À la découverte de Myrath, un groupe qui fait du bruit!
Le groupe de Métal tunisien commence à faire son trou sur la scène internationale. À l'origine, c'est un jeune adolescent de 13 ans, Malek Ben Arbia, qui décide de former un groupe baptisé Xtazy en 2001 en compagnie de trois de ses amis d'enfance.
Dès lors, le groupe a grandi et mûri. Il compte maintenant plus de de 50.000 fans sur sa page officielle Facebook, venus des quatre coins de la planète. Un succès qui leur a même permis d'attiser la curiosité du prestigieux magazine américain Rolling Stone, qui leur a dédié un article en septembre dernier.
Au départ, le groupe était dans l'optique de faire des reprises de rock, de Métal et même des morceaux blues. Au fil des années, ils ont évolué et réalisé leurs propres compositions à travers 4 albums (Double Face sous l'ancien nom du groupe Xtazy, Hope, Desert Call et Tales of the Sands).
Cette année, le groupe prépare un cinquième album. Après plusieurs changements de membres, Myrath est aujourd'hui composé de cinq membres: Malek Ben Arbia (fondateur et guitariste), Elyes Bouchoucha (claveriste), Anis Jouini (bassiste et ancien du groupe Propaganda), Morgan Berthet (batteur) et Zaher Zorgati (chanteur, qui a notamment participé à la sixième édition de la Star Academy libanaise).
Le Métal en Tunisie n'est pas vraiment un genre populaire. Mais grâce à Myrath, il réussit à s'exporter et à attirer les foules hors du territoire. C'est dans cette optique que le HuffPost Maghreb a contacté le groupe, via son claviériste Elyes Bouchoucha.
HuffPost Maghreb:Vous vous appeliez "Xtasy" à vos débuts. Pourquoi avoir changé de nom?
Elyes Bouchoucha: Le nom Xtasy a été choisi par notre premier manageur (paix à son âme).
En fait, cela n'a aucun lien avec la drogue en elle-même. Nous voulions transporter nos auditeurs vers un état d’euphorie et du coup on avait opté pour ce nom.
L’idée de renommer le groupe "Myrath" vient d'une demande de notre producteur Kevin Codfert, qui a insisté pour avoir un nom qui représente la culture tunisienne et qui présente notre bagage musical: celui-là même que l'on a acquis depuis la création du groupe.
‘’Myrath’’ signifie héritage en arabe, nous avons voulu retranscrire le fait que nous sommes le fruit d'un patrimoine musical varié qui nous a été légué, patrimoine qui reflète l’histoire de notre pays et sa diversité culturelle. Le nom a été choisi par notre parolier et ami Aymen Jaouadi.
Le Métal n'est pas forcement populaire en Tunisie. Comment le groupe a-t-il fait pour acquérir un public et des fans fidèles?
En Tunisie, le Métal avait déjà sa communauté avant même l’existence de notre groupe.
Quand nous avons commencé il y avait déjà une scène underground et des groupes actifs, comme Propaganda, Occulta, Miziria, Out Body Experience, Madshock… Nous avons commencé comme chaque groupe à faire des petites scènes et à faire des reprises. Visiblement, ça a plu, et cela nous a permis de nous trouver.
Vous avez 50.000 fans sur page Facebook. D'où viennent-ils majoritairement?
Majoritairement, ils viennent d'Europe de l'Ouest et de Tunisie! Mais en réalité, il y en a de partout, d'Asie, des USA, d'Amérique du Sud, et bien d'autres encore. D'ailleurs, ça fait chaud au cœur de voir que nous sommes supportés et suivis par des auditeurs de notre pays, même si on y joue plutôt rarement (pas de propositions sérieuses de promoteurs).
Vous avez donc plusieurs fans à l'étranger. Comment un groupe de Métal tunisien a-t-il réussi à conquérir ailleurs?
Le groupe a commencé à réellement tourner à l’étranger à partir de la fin 2011. Nous n'en sommes encore qu'au début, il nous reste encore beaucoup de grands moments à vivre!
