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Achraf Hakimi, premier Marocain à remporter la prestigieuse Ligue des champions

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FOOTBALL - Achraf Hakimi, premier joueur marocain à marquer un but sous les couleurs du Real Madrid en décembre dernier, vient une nouvelle fois d’écrire l’histoire. En remportant avec l’équipe madrilène le 13e titre de Ligue des champions du club, grâce à une victoire sur le Liverpool football club par 3 buts à 1, en finale ce samedi 25 mai à Kiev, il devient le premier joueur marocain de l’histoire à remporter la prestigieuse compétition. 

Bien que ne figurant pas sur la feuille de match de cette finale, le footballeur de 19 ans n’en a pas moins été largement salué sur les réseaux sociaux, notamment pour avoir convié le drapeau du Maroc sur la photo souvenir d’un Real Madrid victorieux. 

Le titre, treizième remporté par les Merengue, et record absolu décroché ce soir par le club madrilène, est également le troisième d’affilée du Real Madrid, un exploit inédit. Les co-équipiers du Portugais Cristiano Ronaldo ont été les premiers à ouvrir le score en début de deuxième mi-temps, par le biais du Français Karim Benzema (51 m), sur une faute impardonnable du gardien des Reds, avant que le Sénégalais Mané ne parvienne à égaliser pour les siens 4 minutes plus tard.

Mais les Galacticos vont revenir à la charge par le Gallois Gareth Bale, auteur d’un doublé spectaculaire (63e, 83e).

Avec ce sacre, le technicien français du Real Madrid Zinédine Zidane est devenu le premier entraîneur à remporter de manière consécutive trois Ligues des champions.


"Cinéma Caméra", une expo photo poétique pour rendre hommage aux artisans de Bejaâd

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PHOTOGRAPHIE - M’hammed Kilito poursuit son travail socio-photographique. Après “Destinées”, un projet documentaire qui s’attachait à mettre en lumière les rêves et les réalités sociales des Marocains, le photographe est parti capturer les travailleurs de l’ombre de Bejaâd, petite bourgade coincée entre Béni Mellal et Khouribga, pour sa dernière série photographique baptisée “Cinéma Caméra”.

Potier, conteur, tisseuse, forgeron, projectionniste, violoniste... Le jeune photographe est allé à la rencontre de ceux que le réalisateur marocain Hakim Belabbes avait déjà choisi de mettre en lumière, il y a dix ans, dans son film documentaire “These Hands” (“Ces mains-là”).

“Je suis tombé par hasard sur ce film sorti en 2008 qui m’a énormément touché. Je l’ai regardé trois fois de suite et j’ai voulu rendre hommage à la fois à Hakim Belabbes, un réalisateur humble et modeste, à son film, un chef d’oeuvre du cinéma marocain, très poétique, et aux artisans de Bejaâd, nid de figures humaines si singulières”, explique le photographe au HuffPost Maroc.

À travers une exposition de 33 photographies, visibles à la galerie de L’uzine à Casablanca du 5 juin au 1er juillet, M’hammed Kilito revient donc sur les pas du réalisateur marocain pour tenter de savoir ce que sont devenus les artisans qui s’étaient livrés dans “These Hands” et qui ont longuement habité l’esprit du photographe après le visionnage du film.

Le cinéma abandonné de Bejaâd.

Dix ans après la sortie du documentaire, M’hammed Kilito s’est rendu à Bejaâd, accompagné du frère du réalisateur, où il a rencontré les protagonistes qui ont accepté de se laisser photographier. Certains ont refusé, d’autres sont morts. En plus des portraits de ceux qu’il a pu photographier, M’hammed Kilito a également capturé des lieux emblématiques de la ville.

“J’ai mené mon projet photographique autour de trois axes: un premier pour parler du cinéma abandonné de Bejaâd, qui appartenait au père de Hakim Belabbes et reste ancré dans l’imaginaire de la ville et ses habitants”, confie-t-il.

Le deuxième axe est un travail abstrait sur la ville, avec certaines prises de vue poétiques, comme cette photo de pigeons (voir ci-dessous), clin d’oeil aux oiseaux très présents dans les oeuvres de Belabbes. Un troisième axe est réservé à la galerie de portraits des différents artisans.

Comme pour la série “Destinées”, “Cinéma Caméra” interroge le spectateur sur le déterminisme social et la fatalité. Dans une petite ville reculée comme Bejaâd, la vie des artisans est-elle écrite d’avance? Quelle est leur destinée? Autant de questions auxquelles le photographe tente d’apporter des réponses à travers ses oeuvres. “Certains ont arrêté de travailler, d’autres vivent de petites bricoles dans une ville frappée par le chômage et la pauvreté”, raconte-t-il.

Une manière aussi, pour le photographe, de montrer la réalité des “gens ordinaires” et de mettre en lumière ceux dont les professions sont menacées de disparition, voire ont déjà disparu, comme cet ancien projectionniste obligé de se reconvertir après la fermeture du seul cinéma de la ville. En somme, une carte postale intime de Bejaâd, loin d’être une image d’Epinal.

L'association Jood développe un projet de camion-douche pour les sans-abris

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SOCIETE - L’association JOOD, qui oeuvre pour la dignité des personnes sans-abris, appelle particuliers comme entreprises à investir dans un projet de camion-douche pour permettre un accès à l’hygiène des personnes à la rue. 

JOOD, créée en 2015, et association à part entière depuis 2016, s’investit dans l’accompagnement des personnes sans domicile fixe dans les villes de Casablanca, Marrakech et El Jadida. Parmi les nombreuses actions qu’elle mène, elle proposait, jusqu’il y a un an, d’offrir aux sans-abris des soins au hammam, la propreté étant un besoin élémentaire pour préserver ces personnes de la maladie, de l’isolement et de l’exclusion.

Grandement appréciée, l’initiative n’est toutefois plus à l’ordre du jour. “Cela fait quelques mois qu’on ne peut plus offrir de hammam aux sans-abris car les établissements ne veulent pas les accepter”, explique au HuffPost Maroc la fondatrice et présidente de l’association, Hind Laidi. “Les clients de ces hammams populaires se sont plaints et ont peur d’être contaminés par des maladies et autres microbes, bien qu’après nos passages, nous nous assurions de tout nettoyer et désinfecter”. 

Les personnes vivant dans la rue sont au quotidien exposées aux maladies et bactéries graves. D’après la fondatrice de JOOD, les hammams étaient particulièrement réclamés par les sans-abris. “C’était extraordinaire lorsqu’ils sortaient du bain, propres, coiffés, habillés. Ils retrouvaient une confiance, une estime d’eux-mêmes”, poursuit-elle, ajoutant que certains se rendaient dans la foulée chez leurs familles qu’il n’avaient pas vues depuis longtemps, quand d’autres partaient à la recherche d’un emploi. “En plus de retrouver une certaine dignité, ces passages aux bains leur permettaient de soigner plaies et égratignures, qui peuvent entraîner infection et amputation lorsqu’elles ne sont pas nettoyées”, précise Hind Laidi. 

Un camion-douche ambulant 

Pour rebondir sur cette initiative nécessaire, l’association a réfléchi à un projet ambitieux et inédit au Maroc, qui a déjà fait ses preuves aux Etats-Unis, en France et au Royaume-Uni: aménager un camion en douches et hammam qui sera autonome en eau et énergie et investira les rues de Casablanca, Marrakech et El Jadida.

“L’idée nous est venue après avoir vu qu’il existait aux Etats-Unis ce genre de service pour les personnes sans-abris”, affirme la présidente de Jood, qui a , dans l’immédiat, contacté un ami à elle, ingénieur et marocain résidant là-bas,  spécialiste dans l’aménagement et la transformation de véhicules. “Je lui ai parlé du projet et il s’est proposé de réaliser gratuitement le prototype, le process et fournir, également de manière gratuite, les fournitures”, indique Hind Laidi. 

Mais pour un projet d’une telle envergure, il faut un camion de 3 tonnes et demi, dont le prix avoisine les 300.000 DH. Et l’aménagement n’est pas d’un moindre coût non plus: environ 140.000 DH pour équiper le camion d’une citerne autonome de 800 litres, de quatre cabines de douches dont une pour handicapés, d’un espace dédié à la coiffure, de deux lavabos pour le rasage, de rangements et placards et de divers produits d’hygiène, vêtements propres et chaussures. En plus de l’aménagement intérieur, l’association prévoit un système de reconnaissance par empreintes digitales afin de référencer les sans-abris et créer un roulements entre eux avec une prise en charge tous les dix jours. 

Plan du prototype de camion-douche.

Ne bénéficiant pas de subventions étatiques, l’association peut compter sur le soutien de ses “joodeurs” qui font de généreux dons. De ce fait, JOOD a lancé le 28 mai une collecte de fonds et a récolté auprès des membres près de 71.000 DH en quelques jours. Une somme considérable mais encore loin des 440.000 DH nécessaires. Ainsi, Hind Laidi espère compter sur du sponsoring et appelle les entreprises souhaitant faire un geste à investir dans le camion-douche.

