L'annonce d'une grève de 3 jours des transporteurs routiers a provoqué un mouvement de panique des citoyens qui se sont précipités vers les stations-service en prévision d'une pénurie d'essence. Le ministre de l'Industrie et de la Technologie assurait de son côté que les stations-service ne connaitront aucun problème d'approvisionnement.
La Fédération générale des Transports relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a annoncé aujourd'hui sa décision d’observer une grève de trois jours du 10 au 12 mars 2014.
Cette grève qui concerne les employés des sociétés de transport routier de marchandises dans toutes les régions du pays a pour origine la non-application d'une convention datant de 2012 qui prévoit la prise en charge des frais de nourriture des chauffeurs selon le secrétaire général de la Fédération de transport, Mokhtar Hili.
Le président de la fédération du transport relevant de l’UTICA, Salem Nabgha, présente une autre version des faits. Selon lui la convention dont il est question ne prévoit pas cette prise en charge qui couterait près de 130 dinars par mois et par chauffeur. M. Nabgha précise que le conflit qui oppose aujourd'hui les patrons de compagnies de transport à leurs employés vient d'une mauvaise interprétation de l'accord conclu, ajoutant que pour les déplacements de plus d'un jour, les repas des chauffeurs sont systématiquement pris en charge.
Les deux parties ce sont cependant déclarées en faveur d'une reprise rapide du dialogue.
La crainte d'une pénurie temporaire d'essence résultant de cette grève a poussé de nombreux Tunisiens à prendre d'assaut les stations-service où de longues files d'attente se sont formées.
Le communiqué du ministère de l'Industrie et de la Technologie
Face à ce mouvement de panique le ministère de l'Industrie et de la Technologie a annoncé dans un communiqué qu'il a "pris les mesures nécessaires" pour assurer l'approvisionnement de toutes les stations d'essence que compte le pays.
La Fédération générale des Transports relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a annoncé aujourd'hui sa décision d’observer une grève de trois jours du 10 au 12 mars 2014.
Cette grève qui concerne les employés des sociétés de transport routier de marchandises dans toutes les régions du pays a pour origine la non-application d'une convention datant de 2012 qui prévoit la prise en charge des frais de nourriture des chauffeurs selon le secrétaire général de la Fédération de transport, Mokhtar Hili.
Le président de la fédération du transport relevant de l’UTICA, Salem Nabgha, présente une autre version des faits. Selon lui la convention dont il est question ne prévoit pas cette prise en charge qui couterait près de 130 dinars par mois et par chauffeur. M. Nabgha précise que le conflit qui oppose aujourd'hui les patrons de compagnies de transport à leurs employés vient d'une mauvaise interprétation de l'accord conclu, ajoutant que pour les déplacements de plus d'un jour, les repas des chauffeurs sont systématiquement pris en charge.
Les deux parties ce sont cependant déclarées en faveur d'une reprise rapide du dialogue.
La crainte d'une pénurie temporaire d'essence résultant de cette grève a poussé de nombreux Tunisiens à prendre d'assaut les stations-service où de longues files d'attente se sont formées.
Face à ce mouvement de panique le ministère de l'Industrie et de la Technologie a annoncé dans un communiqué qu'il a "pris les mesures nécessaires" pour assurer l'approvisionnement de toutes les stations d'essence que compte le pays.
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