Tout a commencé en Tunisie en 2006 lorsque l'on a fait la première partie de Robert Plant et d'Adagio à l’amphithéâtre de Carthage. Après notre set, Kevin (claviériste et producteur du groupe Adagio) nous a proposé de travailler ensemble, vu qu’il a trouvé qu’il y avait quelque chose de nouveau et de frais dans notre musique.
Nous avons tout d'abord sorti notre premier album "Hope" et signé avec le label français Brennus Music, qui a fait du bon travail au niveau de la promotion et de notre distribution.
Le facteur majeur qui a fait notre promotion et le "buzz", c'était surtout le bouche-à-oreille. Un groupe tunisien qui joue du Métal progressif "comme des pros"? C'était une première pour beaucoup de gens.
Beaucoup ont eu du mal à assimiler que des Tunisiens jouent du Métal. Et encore plus du Métal progressif! (ndlr: Métal qui se caractérise par la grande complexité de ses instrumentations, des chansons très structurées et de longue durée, des rythmes et des mesures inhabituelles).
Comment qualifieriez-vous votre musique? Est-ce du Métal oriental?
Nous jouons du Métal tout court, avec des sonorités tunisiennes et maghrébines. On a pu montrer que la musique n’a pas de limites et de frontières, et la façon dont nous fusionnons ces deux cultures se passe spontanément. Headbanger et danser en même temps, c'est possible! La preuve, jusqu’à maintenant ça marche à merveille.
Est-ce que vous vivez de la musique?
Seuls les groupes tels que Metallica, AC/DC ou d’autres de ce calibre là peuvent vraiment gagner leur vie grâce à la musique.
Le marché du disque est en crise à cause du téléchargement illégal et du piratage depuis de nombreuses années… Les artistes ne vendent plus comme avant, et cela en oblige un certain nombre à avoir un travail à côté, d'une part pour subvenir aux besoins de la vie courante, mais aussi pour payer les charges d’une production d’un album.
Le Métal est souvent associé au satanisme. Que répondez-vous à cela?
Il est vrai que parfois, on trouve des articles qui parlent de cela dans des journaux tunisiens. C'est dû à une ignorance totale du monde du Métal, et franchement ça nous fait bien rire parce que c’est totalement faux et infondé.
On n’a pas ce genre de croyances dans notre pays. C’est quelque part rassurant de trouver qu'il y a des journalistes qui luttent contre ces préjugés.
En Tunisie, des émissions de radio ont été dédiées au Métal telles que "La Zanzana" sur les ondes de RTCI animée par Karim Ben Amor / ‘’We Rock’’ animée par Nessim Bouslama.
Avez-vous prévu de faire des morceaux en Tunisien?
C’est déjà fait, sur notre dernier album Tales of the Sands, on a des chansons où soit le couplet, soit le refrain est en langue tunisienne.
Certes, cela n’a pas été facile vu que notre langue est très difficile à intégrer dans une musique tel que le Métal, mais je pense que jusqu’à maintenant, on s'en est pas mal sorti.
Avec qui Myrath s'est produit sur scène?
On a commencé à faire les tournées en Europe et dans le reste du monde à partir de fin 2011. Auparavant, nous avions fait des premières parties en Tunisie de plusieurs groupes reconnus de Métal ou rock tel que Robert Plant (ex-Led Zeppelin, en 2006), Adagio, Haggard.. A l’étranger, nous avons joué avec Orphaned Land, Tarja, WASP…
Y'a-t-il une chance de vous voir en compagnie d'autres pointures tels que Metallica ou Korn?
Concernant Metallica ou Korn, ça se paye cher malheureusement... (rires) La musique est un business: Il ne faut jamais l'oublier. Mais si on nous propose une opportunité pareille, partager la scène avec des groupes pareils, bien sûr nous en serions ravis.
Et s'ils veulent ouvrir la porte, nous les accueillerons avec plaisir!
Comment pensez-vous redonner un élan à ce genre de musique? La musique électronique est en vogue ces temps-ci. Peut-on adapter l'électro au Métal?