“Nous montons des dossiers de sponsoring pour démarcher des entreprises. Les Marocains ont le sens de l’aide et du partage lorsqu’il s’agit de projets sérieux qui profitent aux nécessiteux”, soutient la présidente. “Chaque centime compte”, rappelle-t-elle, invitant toute personne sensible au projet à participer à hauteur de ses moyens.

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Un couple de chrétiens marocains se marie au siège d’une association à Rabat

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LIBERTÉ DE CULTE - Kamal et Loubna ont fini par se marier au siège d’une association. De confession chrétienne, ce jeune couple marocain est venu de Tétouan pour raconter son calvaire aux médias lors d’une conférence de presse tenue jeudi 31 mai à Rabat. Officialiser leur mariage par un acte légalement attesté par des adouls auprès des autorités locales a été impossible. Nécessaire pour remplir les formalités administratives de l’acte de mariage, le certificat de célibat leur a été refusé, d’après leur témoignage.

Mariés à tout prix

“Tu n’as le droit à rien quand tu es chrétien marocain. Pas de papiers ni pour toi ni pour tes enfants, pas de passeport non plus... Rien et tout cela parce qu’on a choisi une autre religion”, s’indigne Loubna. Kamal, lui, estime que choisir une autre confession, c’est vivre sous un statut “x”. “Nous sommes ainsi classés par le moukaddam!”, s’exclame-t-il, portant une grande croix autour du cou comme pour montrer qu’il ne renoncera sous aucune pression à être chrétien.

“N’importe quel citoyen doit avoir le droit à un mariage civil et l’Etat doit le lui garantir. Ce serait ainsi le cas dans un pays démocratique qui respecte les droits de l’Homme, les religions et les cultes. La patrie, c’est pour tous et non pour une partie”, plaide Kamal.

Pour le couple tétouanais, leur union aurait pu être scellée par la voie d’un mariage chrétien si les Marocains de même confession jouissaient d’une reconnaissance et avaient, par conséquent, le droit d’exercer leur culte en toute liberté au Maroc. Alors, c’est en comité restreint et pour symboliser leur revendication de célébrer leur mariage, que le couple a été déclaré mari et femme par un prêtre marocain, Adam Ribati.

“Il est inconcevable, pour nous, de passer sous silence le cas de ce jeune couple. Nous devions dévoiler ce qu’il a vécu et dénoncer les violations des droits de l’Homme et la répression qu’il a subi”, déclare au HuffPost Maroc le président de l’Association marocaine des droits et libertés religieuses, Jawad El Hamidi. L’initiative de tenir cette conférence a été, pour ce dernier, un ultime recours après que ce couple de jeunes marocains chrétiens a tenté pendant près de six mois de remplir les formalités administratives du mariage, en vain. “Le couple nous a saisis en nous envoyant une plainte à propos de ce qu’il subissait”, précise-t-il. 

Le pape attendu

Pour ce militant, la possible visite du pape François dans les prochains mois au Maroc est très attendue par les chrétiens marocains, mais aussi par les minorités religieuses au Maroc. “Toutes pâtissent de l’absence de reconnaissance et nous avons énormément de cas prouvant que ces minorités sont victimes de plusieurs violations dans différentes villes du Maroc. Même le droit d’accès à une salle pour organiser une fête religieuse s’avère impossible pour elles”, fustige Jawad El Hamidi, qui légitime la décision de l’association d’observer un sit-in devant le Parlement à la venue du pape. “C’est un calvaire que vivent les minorités religieuses au quotidien et elles veulent le dire au pape”, affirme-t-il.

Le comité des chrétiens marocains sollicite également une rencontre avec le pape à l’occasion de sa visite, à en croire Jawad El Hamidi. “Nous avons envoyé une demande dans ce sens à l’ambassade du Vatican au Maroc. Nous attendons, à présent, une réponse favorable”, souhaite-t-il. 

L’association compte mener à bout son combat pour les minorités même si elle n’est pas encore reconnue. “On nous a refusé le récépissé au dépôt du dossier à la wilaya de Rabat. Le fonctionnaire nous a accusés de porter atteinte à l’Etat et à l’islam. Pourtant, c’est à un juge de rendre des verdicts!”, s’exclame Jawad El Hamidi.

Cette association a trouvé du soutien ailleurs, auprès d’organismes internationaux. “Nous avons porté notre plaidoyer à une échelle internationale et plusieurs organismes internationaux nous ont exprimé leur soutien”, affirme le président de l’association qui a saisi la justice pour valider son dossier.

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Aïd Al Adha: pendant la période d'engraissement, les pharmaciens appelés à être plus vigilants dans la délivrance de certains médicaments

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CONSOMMATION - Le mois de ramadan n’est pas encore fini que déjà commencent les préparatifs pour Aïd Al Adha. Plusieurs mesures de suivi et de contrôle de la délivrance des médicaments vétérinaires seront mises en place par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, qui a sollicité le concours et l’accompagnement de l’Ordre des Pharmaciens pour assurer une viande saine aux consommateurs, comme annoncé lors d’une réunion de sensibilisation tenue ce vendredi à Rabat.

Les pharmaciens sont donc appelés à être plus vigilants dans la délivrance des médicaments lors de la période d’engraissement avant l’Aïd.

Et pour cause, certains vendeurs ont recours à des méthodes d’engraissement accéléré qui permettent d’améliorer l’aspect de leur bétail mais qui peuvent entraîne des infections de la viande. Une de ces méthodes consiste à donner aux moutons un mélange de fortifiants ou produits énergisants, comme le Mégamax utilisé par les bodybuilders, et de contraceptifs féminins tel que Minidril.

La délivrance de ce type de médicament sera donc “contrôlée et suivie”, d’après un communiqué le ministère. Les médicaments vétérinaires, notamment les anti-inflammatoires, seront quant à eux délivrés uniquement sur ordonnance, ajoute le communiqué.

Les pharmaciens sont ainsi appelés à aviser les services de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) “en cas de constat de demandes anormales ou excessives en produits pharmaceutiques tels que ceux précités, en vue de prendre les mesures nécessaires”, indique la MAP.

Éviter la viande verte 

Grâce à ces mesures mises en place en collaboration avec l’Ordre des Pharmaciens, le ministère espère ”écarter les possibles facteurs pouvant affecter la qualité des viandes abattues notamment à un usage non contrôlé et illicite de substances et médicaments non autorisés chez les animaux”, indique la MAP. 

Le scandale de la viande verte durant le dernier Aïd Al Adha semble avoir été porteur de leçons. Pour rappel, un scandale avait éclaté lors du dernier Aïd Al Adha. Plusieurs Marocains s’étaient plaint de la qualité de la viande du mouton qu’ils avaient acheté. Beaucoup avaient même constaté que la viande prenait des teintes verdâtres, brunes ou grises. Des photos de carcasses devenues impropres à la consommation avaient été partagées sur les réseaux sociaux.

Si les médicaments et éléments dopants, utilisés pour engraisser le cheptel, ont été rapidement pointés du doigt, l’ONSSA avait assuré que la coloration douteuse de la viande n’était pas liée aux conditions d’élevage mais à celles de l’hygiène et de conservation de la viande. L’utilisation de l’eau pour laver les carcasses et les températures élevées pendant l’été font parties des facteurs favorisant le développement de bactéries qui donnent cette couleur verdâtre à la viande, comme l’avait expliqué au HuffPost Maroc, Abdelghni Azzi, chef de la division de sécurité sanitaire des produits et sous-produits d’animaux et d’aliments pour animaux à l’ONSSA.

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Le beldi alternatif: 7 marques et créateurs qui changent tout

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MODE - Si ramadan est l’occasion d’injecter une touche de couture traditionnelle et d’artisanat dans notre vestiaire, pas question pour autant de tomber dans le tout Beldi. On craque pour des créations légères et contemporaines qui allient savoir-faire séculaire et lignes contemporaines, pour upgrader avec style nos looks ramadanesques. Voici 6 marques et créateurs marocains pour twister sa garde-robe. 

Saïd Mahrouf

Après le succès de sa première capsule spéciale Ramadan lancée en juin dernier, le styliste maroco-néerlandais se prête une nouvelle fois à l’exercice et propose une collection des plus inspirées. Esthète multidisciplinaire, Saïd Mahrouf nous propose des pièces résolument contemporaines aux lignes structurées qui cassent subtilement les codes de la coutures traditionnelles. En variant les matières et les couleurs, Mahrouf nous livre des créations à la fois sensuelles, chic et minimalistes, qui semblent avoir trouvé l’accord parfait entre modernité et tradition.

