Des milliers de partisans de la Russie se mobilisaient samedi dans les rues des bastions russophones de l'est de l'Ukraine, alors que les tensions restent vives entre soldats ukrainiens et forces russes qui contrôlent la Crimée, où le Parlement local défie l'autorité de Kiev.
"Je suis venu de Russie, nous sommes prêts à vous aider. Nous ne vous lâcherons pas", a lancé un homme sans se présenter, immédiatement salué par la foule qui crie "Russie !" et "Poutine !".
"Nous sommes des gens pacifiques, nous voulons la paix", a déclaré à l'AFP Larissa Koukovina, une retraitée en doudoune et bonnet rose venue manifester. "Nous voulons un référendum pour rejoindre la Russie parce que nous savons que le niveau de vie est bien plus haut là-bas qu'ici. Chez nous, c'est la misère", dit-elle.
Femmes de Crimée
Dans la péninsule de Crimée, passée fin février sous le contrôle des forces russes et où le Parlement local a annoncé un référendum le 16 mars pour le rattachement de la région à la Russie, une manifestation a réuni 300 partisans de l'intégrité de l'Ukraine.
Le chiffre peut paraître faible mais les manifestations anti-séparatistes sont très rares en Crimée. La plupart des manifestants à Simféropol étaient des femmes, sorties "dans la rue avec leurs enfants pour protester contre l'intervention des forces russes en Crimée", selon l'une d'entre elles, Elvina.
"La Crimée a été envahie par les forces armées russes, par des bandits appelés cosaques. Nous allons boycotter le référendum. Il est illégal", a déclaré pour sa part Victoria, une autre manifestante.
"Pendant les événements de Maïdan, ici nous vivions en paix, alors que le sang coulait à Kiev", estime Vera, en référence à la répression qui a fait 100 morts en trois mois dans toute l'Ukraine. "Mais en Crimée, nous vivions en paix. Et l'arrivée de ces forces armées a mis le feu aux poudres", déplore Vera.
Groupe de contact
Sur la scène diplomatique, malgré d'intenses consultations toute la semaine, Occidentaux et Russes n'ont pas réussi à trouver une issue à la pire crise dans leurs relations depuis la chute de l'URSS.
Et alors que chaque protagoniste réfute l'idée d'une nouvelle Guerre froide, la Russie a annoncé samedi réfléchir à une suspension des inspections étrangères de son arsenal d'armes stratégiques, y compris les missiles nucléaires, en réponse aux "menaces" venant des Etats-Unis et de l'Otan.
Cependant, "il y a une compréhension par les Russes de la nécessité de créer un groupe de contact", a affirmé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrii Dechtchitsa. Vendredi soir, le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel avaient évoqué au téléphone "la nécessité pour la Russie d'accepter rapidement la formation d'un groupe de contact", selon la Maison Blanche.
"Je suis venu de Russie, nous sommes prêts à vous aider. Nous ne vous lâcherons pas", a lancé un homme sans se présenter, immédiatement salué par la foule qui crie "Russie !" et "Poutine !".
"Nous sommes des gens pacifiques, nous voulons la paix", a déclaré à l'AFP Larissa Koukovina, une retraitée en doudoune et bonnet rose venue manifester. "Nous voulons un référendum pour rejoindre la Russie parce que nous savons que le niveau de vie est bien plus haut là-bas qu'ici. Chez nous, c'est la misère", dit-elle.
Femmes de Crimée
Dans la péninsule de Crimée, passée fin février sous le contrôle des forces russes et où le Parlement local a annoncé un référendum le 16 mars pour le rattachement de la région à la Russie, une manifestation a réuni 300 partisans de l'intégrité de l'Ukraine.
Le chiffre peut paraître faible mais les manifestations anti-séparatistes sont très rares en Crimée. La plupart des manifestants à Simféropol étaient des femmes, sorties "dans la rue avec leurs enfants pour protester contre l'intervention des forces russes en Crimée", selon l'une d'entre elles, Elvina.
"La Crimée a été envahie par les forces armées russes, par des bandits appelés cosaques. Nous allons boycotter le référendum. Il est illégal", a déclaré pour sa part Victoria, une autre manifestante.
"Pendant les événements de Maïdan, ici nous vivions en paix, alors que le sang coulait à Kiev", estime Vera, en référence à la répression qui a fait 100 morts en trois mois dans toute l'Ukraine. "Mais en Crimée, nous vivions en paix. Et l'arrivée de ces forces armées a mis le feu aux poudres", déplore Vera.
Groupe de contact
Sur la scène diplomatique, malgré d'intenses consultations toute la semaine, Occidentaux et Russes n'ont pas réussi à trouver une issue à la pire crise dans leurs relations depuis la chute de l'URSS.
Et alors que chaque protagoniste réfute l'idée d'une nouvelle Guerre froide, la Russie a annoncé samedi réfléchir à une suspension des inspections étrangères de son arsenal d'armes stratégiques, y compris les missiles nucléaires, en réponse aux "menaces" venant des Etats-Unis et de l'Otan.
Cependant, "il y a une compréhension par les Russes de la nécessité de créer un groupe de contact", a affirmé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrii Dechtchitsa. Vendredi soir, le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel avaient évoqué au téléphone "la nécessité pour la Russie d'accepter rapidement la formation d'un groupe de contact", selon la Maison Blanche.
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