Depuis l'apparition des premiers groupes de Métal (Black Sabbath, etc..) dans les années 70, il y a eu plusieurs directions correspondant à des sous-genres musicaux différents (heavy Métal, hard rock, thrash Métal, death Métal, progressif...). Et tous les 2 ou 3 ans, la "mode" passe, un coup le thrash, un coup le heavy. Là, on est dans le djent. (ndlr: Un sous-genre dans lequel l'accordage des instruments est plus grave)
Ce qui ne veut pas forcément dire que telle ou telle subdivision n'est qu'un effet de mode. Mais le son d'un groupe dépend des moyens techniques et des "découvertes musicales" qu'il est capable d'avoir à un instant "t".
Au sein de Myrath, on ne se pose pas ce genre de question et on n'a pas la prétention de dire que nous redonnons un élan à un genre de musique quel qu'il soit.
Après, concernant l'adaptation electro vs Métal, d'autres l'ont fait (Korn pour ne citer qu'eux) et ça a visiblement plu. On y a pensé également. C'est intéressant d'explorer de nouvelles pistes et ça permet de tester un peu sa créativité sans s'enfermer dans un style "unique". Peut-être un jour, qui sait!
Comment peut-on faire pour participer à des concerts en Tunisie?
Le handicap majeur en Tunisie pour la scène Métal c'est qu'on manque de structures, et d'organisateurs motivés et professionnels.
Du coup il faut attendre un an ou deux pour avoir un "gros" concert de Métal en Tunisie (chose qu’il n’y avait pas avant la révolution, d'ailleurs).
Pour le moment nous devons saluer une initiative, celle du "Plug" (un bar situé à La Marsa), qui organise quelques concerts de Métal et qui a réussi à ramener des pointures telles que le guitariste des Guns N Roses ‘’Ron Thal’’ ou encore Max Cavalera du groupe mythique Sepultura, et plein d'autres (ndlr: Comme Iced Earth récemment).
Ça fait vraiment plaisir de les voir en action en Tunisie!
Le groupe de Métal tunisien commence à faire son trou sur la scène internationale. À l'origine, c'est un jeune adolescent de 13 ans, Malek Ben Arbia, qui décide de former un groupe baptisé Xtazy en 2001 en compagnie de trois de ses amis d'enfance.
Dès lors, le groupe a grandi et mûri. Il compte maintenant plus de de 50.000 fans sur sa page officielle Facebook, venus des quatre coins de la planète. Un succès qui leur a même permis d'attiser la curiosité du prestigieux magazine américain Rolling Stone, qui leur a dédié un article en septembre dernier.
Au départ, le groupe était dans l'optique de faire des reprises de rock, de Métal et même des morceaux blues. Au fil des années, ils ont évolué et réalisé leurs propres compositions à travers 4 albums (Double Face sous l'ancien nom du groupe Xtazy, Hope, Desert Call et Tales of the Sands).
Cette année, le groupe prépare un cinquième album. Après plusieurs changements de membres, Myrath est aujourd'hui composé de cinq membres: Malek Ben Arbia (fondateur et guitariste), Elyes Bouchoucha (claveriste), Anis Jouini (bassiste et ancien du groupe Propaganda), Morgan Berthet (batteur) et Zaher Zorgati (chanteur, qui a notamment participé à la sixième édition de la Star Academy libanaise).
Le Métal en Tunisie n'est pas vraiment un genre populaire. Mais grâce à Myrath, il réussit à s'exporter et à attirer les foules hors du territoire. C'est dans cette optique que le HuffPost Maghreb a contacté le groupe, via son claviériste Elyes Bouchoucha.
HuffPost Maghreb:Vous vous appeliez "Xtasy" à vos débuts. Pourquoi avoir changé de nom?
Elyes Bouchoucha: Le nom Xtasy a été choisi par notre premier manageur (paix à son âme).
En fait, cela n'a aucun lien avec la drogue en elle-même. Nous voulions transporter nos auditeurs vers un état d’euphorie et du coup on avait opté pour ce nom.
L’idée de renommer le groupe "Myrath" vient d'une demande de notre producteur Kevin Codfert, qui a insisté pour avoir un nom qui représente la culture tunisienne et qui présente notre bagage musical: celui-là même que l'on a acquis depuis la création du groupe.