Atelier/showroom Saïd Mahrouf. 9, Rue Moussa Bnou Noussair, Casablanca

Zhor Raiss Resort

La nouvelle ligne de prêt-à-porter lancée par la prestigieuse maison casablancaise Zhor Raïs, est un Must pour ramadan (comme pour le reste de l’année). Véritable monument de la couture traditionnelle marocaine depuis plus de 30 ans, la maison lance enfin sa propre ligne de prêt-à-porter baptisée Zhor Raïs Resort. Des tenues chics et easy to wear, en légèreté et en finesse, pour agrémenter sa garde-robe de pièces uniques et intemporelles. Tuniques, gandouras, vestes-jellabas ou encore caftan, serouals... Une ligne allant de 2000 à 7500 DH qui se décline en pièces minutieusement travaillées.

 

Abdelhanine Raouh

Véritable bouffée d’air frais dans l’univers de la couture marocaine, Abdelhanine Raouh est la révélation du moment. Le jeune rbati arrivé finaliste de l’émission Project Runway Middle East 2018, s’est forgé une renommée internationale. Il s’est notamment fait connaître du grand public pour ses caftans fluides lors de l’événement “Caftan du Maroc” et depuis, le succès continu. Aussi à l’aise dans l’univers de la couture traditionnelle que dans les robe du soir, le jeune designer se prête à un nouvel exercice de style avec une collection Ramadan, à la croisée des chemins entre Orient et Occident. Intitulée “Jeux de lignes”, la nouvelle collection se compose de pièces aux lignes structurées et aux lignes fluides pour silhouettes légères. Une série de robes-caftan finement ornées de pierres, idéale pour les soirées du ramadan. 

 

Kaftan Queen

Nichée au cœur de la médina de Marrakech, la marque revisite les classiques de la couture traditionnelle marocaine pour y apporter un twist chic et contemporain. Ici, pas de strass ou de perlage, chaque détail est minutieusement étudié pour apporter une esthétique moderne et minimaliste. Avec le blanc et le noir comme couleurs de prédilections, Kaftan Queen évolue dans un univers doux aux nuances poudrées. Des collections de tuniques, gandoura, babouches, sacs et accessoires qui composeront les nouveaux incontournables de votre garde-robe.

Médina, 1er étage, 186 Al Fatouki, angle riad zitoune lakdim en face de la mosquée Bab El Melah, Marrakech.                                                   
Guéliz, 61 Rue Yugoslavie,Gueliz, Marrakech

 

Moroccan Touch

C’est désormais l’une des marques de prêt-à-porter néo-beldi les plus reconnues au Maroc. Fondée il y a près de 10 ans par Hanane Imani, Moroccan Touch revisite le savoir-faire traditionnel marocain avec un œil mode averti. La créatrice donne un nouveau souffle aux techniques de tissage et de broderies, autrefois réservées aux tenues traditionnelles pour apporter une touche de modernité qui la rend universelle. Avec un style bohème, et des silhouettes aériennes et décontractées, la griffe réinvente jellabas, sarouels, tuniques, capes, caftans ou encore combis, pour y apporter un brin de fraîcheur. Des looks décontractés à porter durant une soirée d’été, comme pendant le mois sacré. 

 

 Kounouz

La marque revendique un vestiaire marocain moderne développé à travers des collections pour femmes et hommes sobres et élégantes. Caftan, Djellaba, Tunique, Gandoura ou encore Jabador, la griffe présente depuis 2013 dans les plus importants aéroports du Maroc (Casablanca, Marrakech, Fes et Agadir) ainsi qu’à Marrakech Plazza, donne un souffle nouveau au savoir-faire marocain avec style et modernité pour s’adresser à une clientèle marocaine mais aussi étrangère. Kounouz propose un dressing marocain chic à shopper en ligne et disponible en livraison gratuite partout au Maroc. 

 

HandyTrendy

Lancée par la créatrice Loubna Lahlou il y a près d’un an, HandyTrendy réinvente l’habit traditionnel marocain à travers des silhouettes modernes pensées pour un univers urbain. Robes djellabas, kimonos vestes, combis chics ou encore gandoura légères, ses créations modernes et vaporeuses donnent une envie d’évasion. Privilégiant des matières aériennes et les détails subtils, chaque pièce est imaginée pour s’intégrer à un dressing moderne. Les  collections de la jeune griffe sont à retrouver dans le concept store casablançais TrendY LAB, à Rabat au Bee on 6th, et à Luxia Concept Store à Agadir. La ligne masculine, quant à elle, est en disponible à Ishq concept store.

Avec le smoking, Yves Saint Laurent a fait beaucoup pour l'émancipation des femmes

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YVES SAINT LAURENT - Aussi élégant qu’une robe fendue ou un dos nu, le smoking est l’une des tenues les plus iconiques du créateur Yves Saint Laurent, décédé le 1er juin 2008. À l’occasion du dixième anniversaire de sa mort, Le HuffPost France s’est rendu dans le musée qui conserve son héritage à Paris afin de comprendre pourquoi cette tenue empruntée aux hommes et rendue plus féminine par Saint Laurent a tant compté dans sa carrière.

Yves Saint Laurent a créé le smoking en 1966, à une époque où le pantalon n’était pas considéré comme un vêtement acceptable pour une femme. Car pendant le début des années 60, en France, les femmes n’étaient pas autorisées à porter des pantalons en dehors de l’école, et ce à condition qu’elle porte une jupe par-dessus.

Considéré comme subversive, la tenue du créateur ne rencontre pas un grand succès. Ce n’est qu’au moment où il la décline dans ses collections prêt-à-porter qu’elle se démocratise. Des célébrités emblèmes de la féminité comme Catherine Deuneuve contribueront aussi à la démocratisation de cette silhouette parfois jugée trop masculine, comme l’a expliqué au HuffPost Aurélie Samuel, directrice des collections du musée Yves Saint Laurent Paris dans notre vidéo en tête d’article.

, décédé le 1er juin 2008. À l’occasion du dixième anniversaire de sa mort, Le HuffPost France s’est rendu dans le musée qui conserve son héritage à Paris afin de comprendre pourquoi cette tenue empruntée aux hommes et rendue plus féminine par Saint Laurent a tant compté dans sa carrière.

Yves Saint Laurent a créé le smoking en 1966, à une époque où le pantalon n’était pas considéré comme un vêtement acceptable pour une femme. Car pendant le début des années 60, les femmes n’étaient pas autorisées à porter des pantalons en dehors de l’école, et ce à condition qu’elle porte une jupe par-dessus.

Considéré comme subversive, la tenue du créateur ne rencontre pas un grand succès. Ce n’est qu’au moment où il la décline dans ses collections prêt-à-porter qu’elle se démocratise. Des célébrités emblèmes de la féminité comme Catherine Deuneuve contribueront aussi à la démocratisation de cette silhouette parfois jugée trop masculine, comme l’a expliqué au HuffPost France Aurélie Samuel, directrice des collections du musée Yves Saint Laurent Paris dans notre vidéo en tête d’article.

Cet article a initialement été publié sur Le HuffPost France.

Une ONG tire la sonnette d'alarme sur le sort des migrants mineurs en Espagne

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MIGRANTS - Depuis plusieurs mois déjà, le sort des migrants mineurs, marocains notamment, inquiètent de plus en plus les autorités et ONG européennes. L’an dernier, l’arrivée de plusieurs d’entre eux à Paris a déstabilisé les services de la ville, qui n’ont plus été confronté au problèmes de groupes de mineurs livrés à eux-même depuis la fin de la seconde guerre mondiale. 

Des adolescents arrivés en premier lieur via l’Espagne, souvent dans des embarcations de fortune ou cachés dans des bateaux, dans des proportions si inquiétantes que l’ONG “Save the children” a récemment dédié un rapport détaillé à ce phénomène.

60% de mineurs marocains

Dans ce rapport d’une centaine de pages, l’ONG pointe du doigt les ”échecs de l’accompagnement, protection et intégration des migrants mineurs en Espagne”. “Après avoir traversé les déserts, voyagé cachés dans les camions, survécu à des voyages dangereux et sauté les clôtures, les enfants migrants sont soumis à un traitement et des tests sans discernement, dont le seul objectif est de leur éviter la protection que les institutions publiques sont obligées de fournir”, dénonce ce rapport.

L’enquête, qui a nécessité plusieurs mois, a été initiée l’été dernier, explique au HuffPost Maroc Jennifer Zuppiroli, une des auteurs du rapport et membre de l’ONG. Ces derniers ont notamment interrogé 65 mineurs pris en charge par des centres gérés par Save the children, d’autres organisations, ou sous la tutelle d’organisations gouvernementales. Pour ce dernier cas de figure, les témoignages ont été plus compliqués à récolter: “ils ont tardé à nous accorder les autorisations car en ce moment, plusieurs centres sont saturés et ils craignaient que les mineurs ne nous en parlent”.  

Évolution des arrivées maritimes et terrestres à Melilla.

Selon l’ONG, au moins 60% des mineurs arrivés en Espagne en 2017 sont de nationalité marocaine. Loin derrière, pour 9% des mineurs migrants, on retrouve les jeunes algériens. “Les migrants mineurs marocains ont toujours été les plus nombreux en terme de nationalité en Espagne”, explique Jennifer Zuppiroli. Cependant, l’Espagne se retrouve ces dernières années “confrontée à une pression migratoire de plus en plus conséquente, notamment en raison du fait que la migration par bateau est de plus importante. Plus les bateaux vont en Espagne et plus ces mineurs, qui habitent souvent des villes côtières, ont de chance d’embarquer”, continue la co-auteure.

