparution immédiate vendredi 3 août, après la rixe à l’aéroport d’Orly.

Ils ont été incarcérés dans deux maisons d’arrêt différentes pour des raisons de sécurité: Kaaris et son “clan” à Fresnes et Booba et ses proches à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Le second a d’ailleurs été placé à l’isolement.

Selon Le Parisien et BFMTV, ce samedi 4 août, la star du rap a été placée dans un quartier spécifique afin de garantir sa sécurité. “C’est un quartier d’isolement, il faut éviter de prendre des risques avec un détenu médiatisé comme ça. Là où il est, il ne pourra pas être racketté par exemple”, explique au Parisien une source interne à la prison.

Il aura toutefois les même droits que les autres détenus, assure à BFMTV Alexandre Caby, délégué UFAP-UNSA Justice de la prison de Fleury-Mérogis:

“C’est un quartier spécifique où il se trouve seul en cellule, où il est géré par une équipe spécialisée comme l’ensemble des détenus de cet étage. Il aura un contact avec les autres détenus de l’étage sans difficulté, il aura les mêmes droits que les autres détenus, il aura accès à une salle de sport, il ira en promenade, il pourra participer aux activités”.

Le syndicaliste explique par ailleurs que Booba n’aura pas de traitement de faveur: “On n’a pas de ‘surveillants Booba’ qui ne s’occuperaient que de lui”.

Les proches du chanteur qui avaient eux aussi participé à la rixe ont été placés en “rétention classique” sur “différentes unités” et ne pourront donc pas avoir accès à l’unité de la star.

L’unité d’isolement de Fleury-Mérogis est conçue pour les détenus nécessitant une surveillance accrue et/ou une sécurité particulière, notamment les personnalités publiques. Elle “accueille” un autre détenu très médiatisé: Salah Abdeslam, seul survivant des commandos du 13 novembre. Evidemment, les deux hommes ne se croiseront pas.

Cet article a initialement été publié sur le HuffPost France.