‘’Myrath’’ signifie héritage en arabe, nous avons voulu retranscrire le fait que nous sommes le fruit d'un patrimoine musical varié qui nous a été légué, patrimoine qui reflète l’histoire de notre pays et sa diversité culturelle. Le nom a été choisi par notre parolier et ami Aymen Jaouadi.
Le Métal n'est pas forcement populaire en Tunisie. Comment le groupe a-t-il fait pour acquérir un public et des fans fidèles?
En Tunisie, le Métal avait déjà sa communauté avant même l’existence de notre groupe.
Quand nous avons commencé il y avait déjà une scène underground et des groupes actifs, comme Propaganda, Occulta, Miziria, Out Body Experience, Madshock… Nous avons commencé comme chaque groupe à faire des petites scènes et à faire des reprises. Visiblement, ça a plu, et cela nous a permis de nous trouver.
Vous avez 50.000 fans sur page Facebook. D'où viennent-ils majoritairement?
Majoritairement, ils viennent d'Europe de l'Ouest et de Tunisie! Mais en réalité, il y en a de partout, d'Asie, des USA, d'Amérique du Sud, et bien d'autres encore. D'ailleurs, ça fait chaud au cœur de voir que nous sommes supportés et suivis par des auditeurs de notre pays, même si on y joue plutôt rarement (pas de propositions sérieuses de promoteurs).
Vous avez donc plusieurs fans à l'étranger. Comment un groupe de Métal tunisien a-t-il réussi à conquérir ailleurs?
Le groupe a commencé à réellement tourner à l’étranger à partir de la fin 2011. Nous n'en sommes encore qu'au début, il nous reste encore beaucoup de grands moments à vivre!
Tout a commencé en Tunisie en 2006 lorsque l'on a fait la première partie de Robert Plant et d'Adagio à l’amphithéâtre de Carthage. Après notre set, Kevin (claviériste et producteur du groupe Adagio) nous a proposé de travailler ensemble, vu qu’il a trouvé qu’il y avait quelque chose de nouveau et de frais dans notre musique.
Nous avons tout d'abord sorti notre premier album "Hope" et signé avec le label français Brennus Music, qui a fait du bon travail au niveau de la promotion et de notre distribution.
Le facteur majeur qui a fait notre promotion et le "buzz", c'était surtout le bouche-à-oreille. Un groupe tunisien qui joue du Métal progressif "comme des pros"? C'était une première pour beaucoup de gens.
Beaucoup ont eu du mal à assimiler que des Tunisiens jouent du Métal. Et encore plus du Métal progressif! (ndlr: Métal qui se caractérise par la grande complexité de ses instrumentations, des chansons très structurées et de longue durée, des rythmes et des mesures inhabituelles).
L'entretien se poursuit sous la vidéo
Comment qualifieriez-vous votre musique? Est-ce du Métal oriental?
Nous jouons du Métal tout court, avec des sonorités tunisiennes et maghrébines. On a pu montrer que la musique n’a pas de limites et de frontières, et la façon dont nous fusionnons ces deux cultures se passe spontanément. Headbanger et danser en même temps, c'est possible! La preuve, jusqu’à maintenant ça marche à merveille.
Est-ce que vous vivez de la musique?
Seuls les groupes tels que Metallica, AC/DC ou d’autres de ce calibre là peuvent vraiment gagner leur vie grâce à la musique.
Le marché du disque est en crise à cause du téléchargement illégal et du piratage depuis de nombreuses années… Les artistes ne vendent plus comme avant, et cela en oblige un certain nombre à avoir un travail à côté, d'une part pour subvenir aux besoins de la vie courante, mais aussi pour payer les charges d’une production d’un album.
Le Métal est souvent associé au satanisme. Que répondez-vous à cela?
Il est vrai que parfois, on trouve des articles qui parlent de cela dans des journaux tunisiens. C'est dû à une ignorance totale du monde du Métal, et franchement ça nous fait bien rire parce que c’est totalement faux et infondé.
On n’a pas ce genre de croyances dans notre pays. C’est quelque part rassurant de trouver qu'il y a des journalistes qui luttent contre ces préjugés.