Des jeunes aux profils variés mais, comme nous explique Jennifer Zuppiroli, ont souvent entre 16 et 17 ans et viennent de villes proches de l’Espagne comme Tanger, notamment. 

En 2017, ils étaient surtout issus de Larache, Kénitra ou encore Moulay Bousselham. “Souvent, ils ont vécus dans la rue pendant des mois avant leur arrivée en Espagne, et sont issus de familles où ils ont été victimes de violences. Beaucoup ne sont plus en contact avec leurs proches au Maroc”. 

Plus de 6000 mineurs en 2017

Selon Save the children, en 2017, 6404 migrants mineurs non accompagnés (MMNA) sont arrivés en Espagne, soit presque le double de l’année 2016 où ils étaient 3997. 

En parallèle, le nombre de jeunes migrants syriens a lui chuté drastiquement, passant de plus de 20% des jeunes mineurs en 2014 à 4% en 2016 pour finalement disparaitre du “top 5” en 2017. Une baisse notamment dû au fait que nombreux d’entre eux ne sont pas restés en Espagne, ayant souvent de la famille dans d’autres pays Européens, nous explique-t-on. Aussi les migrants syriens ont de plus en plus de mal à atteindre le Maroc, notamment en raison des “conditions d’obtention de visa drastique”.

Évolution des principales nationalités des mineurs migrants pris en charge.

Un problème qui a traversé les frontières espagnoles

Ces dernières années, la situation de certains de ces jeunes migrants a traversé les frontières espagnoles. Depuis plusieurs mois déjà, les autorités françaises s’inquiètent ainsi face à la présence de groupes de jeunes migrants dans le quartier de la Goutte d’or à Paris. Cependant pour Jennifer Zuppiroli, ces jeunes sont une exception et non pas la règle. “les mineurs marocains vivant dans la rue en Espagne et en France sont une minorité, la majorité vivent encadrés par des systèmes de protection”. 

Jennifer Zuppiroli reconnait cependant des défaillances des système sensés protéger ces jeunes. “Nos centres de protection n’ont pas les moyens d’aider tous ces mineurs. Certains d’entre eux choisissent de vivre dans la rue. D’autre ayant atteint leur majorité, prennent aussi le chemin de la rue et sont souvent obligés d’avoir recours à des moyens désespérés pour survivre”.

Une régularisation compliquée pour les plus âgés

Une fois arrivés sur les côtes espagnoles, les MMN doivent ensuite prouver leur âge aux autorités ibériques. “En Espagne, il y a des manques quant à l’identification des profils vulnérables de migrants”, regrette Jennifer Zuppiroli. Le migrant mineur doit en effet présenter des papiers d’identité prouvant son âge, au risque d’être traité comme un migrant adulte en situation irrégulière et être redirigé vers des centres d’expulsion.

S’ils peuvent en théorie être aidés dans leur régularisation par les centres d’accueil, dans les faits, les choses s’avèrent souvent plus compliquées. “C’est un grand problème pour les jeunes âgés de 18 ans ou ceux qui sont arrivés en centre d’accueil trop tard où y sont restés trop peu de temps. Ces derniers, devant quitter ces lieux à leur majorité, se retrouvent malheureusement souvent à la rue et livrés à eux-mêmes”.

“Il faut qu’il y ait un système de réception et de protection qui respecte les besoins et les attentes de ces mineurs, qui garantisse leur arrivée dans de bonnes conditions et les accompagne au sein de petites structures plutôt que dans des centres saturés, et qui prennent en compte l’opinion et le point de vue de ces jeunes”, plaide la co-auteure du rapport, pour qui “de nouvelles stratégies et interventions doivent être mises en place”. 


Ouverture d'une enquête après l'agression d'un homme et une femme près de Safi

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JUSTICE - Une enquête a été ouverte après la diffusion d’une vidéo montrant l’agression d’un homme et une femme par une bande d’individus cagoulés dans la région de Safi.

Le procureur général du roi près la cour d’appel de Safi a annoncé, vendredi 1er juin dans un communiqué relayé par la MAP, l’ouverture d’une enquête sur cette affaire par les services de la gendarmerie royale.

Cette enquête vise à “arrêter les personnes impliquées dans cet acte” et à “prendre les mesures légales nécessaires”, précise le communiqué.

Dans la vidéo partagée depuis quelques jours par les internautes sur les réseaux sociaux, on voit plusieurs hommes cagoulés s’en prendre à coups de bâtons à une jeune femme, dont le visage est ensanglanté, et à un homme plus âgé qui tente de s’interposer.

Les circonstances de l’agression ne sont pas claires, mais la jeune femme et l’homme qui l’accompagne, probablement conducteur d’un taxi clandestin, auraient été frappés pour avoir été soupçonnés de relation sexuelle pendant ramadan.

Selon le site local Safigoud, l’agression aurait eu lieu près de la petite ville de Jemaat S’haim, au douar Al Wardane. La jeune femme est, comme elle l’affirme dans la vidéo, une étudiante en géologie, qui serait partie dans la région effectuer un travail de recherche sur le terrain. Elle serait âgée de 27 ans.

Selon Hespress, l’attaque aurait eu lieu le 24 mai et les deux personnes agressées se seraient également fait voler leurs portables.

L'entrepreneuriat, la voie rêvée pour la réinsertion sociale des réfugiés au Maroc

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IMMIGRATION - Si de nombreux réfugiés au Maroc ont du mal à subvenir à leurs besoins quotidiens, certains ont pu devenir leurs propres patrons en créant leurs projets dans différents secteurs et villes du royaume.

Plusieurs d’entre eux ont bénéficié du programme d’aide à l’autosuffisance initié par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés au Maroc (UNHCR) et mis en oeuvre par son partenaire l’Association Marocaine d’Appui à la Promotion de la Petite Entreprise (AMAPPE), qui accompagne les réfugiés dans la création d’activité génératrice de revenu, mais aussi dans la réinsertion professionnelle selon leur précédent emploi et leurs compétences.

Si cet appui est fourni par le HCR depuis 2007, ce n’est qu’en 2014 que le programme a pu prendre de l’ampleur grâce à l’adoption de la stratégie nationale d’immigration et d’asile.

Fanta, Ivoirienne de 35 ans, est venue au Maroc il y a trois ans pour fuir la guerre qui a éclaté dans son pays natal, en laissant deux de ses cinq enfants en Côte d’Ivoire. Son mari s’était installé au Maroc en 2002 et avait réussi à louer un petit local à Rabat pour vendre des postes de télévision d’occasion.

″Ça ne marchait pas très bien et j’ai donc repris la boutique”, raconte Fanta au HuffPost Maroc. “Le HCR m’ont dirigé vers l’AMAPPE  qui m’ont demandé de choisir la nouvelle marchandise que je voulais vendre. Ils m’ont ensuite accompagnée chez les grossistes et m’ont même aidée à mettre les produits de beauté que j’ai choisis dans la boutique”, poursuit l’Ivoirienne.

Aujourd’hui, Fanta est la seule à subvenir aux besoins de sa famille puisque son mari est toujours à la recherche d’un emploi. “Entre le loyer de la maison et de la boutique, le transport et les enfants, je n’arrive pas joindre les deux bouts. Je peux gagner 200 dirhams par jour comme je peux rentrer bredouille à la maison”, regrette-t-elle en ajoutant qu’elle compte demander le soutien du HCR une nouvelle fois.

Le projet d’Ahmed connait quant à lui un énorme succès. Après avoir fui la guerre en 2013 avec sa famille, ce Syrien de 34 ans a enchaîné les petits boulots, notamment en tant que serveur dans un café à Rabat. “Quand je suis parti voir le HCR, je leur ai exposé mon idée de restaurant syrien. Le projet leur a plu et ils m’ont aidé à acheter une machine pour la cuisine”, raconte Ahmed au HuffPost Maroc.

Ahmed a dû se faire prêter de l’argent pour finir les travaux du local, pour un coût qui s’est élevé à 400.000 dirhams de dépenses. Aujourd’hui, le restaurant lui rapporte chaque jour en moyenne 10.000 dirhams de revenu brut, ce qui lui a permis de rembourser toutes ses dettes. Cet été, le jeune entrepreneur compte même ouvrir un nouveau restaurant syrien dans la capitale. “Je vis très bien au Maroc. J’ai inscrit mes trois enfants dans une école privée, j’étends mon projet... Mon souhait serait d’obtenir la nationalité marocaine pour faciliter notamment mes déplacements”, confie le Syrien.

Le Maroc, pays de destination pour les réfugiés?

Comme pour Fanta et Ahmed, le HCR propose aux réfugiés un soutien financier sous forme de subvention ou d’acquisition d’outils de production ou de marchandises qui s’élève en moyenne à 15.000 dirhams. L’AMAPPE les accompagne également dans les démarches administratives nécessaires dans le lancement d’un projet au Maroc.

“L’objectif principal du programme est que le réfugié arrive à un niveau d’autosuffisance pour ne plus dépendre de l’assistance du HCR ou de quelconque organisation humanitaire”, explique au HuffPost Maroc Bettina Gambert, représentante adjointe du HCR au Maroc. “Nous voulons aussi montrer que le Maroc peut être une destination pour les réfugiés et ne plus être considéré comme pays de transit vers l’Europe par exemple”, ajoute-t-elle.

Si le HCR et l’AMAPPE veillent à améliorer l’employabilité des réfugiés, ils s’évertuent aussi à les accompagner dans les différentes étapes de création de micro-entreprises ou plus récemment de coopératives, grâce la nouvelle réforme législative, comme l’explique Bettina Gambert. Les deux organisations accompagnent aussi les profil les plus adaptés dans l’obtention du statut et de la carte d’auto-entrepreneurs.

Formation professionnelle

Mais avant de se jeter dans le monde de l’entrepreneuriat, les réfugiés doivent d’abord passer par les ateliers de sensibilisation et de motivation à la création d’activité génératrice de revenu, donnés par les formateurs de l’AMAPPE mais aussi, des instituts de formation professionnelle comme l’OFPPT, pour les plus jeunes.

“Une fois que l’intérêt pour un projet est affiché de la part du réfugié lors de ces ateliers, un conseiller de l’association élabore avec lui son idée pour la rendre plus claire”, explique au HuffPost Maroc, Omar Chourak, responsable de programme à l’AMAPPE.

Le conseiller effectue par la suite une étude de faisabilité pour établir le potentiel de réussite qui sera soumis à un comité de validation composé de membres de l’AMAPPE, du HCR et plus récemment de l’Office de développement et coopération (ODCO), et de l’ANAPEC.

L’agence des Nations Unies a d’ailleurs signé, le 18 mai dernier, une convention avec la CGEM et le Ministère Délégué Chargé des MRE et des Affaires de la Migration (MCMREAM) pour faciliter l’insertion économique des réfugiés au Maroc.

En avril 2018, le HCR a enregistré plus de 5000 réfugiés et 2200 demandeurs d’asile au Maroc. Près de la moitié d’entre eux ont fui la guerre en Syrie, mais plusieurs viennent de Côte d’Ivoire, du Yémen, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, ou encore de la Guinée.

Les macaques de Barbarie survivent mieux à l'hiver quand ils se "serrent les coudes"

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SCIENCE - Les singes sauvages qui ont plusieurs “partenaires sociaux” ont de meilleures chances de survivre à l’hiver, selon une nouvelle étude. Autrement dit, plus ils sont sociables et se serrent les coudes et mieux il résistent au froid et gardent la forme.

Des écologistes comportementaux de l’Université de Lincoln, au Royaume-Uni, ont étudié les macaques de Barbarie au Maroc, aussi appelés singes magot, et ont découvert que les singes qui avaient plusieurs “partenaires sociaux” - ceux avec lesquels ils se toilettent, par exemple - formeraient de plus grands groupes la nuit et résisteraient mieux aux conditions météorologiques défavorables.

Cette méthode de maintien au chaud en se blottissant les uns contre les autres, appelée “thermorégulation sociale”, signifie que les macaques ayant de nombreux partenaires maintiennent leur température corporelle plus haute, dépensent moins d’énergie pour garder cette chaleur et seraient moins exposés au stress environnemental, augmentant leur probabilité de survivre à l’hiver.

“Les singes sauvages qui ont plus de partenaires sociaux forment de plus grands groupes par mauvais temps et ont de meilleures chances de survivre à l’hiver, selon une nouvelle étude de l’Université de Lincoln”

L’étude, publiée en avril dans le journal Scientific Reports, édité par la revue Nature, montre ainsi que le lien social peut améliorer la “forme physique” (fitness), le terme utilisé par les scientifiques pour parler de la manière dont les animaux arrivent à affronter les conditions écologiques locales, habituellement mesurée par la capacité de reproduction et de survie, précise l’université dans un communiqué de presse.

Selon Bonaventura Majolo, écologiste comportemental basé à l’École de psychologie de l’Université de Lincoln, qui a réalisé l’étude avec Liz Campbell, directrice de programme à la Primate Conservation Foundation du Maroc, “chez plusieurs espèces, les recherches ont montré que les individus les plus sociables au sein d’un groupe ont tendance à vivre mieux, plus longtemps, et à se reproduire davantage, ainsi que leur progéniture”. Autrement dit, les liens sociaux affectent positivement la survie et la reproduction de l’espèce.

“Les macaques de Barbarie étaient une espèce idéale à examiner en raison des relations sociales variées qu’ils entretiennent avec leurs compagnons de groupe et les conditions météorologiques extrêmes qu’ils subissent, comme les hivers froids et neigeux, et les étés chauds et secs”, explique le spécialiste dans le communiqué. “Nous avons constaté que les singes plus sociables se blottissaient ensemble pendant les nuits d’hiver avec leurs partenaires sociaux, formant ainsi de plus gros groupes quand il pleuvait ou que la température chutait”.

Les chercheurs ont examiné le comportement de toilettage et la hiérarchie de deux groupes sauvages de macaques de Barbarie au cours de la journée, ainsi que leurs lieux de sommeil, et combien de singes se regroupaient à la tombée de la nuit. La température de l’air et s’il avait plu ou neigé étaient également pris en compte, ainsi que le temps passé par les primates à se toiletter, leur rang de dominance, et si la paire de “toiletteurs” était du même sexe ou du sexe opposé.

Les chercheurs ont constaté que les singes qui passaient plus de temps à se toiletter étaient plus susceptibles de se blottir ensemble et de se regrouper à plusieurs lorsqu’il y avait des précipitations et des températures basses.

“La thermorégulation sociale par le biais d’un regroupement, d’une nidification communautaire ou d’un perchoir communautaire est un comportement très répandu parmi un certain nombre d’espèces”, explique Liz Campbell. “Dans les conditions écologiques de notre étude où les macaques de Barbarie connaissent des déficits énergétiques hivernaux sévères, les bénéfices apportés par la thermorégulation sociale peuvent expliquer pourquoi les singes les plus sociables sont plus susceptibles de survivre à l’hiver”, ajoute-t-elle.

À travers cette études, les deux scientifiques ont ainsi cherché “un mécanisme comportemental qui pourrait potentiellement s’appliquer à un large éventail d’espèces afin d’expliquer le bénéfice des liens sociaux pour garder une bonne condition physique.” À bon entendeur...

Attentat de Liège: Une otage belgo-marocaine a empêché le tueur de commettre le pire

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ATTENTAT - L’école secondaire Léonie de Waha à Liège, en Belgique, a connu, mardi 29 mai, un drame tragique. Benjamin Herman, un détenu belge converti à l’islam radical, a tué de sang-froid deux policières et un jeune étudiant et a blessé quatre autres agents des forces de l’ordre. Le bilan aurait pu être plus lourd si Darifa Imaankaf, une femme de ménage de l’école, n’était pas intervenue pour empêcher le pire de se produire. 

Cette belgo-marocaine de 47 ans s’est en effet retrouvée face à face avec le terroriste radicalisé. Ce dernier s’était introduit dans l’école, à la recherche d’un endroit où se retrancher, en hurlant “Allahou Akbar”, après avoir poignardé deux policières sur un boulevard près du lycée Léonie de Waha. D’après les déclarations de Darifa, reprises par Le Monde, elle se trouvait à l’entrée du lycée où elle vidait les poubelles, lorsqu’elle a entendu des cris et vu des gens courir. 

Les événements se seraient ensuite très vite enchaînés. Elle affirme avoir immédiatement fermé les portes, avant de les rouvrir pour permettre à ses collègues de se mettre à l’abri. Darifa part s’assurer que tout est normal dans la cour de récréation. En se retournant, elle fait face au terroriste et ses deux revolvers pointés en l’air. 

Selon la même source, le tueur la fixe et lui pose alors deux questions: “Tu es musulmane ? Tu fais le ramadan?”. Elle répond affirmativement. Le jeune homme lui assure qu’elle sera alors épargnée à condition qu’elle obéisse à ses ordres. Elle agite les bras pour alerter les professeurs dans la cour, le terroriste tire alors dans cette direction et brise une vitre d’une balle. Darifa Imaankaf lui demande de ne pas tuer les élèves, ce à quoi lui répond Herman, calmement, les mains pleines de sang: “Ne pleure pas pour ces enfants, pleure pour ceux de Palestine”. 