En Tunisie, des émissions de radio ont été dédiées au Métal telles que "La Zanzana" sur les ondes de RTCI animée par Karim Ben Amor / ‘’We Rock’’ animée par Nessim Bouslama.
NDLR: Dans le même sens, le magazine français "Hard force" avait expliqué que ces idées étaient communes à tout type de musique écouté par des minorités, comme le blues et le rock à leurs débuts. "Quand on est pas comme tout le monde, on est vite pris pour un fou".
Avez-vous prévu de faire des morceaux en Tunisien?
C’est déjà fait, sur notre dernier album Tales of the Sands, on a des chansons où soit le couplet, soit le refrain est en langue tunisienne.
Certes, cela n’a pas été facile vu que notre langue est très difficile à intégrer dans une musique tel que le Métal, mais je pense que jusqu’à maintenant, on s'en est pas mal sorti.
Avec qui Myrath s'est produit sur scène?
On a commencé à faire les tournées en Europe et dans le reste du monde à partir de fin 2011. Auparavant, nous avions fait des premières parties en Tunisie de plusieurs groupes reconnus de Métal ou rock tel que Robert Plant (ex-Led Zeppelin, en 2006), Adagio, Haggard.. A l’étranger, nous avons joué avec Orphaned Land, Tarja, WASP…
Y'a-t-il une chance de vous voir en compagnie d'autres pointures tels que Metallica ou Korn?
Concernant Metallica ou Korn, ça se paye cher malheureusement... (rires) La musique est un business: Il ne faut jamais l'oublier. Mais si on nous propose une opportunité pareille, partager la scène avec des groupes pareils, bien sûr nous en serions ravis.
Et s'ils veulent ouvrir la porte, nous les accueillerons avec plaisir!
Comment pensez-vous redonner un élan à ce genre de musique? La musique électronique est en vogue ces temps-ci. Peut-on adapter l'électro au Métal?
Depuis l'apparition des premiers groupes de Métal (Black Sabbath, etc..) dans les années 70, il y a eu plusieurs directions correspondant à des sous-genres musicaux différents (heavy Métal, hard rock, thrash Métal, death Métal, progressif...). Et tous les 2 ou 3 ans, la "mode" passe, un coup le thrash, un coup le heavy. Là, on est dans le djent. (ndlr: Un sous-genre dans lequel l'accordage des instruments est plus grave)
Ce qui ne veut pas forcément dire que telle ou telle subdivision n'est qu'un effet de mode. Mais le son d'un groupe dépend des moyens techniques et des "découvertes musicales" qu'il est capable d'avoir à un instant "t".
Au sein de Myrath, on ne se pose pas ce genre de question et on n'a pas la prétention de dire que nous redonnons un élan à un genre de musique quel qu'il soit.
Après, concernant l'adaptation electro vs Métal, d'autres l'ont fait (Korn pour ne citer qu'eux) et ça a visiblement plu. On y a pensé également. C'est intéressant d'explorer de nouvelles pistes et ça permet de tester un peu sa créativité sans s'enfermer dans un style "unique". Peut-être un jour, qui sait!
Comment peut-on faire pour participer à des concerts en Tunisie?
Le handicap majeur en Tunisie pour la scène Métal c'est qu'on manque de structures, et d'organisateurs motivés et professionnels.
Du coup il faut attendre un an ou deux pour avoir un "gros" concert de Métal en Tunisie (chose qu’il n’y avait pas avant la révolution, d'ailleurs).
Pour le moment nous devons saluer une initiative, celle du "Plug" (un bar situé à La Marsa), qui organise quelques concerts de Métal et qui a réussi à ramener des pointures telles que le guitariste des Guns N Roses ‘’Ron Thal’’ ou encore Max Cavalera du groupe mythique Sepultura, et plein d'autres (ndlr: Comme Iced Earth récemment).
Ça fait vraiment plaisir de les voir en action en Tunisie!
LIRE AUSSI: Iced Earth le groupe de Heavy Métal américain en concert en Tunisie.
>>Un concert du groupe aura lieu cette année en Turquie en mai. À noter que le groupe est en phase de composition et bientôt d'enregistrement d'un nouvel album, sortie prévue en fin d'année.
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