Un acte héroïque

Sur le coup, Darifa comprend qu’Herman cherche à faire d’autres victimes. Prise en otage, elle tente ainsi de retarder ses actes et engage une discussion avec lui, qui durera près de trente minutes, pour permettre pendant ce temps-là l’évacuation des enfants. L’employée lui suggère de se rendre et lui pose à son tour des questions sur sa présence dans l’école et d’où il vient. Le jeune homme, prisonnier, bénéficie d’une permission de sortie dont il souhaite profiter pour commettre l’irréparable. “Si quelque chose doit se passer, c’est aujourd’hui”, annonce-t-il à Darifa, toujours d’après Le Monde. Au courant de la présence des forces de l’ordre dans l’établissement, il dit vouloir “les faire mijoter”, “les laisser bouillir”. Il se fera abattre quelques minutes plus tard après avoir jeté sa carte d’identité au sol et tiré sur des agents, dont il en blessera quatre, en criant à nouveau “Allahou Akbar”. 

Darifa Imaankaf se considère comme une “miraculée”. Elle a été transportée à l’hôpital, en état de choc, mais se dit aujourd’hui en bonne forme physique et mentale. Elle a reçu la visite du premier ministre, Charles Michel, et du ministre de l’intérieur, Jan Jambon, qui lui a rendu hommage ce jeudi 31 mai au parlement belge. 

L’attaque a été revendiquée mercredi soir par l’Etat islamique, via son site de propagande Aamaq. Pour l’heure, la police belge s’interroge sur le passé du terroriste, un délinquant multirécidiviste qui s’était radicalisé il y a un an en prison. 

Mariano Rajoy destitué et remplacé par Pedro Sánchez: combien de temps la majorité "Frankenstein" tiendra-t-elle?

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ESPAGNE - Au pouvoir après avoir perdu les élections. Voilà la drôle de situation dans laquelle se retrouve ce vendredi 1er juin le nouveau premier ministre espagnol Pedro Sánchez. Le leader du PSOE (le parti social-démocrate) se retrouve dans cette position après la réussite de la motion de censure qu’il a initiée pour renverser Mariano Rajoy, dont le parti (Parti Popular, droite) est empêtré dans un scandale de corruption.

Après plusieurs jours d’incertitude, la possibilité de voir triompher la motion de censure s’était progressivement imposée avec un attelage hétéroclite indispensable pour obtenir la majorité. Cela a été concrétisé par le vote; 180 parlementaires sur 350 ont soutenu le départ de Mariano Rajoy, au pouvoir depuis 2011.

“Aujourd’hui, nous écrivons une nouvelle page de l’histoire de la démocratie dans notre pays”, a salué Pedro Sanchez. Pour l’emporter, “el guapo” (le beau mec, en espagnol) a obtenu le soutien de ses troupes socialistes (84 députés) ainsi que des 67 élus de Podemos, la gauche radicale. Mais pour obtenir la majorité, il a fallu rallier des plus petits groupes dont les convictions politiques ne sont pas toujours, voire rarement, en adéquation avec les siennes. C’est le cas des autonomistes basques ou des séparatistes catalans dont le vote a surtout été motivé par la possibilité de mettre Mariano Rajoy sur la touche.

Des mesures sociales pour remonter dans les sondages

De l’autre coté des Pyrénées un surnom donné par le PP pour la railler commence à prendre de l’ampleur: “la majorité Frankenstein”. A sa tête, Pedro Sánchez va cependant avoir toutes les peines du monde à rester au palais de la Moncla pour diriger le pays. Même si Podemos s’est dit prêt à l’aider à condition de pouvoir entrer au gouvernement, la tenue d’élections anticipées -annoncées par le leader socialiste lui-même- paraît inévitable. Le tout est de savoir quand elles pourraient avoir lieu, si ce sera à court ou moyen terme.

“Le gouvernement sera faible mais il y aura une base pour approuver une série d’initiatives sociales”, estime Montserrat Dominguez, la directrice du HuffPostEspagne. Si le nouveau premier ministre a déjà annoncé qu’il ne toucherait pas au budget voté il y a quelques jours -il octroie des aides très importantes pour le Pays basque- des hausses des salaires, des mesures en faveur des retraités, pour l’égalité hommes-femmes et pour l’éducation sont en préparation.

Objectif, gagner en crédibilité et faire progresser la côte de popularité du PSOE. Dans les sondages nationaux, les sociaux-démocrates sont actuellement à la traîne par rapport au parti centriste et libéral Ciudadanos, qui milite pour l’organisation très rapide de ce scrutin.

 

Le gouvernement appelle à l'arrêt du boycott du lait et dénonce l'impact négatif sur l'économie nationale

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BOYCOTT - Stop. Quelques jours après le plan d’urgence annoncé par le PDG de Centrale Danone, Daniel Lamblin, reconnaissant les pertes “significatives” qu’essuie son entreprise en raison du boycott, le gouvernement réagit. Dans un communiqué publié hier soir, celui-ci fait part d’un constat inquiétant et précise suivre “avec grand intérêt les développements que connait le boycott du lait”. 

Le gouvernement prend ainsi acte de la décision de la société de réduire la quantité de lait qu’elle achète des coopératives de 30% et des dommages que subissent en conséquence à la fois les agriculteurs et le secteur agricole. “De nombreuses coopératives de lait et de professionnels ont réagi, sollicitant que l’on remédie à cette situation”, souligne l’équipe de Saad-Eddine El Othmani. Et de cause à effet, le gouvernement met l’accent sur “les retombées négatives” d’une telle situation sur l’emploi dans cette société et dans les coopératives concernées. 

Partant de ce constat, le gouvernement souligne que “poursuivre le boycott peut avoir un impact négatif sur l’investissement national et étranger et ainsi sur l’économie nationale”. Il appelle les citoyennes et citoyens à “mesurer” la gravité de la situation et à ”éviter plus de dommages aux agriculteurs, au secteur agricole et à l’économie nationale en général”.

Un tissu industriel en danger 

Le gouvernement tient aussi à rappeler des chiffres: le secteur du lait emploie un réseau de 120.000 agriculteurs, soit 600.000 ménages. Du coup, “poursuivre le boycott risque de causer des dommages sérieux auprès des coopératives de lait et des producteurs qui y sont affiliés, et ils sont en majorité de petits agriculteurs”, tient-il à souligner.  Pour le gouvernement, tout le tissu industriel national dans ce secteur et dans d’autres qui lui sont liés est en danger. 

Pour cet appel  à l’arrêt du boycott, le gouvernement promet en contrepartie “de prendre des mesures visant à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens”. L’équipe El Othmani réitère donc ses promesses faites il y a deux semaines, suite à son ”écoute” des citoyens. Le chef du gouvernement avait annoncé, entre autres, la constitution d’un groupe de travail appelé à se pencher sur les prix des produits de grande consommation. Une étude devra, elle, se concentrer sur les prix du carburant pour trouver des  équations en faveur du consommateur et dans le respect des engagements pris vis-à-vis des sociétés d’hydrocarbure. 

Le Premier ministre Mariano Rajoy destitué après une motion de censure

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INTERNATIONAL - Le gouvernement conservateur du Parti Populaire espagnol vient d’être renversé. Après l’adoption ce vendredi, à la majorité absolue, de la motion de censure par le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Mariano Rajoy, chef de gouvernement depuis décembre 2011, cède sa place au secrétaire général du Parti socialiste, Pedro Sanchez.

Le parti socialiste n’était pas le seul a approuver cette décision puisque la coalition Unidos-Podemos, le Parti nationaliste basque (PNV), la Gauche républicaine catalane (ERC), le Parti démocrate catalan (PedCat), Compromis, EH Bildu et Nueva Canarias ont également voté en faveur de la motion de censure, lors de la seconde journée de débat de cette initiative au Congrès des députés.

Au total, 180 députés de la Chambre basse du parlement sur les 350 ont voté pour l’adoption de la motion de censure, tandis qu’un député s’est abstenu. Un résultat qui n’a pas surpris l’ancien président du gouvernement. Quelques minutes avant le vote, Rajoy a déclaré: “Nous pouvons présumer que la motion de censure sera adoptée. En conséquence, Pedro Sanchez va être le nouveau président du gouvernement.”

La motion de censure a été déposée la semaine dernière par le groupe parlementaire du PSOE en réaction à la sentence prononcée jeudi dernier par l’Audience nationale espagnole “condamnant les accusés dans l’affaire du réseau de corruption ‘Gürtel’, dans lequel sont impliqués d’anciens responsables du Parti Populaire, à des peines allant jusqu’à près de 52 ans de prison”.

Le Parti de Rajoy devra payer une amende de 245.000 euros “pour sa responsabilité civile en tant que bénéficiaire de fonds obtenus illégalement”.

Ce n’est pas la première fois qu’un parti essaie de destituer Rajoy. Le parti de gauche radicale Podemos avait déjà déposé, en juin dernier, une motion de censure qui avait été rejetée par le Congrès des députés. Il s’agit cependant de la première adoption d’une motion de censure dans l’histoire de la démocratie espagnole.

Ce moyen de contrôle régie par l’article 113 de la Constitution espagnole “fixe les mécanismes à mettre en œuvre lorsque le Congrès des députés retire sa confiance au président du gouvernement”.


Son coach refusé aux États-Unis, pas de championnat du monde pour Amal Amjahid

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SPORT - La championne du monde de jiu-jitsu brésilien, Amal Amjahid, ne disputera pas le championnat mondial à Los Angeles. Son coach s’est vu refuser l’accès au territoire américain la veille de la compétition.

Amal Amjahid, 22 ans, belgo-marocaine originaire de Molenbeek en Belgique, 6 fois championne d’Europe de jiu-jitsu et autant championne du monde, n’a pas pu embarquer pour le championnat mondial à Los Angeles. Pour cause, son père et entraîneur Khalid Khoury a été retenu par la douane à l’aéroport de Londres. Il est interdit de territoire aux États-Unis, et ce, sans justification selon lui.

Amal, qui pouvait fouler le sol américain, a décidé de ne pas continuer l’aventure seule, sans son père. “Partir sans mon coach est une idée impensable à mes yeux tant que nous serons tous deux de cette terre, nous continuerons le chemin ensemble”, écrit la jeune fille sur sa page Facebook.

Un arrangement tardif

Amal devait disputer son premier match ce 1er juin à 16h sur le campus de l’Université d’État de Californie à Long Beach. La révocation de l’ESTA (l’autorisation de voyage aux États-Unis par système électronique) de son père a été décidée la veille du combat.

Amal et son père ont pu contacter l’ambassade américaine à Bruxelles. Cette dernière a tenté de convaincre le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis, mais sans succès. Les seuls arrangements trouvés pour entrer sur le territoire américain ne pouvaient pas respecter les temps impartis, Amal devant disputer son premier match le lendemain du vol initialement prévu.

La faute au “Molenbeek bashing”?

Originaires de Bruxelles, et plus précisément de la tristement célèbre commune de Molenbeek, Amal et Khalid sont très respectés et connus du monde des arts martiaux belges et internationaux. Les nombreux titres remportés par la jeune sportive ont fait la fierté des Molenbeekois. Ils ont créé, en famille, une association de soutien scolaire et d’éducation par le sport, située au cœur de la commune.

Après les attentats de Paris, il s’en était suivi une médiatisation négative de la commune bruxelloise d’où les terroristes étaient originaires. Les Belges l’appellent le “Molenbeek bashing”.

Lors de sa campagne présidentielle, Donald Trump a qualifié Bruxelles de “trou à rats” suite aux événements meurtriers de Paris. Une fois devenu président, il a créé des remous avec le décret interdisant le territoire aux personnes ressortissantes de pays musulmans. 100.000 visas avaient été révoqués suite à l’adoption du décret.

Venir de Molenbeek a-t-il porté préjudice aux deux jiu-jitsukas? À la douane, pas de justification de leur refus. “Les raisons n’ont pas été données, aucune justification”, nous indique Khalid Khoury.

Pourtant, depuis 2013, le duo père-fille s’était déjà rendu en Californie à plusieurs reprises, que ce soit avant ou pendant la présidence de Donald Trump.

La toile indignée

Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les commentaires des internautes qui soutiennent Amal, et s’indignent de l’annulation à la participation au championnat du monde.

Ibrahim Ouassari, fondateur du célèbre hub bruxellois MolenGeek, invité à New York aux Nations Unies, s’était vu aussi refuser l’accès aux États-Unis dans un premier temps avant de trouver un arrangement favorable grâce aux interventions d’un ministre et de deux secrétaires d’État belges. Lui aussi Molenbeekois, Ibrahim Ouassari accuse la discrimination par rapport à l’origine des noms et de la commune: “Il suffit malheureusement d’une personne qui décide que ton nom est trop comme-ci ou comme-ça, voire même trop lié à une commune par exemple, pour qu’il te révoque ton ESTA!”, écrit-il sur son compte Facebook.

L’année passée, ce sont deux taekwondoïstes de haut niveau et leur coach qui n’ont pas pu disputer l’US Open pour les mêmes raisons. Il n’est décidément pas bon d’être belgo-marocain pratiquant... un art martial.

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À Hawaï, il pleut des fils de verre après l'éruption du volcan Kilauea

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SCIENCE - Les coulées de lave et vapeurs acides ne suffisaient pas, voici que l’éruption du volcan Kilauea impose un autre danger aux habitants d’Hawaï: des pluies de fils de verre.

On les appelle “cheveux de Pélé”, du nom de la déesse hawaïenne des volcans, précise Mashable ce vendredi 1er juin. Ils sont parfois appelés “obsidienne capillaire”, voire “nornahár” en Islande (cheveux de sorcière).

Ils sont formés par de la lave en fusion qui, dans les cascades et autres fontaines volcaniques, s’étendent jusqu’à créer un filament extrêmement fin: 0,5 mm de diamètre et jusqu’à 2 mètres de long.

“J’ai trouvé des cheveux de Pélé dans le récupérateur d’eau de mon toit, ainsi que des larmes de Pélé.”

Dans son bulletin d’information, l’USGS, l’organisme américain qui surveille l’éruption, précise que ces “cheveux de Pélé et d’autres formes légères de verre volcanique tombent, portés par le vent et s’accumulent au sol”. Leur légèreté peut les faire aller très loin. 

Si cela peut sembler beau, ces étranges fils sont dangereux. L’USGS exhorte les habitants à limiter tout contact avec ces particules “qui peuvent causer des irritations aux yeux et à la peau similaire aux cendres volcaniques”.

Il est donc conseillé d’éviter de les toucher et même de ne pas utiliser son essuie-glace, pour ne pas endommager son pare-brise.

On trouve parfois, avec ces cheveux, des “larmes de Pélé”, sortes de gouttes solidifiées qui pendant au bout des fils.

“Des cheveux de Pélé tombent sur Pahoa... En d’autres termes, des éclats de verre volcanique pleuvent sur toute la ville. Ce type de lave est très tranchant et peut s’incruster dans vos poumons si vous le respirez. Les masques sont fortement recommandés.”

Le Kilauea est l’un des volcans les plus actifs du monde et l’un des cinq que compte l’île de Hawaï, la plus grande de l’archipel. Plusieurs milliers de personnes ont été évacuées depuis le début de son éruption le 3 mai.

Les scientifiques estiment que l’activité volcanique est peut-être annonciatrice d’une éruption majeure similaire à celle du milieu des années 1920.

Cet article a initialement été publié sur le HuffPost France.

Le chef Abdel Alaoui revisite avec humour les classiques marocains dans "Alimentation Générale"

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CUISINE - Chef, comédien et franco-marocain. Mixez ces trois ingrédients et vous obtiendrez Abdel Alaoui, un trublion de la cuisine en jean-baskets qui fait de l’art de manger une fête. “Alimentation Générale”, son dernier recueil de recettes sorti aux éditions La Martinière, est un bric-à-brac de pages colorées où s’invitent les saveurs ensoleillées du Maroc mixées aux classiques de la gastronomie française. Des petites “kémias” aux pains “batbout” et “msemen”, du “tajine de poulet basquaise” à la “blanquette de kefta”, la cuisine d’Abdel est une ode gourmande aux tablées marocaines, pour les nostalgiques de la cuisine de “yemma” et les palais les plus curieux.

Après son premier ouvrage “Ma petite épicerie marocaine”, Abdel va plus loin dans le champ lexical du commerce de proximité et invite les lecteurs à découvrir dans “Alimentation Générale”, son petit bazar à lui, un souk de 80 recettes qui rendent hommage à la richesse culinaire du royaume. “Le nom est un petit clin d’oeil aux épiceries arabes du coin. Un endroit où on trouve de tout, comme dans ce livre: il y du sucré, du salé, du marocain, du français, un peu d’influence algérienne car je suis d’Oujda et de l’humour” explique-t-il au HuffPost Maroc. 

“Je propose de la cuisine marocaine que la France vient titiller un peu” glisse Abdel Alaoui avec légèreté. Les recettes sont modernes, fraîches, ludiques, accessibles, peu grasses ou sucrées, à manger sur le pouce ou réunis avec amis et famille. Sa préférée? “La petite salade de concombres à la fleur d’oranger, à laquelle j’ajoute un peu de coriandre et de vinaigre. Simple, efficace et frais”.

Au fil des pages, anecdotes drôles et petites notes de l’auteur viennent agrémenter des photos qui mettent l’eau à la bouche. Il pastiche avec humour des recettes de plats phares en proposant une version “blédar” de la célèbre salade César, un “croque-missiou” au méchoui de veau dans un moelleux pain batbout, une “loubia cassoulet merguez” ou encore un “couscous sauce bougnoulaise” à base de kefta grillée et de sauce tomate. “J’ai trouvé ça drôle de mixer bougnoul, un mot que les gens n’osent pas trop dire, et bolognaise pour créer une recette de couscous inédite qui n’existe pas au Maroc” précise le chef. 

La cuisine de maman, sa madeleine de Proust

Abdel a appris la cuisine sous les jupons de sa mère dès son plus jeune âge,  dans leur appartement de Saint-Germain en Laye en banlieue parisienne. Avec un diplôme d’école hôtelière en poche, une formation auprès des grands chefs Michel Rostang et Pierre Gagnaire et un passage par Londres et le Japon, le jeune homme natif d’Oujda renoue avec la cuisine de son enfance. 

“La passion pour la cuisine est née auprès de ma mère, elle m’a transmis l’amour du bien manger marocain. Depuis tout jeune je l’aide en cuisine à préparer les plats pour la famille, les cousins. J’aimais sentir, couper, cuisiner les produits que mon père apportait du marché” se souvient Abdel. Il annonce alors à ses parents l’envie de poursuivre une carrière dans la cuisine et devenir chef. Une décision qui surprend sa famille. “Ils ont été choqués, chez nous c’est dur à accepter car pour nous la cuisine est une affaire de femmes” confie le jeune chef. “Ça été compliqué de le faire accepter à mon père, j’ai du l’emmener dans un resto et lui montrer que ce sont les hommes qui dirigent les cuisines”. 

Il fait ses preuves dans les meilleures adresses parisiennes, Le Fouquet’s, Le Balzac et Chez Rostang où il y suit un cursus gastronomie française très classique. “Ce n’est qu’au début des années 2000 que la mode de la cuisine métissée a fait son apparition. La tendance était aux saveurs d’ailleurs, à la cuisine fusion” poursuit Abdel qui puise son inspiration dans ses souvenirs d’enfance. Amoureux de la cuisine marocaine, il casse les codes en associant les recettes de son pays d’origine aux plats qui font la renommée de la culture traditionnelle française.

Des fourneaux au One man chaud à son propre resto   

Abdel Alaoui est une boule d’énergie, un touche-à-tout qui n’entend pas rester derrière ses casseroles en inox. Pour lui, la cuisine est un spectacle, une mise en scène, une pièce de théâtre où le chef est metteur en scène. “Je faisais le pitre jeune à l’école, on me disait de faire du théâtre” raconte-t-il. Il découvre Molière et Marivaux, prend goût à l’art de la scène et s’inscrit à la célèbre école d’art dramatique Jean Périmony. La cuisine reste le fil conducteur de sa vie auquel il conjugue plusieurs arts. “Que peut-on en tirer à part une belle assiette? Des émissions radios, des bouquins, des émissions télé, tout un tas de choses” assure-t-il.

Les projets s’enchainent, il passe d’abord par la case télévision et anime plusieurs émissions culinaires auxquelles sa fraîcheur et son grain de folie apportent un nouveau souffle. A l’écran, c’est le pote qui, en plus d’être drôle et sympa, fait de bons plats. La tornade Abdel déboule ensuite sur les plateaux de Canal+ dans “La Nouvelle Edition” puis chez France 5 dans “C à vous” où il officie une semaine par mois, et tient une chronique sur Europe 1.

En 2013, son premier spectacle One man chaud fait salle comble au Théâtre du Gymnase à Paris. Il raconte avec un humour décomplexé son enfance et ses expériences professionnelles chez les grands chefs.

Mais l’aventure ne s’arrête pas là pour Abdel qui ouvre trois établissements à Paris. “YEMMA” (chez maman, ndlr) est une petite chaîne de cantines et épiceries fines qui propose une alternative street-food sympa et décalée à la cuisine marocaine traditionnelle. Msemen fourré vegan, batbout au méchoui de veau, couscous du vendredi et “jasminade” (limonade au jasmin), on y mange comme à la maison dans une ambiance chaleureuse et conviviale, entre tapis marocains et décoration néo-artisanale.

En attendant de peut-être concrétiser des projets au Maroc où il rêverait d’ouvrir un petit restaurant niché dans les montagnes de l’Atlas, Abdel Alaoui continue d’étendre son empire culinaire et s’accroche à sa casquette de chef comédien, un rôle que nulle autre que lui ne saurait jouer. 

Football: Le Maroc et l'Ukraine se neutralisent en amical avant le Mondial 2018

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Le Marocain Amine Harit (à gauche), l'Ukrainien Artem Besyedin (à droite) et le Marocain Hamza Mendyl (derrière) pendant le match amical de préparation au Mondial 2018 Maroc-Ukraine, au stade de Genève, en Suisse, le 31 mai 2018.

MATCH - A tout juste deux semaines de l’entrée en lice du Maroc à la Coupe du monde 2018, le deuxième test préparatoire des Lions de l’Atlas face à la sélection ukrainienne s’est soldé sur un score vierge (0-0) jeudi soir au stade de Genève.

Aucune des deux équipes n’est parvenue à faire la différence bien que les protégés d’Hervé Renard aient mis plus d’intensité avec une meilleure occupation de terrain face aux “Jaunes-et-Bleus” qui ont échoué à se qualifier au mondial russe. Les plus importantes tentatives en première mi-temps ont été signées Hakim Ziyach, qui a notamment failli surprendre le gardien adversaire à la 25ème minute, mais ce dernier a dévié le ballon vers le premier poteau.

L’entrée en jeu d’Achraf Hakimi, Amine Harit et Aziz Bouhaddouz lors de la seconde phase du jeu a donné plus de vigueur aux coéquipiers de Mehdi Benatia qui a été remplacé à la mi-temps. A la 83ème minute, le milieu offensif d’Ajax Amesterdam Ziyach a raté l’une des plus bonnes occasions du match, sur la surface de réparation, sans parvenir à vaincre le portier ukrainien.

Le sélectionneur national Hervé Renard avait indiqué, mercredi lors d’un point de presse à Genève, qu’il souhaite faire une revue d’effectifs avec quelques réglages avant la double confrontation amicale face à l’Ukraine, puis lundi prochain face à la Slovaquie.

Le technicien français s’est félicité des conditions de déroulement des préparatifs en Suisse en prévision de la Coupe du monde en Russie. “Nous avons opté délibérément pour un endroit tranquille en Suisse pour se concentrer sur l’essentiel. Ce sera une bonne préparation avant d’aller avec tous nos moyens au Mondial”, a-t-il déclaré en substance.

Placés au groupe B, les Lions de l’Atlas entameront le 15 juin à Saint-Pétersbourg les phases finales du Mondial face à la sélection iranienne. Ils devront livrer cinq jours plus tard leur deuxième match de poule contre le Onze portugais (20 juin) au stade de Loujniki de Moscou, avant de clore, le 25 juin, leur parcours du premier tour à Kaliningrad contre l’Espagne. 

Liberté religieuse au Maroc: Mustapha El Khalfi conteste le rapport du département d’État américain

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RAPPORT - Mardi 29 mai, le département d’État américain a publié son rapport annuel sur les libertés religieuses dans le monde, pointant du doigt, au Maroc, des pressions subies par les minorités religieuses, notamment les chrétiens, chiites et bahais.

Un rapport “contraire à la réalité”

Le ministre délégué chargé des relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a dénoncé ce jeudi cette publication qu’il accuse de ne pas reposer sur “des données scientifiques précise”.

Ce rapport “ne repose pas sur des données scientifiques précises, et par conséquent, il comporte des jugements de valeur et des exagérations”, a-t-il indiqué lors d’un point presse, arguant que “le Maroc est un pays des libertés religieuses” et que ce rapport “est contraire à la réalité”.

Enfin, le ministre a noté que la commission ministérielle chargée de l’examen des rapports internationaux ou ceux publiés par des instances ou des gouvernements sur la situation des droits de l’homme au Maroc planchera sur le rapport afin d’élaborer une réponse à ce sujet.

Les chrétiens, victimes de persécutions?

Pour le département d’Etat américain, “le gouvernement a détenu et interrogé des citoyens chrétiens sur leurs croyances et leurs contacts avec d’autres chrétiens”, note-t-il.

Des citoyens chrétiens et chiites auraient également déclaré que “les craintes de harcèlement du gouvernement les ont conduits à tenir des réunions religieuses dans les maisons des membres”. Le rapport va plus loin en soutenant que “certains citoyens chrétiens ont rapporté que les autorités avaient fait pression sur les convertis chrétiens pour qu’ils renoncent à leur foi”.

Le rapport américain indique aussi qu’en mai dernier, les médias espagnols rapportaient que le ministre des Habous et des Affaires islamiques avait utilisait le terme “virus” pour parler des chrétiens et musulmans chiites dans le pays.

Certains chrétiens, bahaïs et chiites ont fait état de “pressions sociétales, familiales et culturelles en raison de leur foi”, poursuit le rapport du département d’État américain. Des passants auraient par ailleurs attaqué au moins un individu pendant le ramadan pour avoir mangé en public pendant les heures de jeûne.

Le gouvernement marocain est par ailleurs accusé d’avoir expulsé, au moins deux fois en 2017, des étrangers accusés de prosélytisme. Enfin, les autorités marocaines sont pointées du doigt pour avoir restreint la distribution de documents religieux non islamiques, ainsi que des documents islamiques jugés incompatibles avec l’école islamique sunnite malékite.

 

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