Quelques dizaines de personnes ont manifesté vendredi à Tunis pour réclamer la libération de l'un des chefs d'un groupe brutal proche des islamistes, avant d'être dispersées sans ménagement par la police.
Imed Dghij, le chef de la section de la Ligue de protection de la révolution (LPR) au Kram, dans la banlieue de la capitale, avait été arrêté mercredi soir après s'en être pris dans une vidéo aux syndicats policiers.
La LPR est considérée par plusieurs partis politiques et une large partie de la société civile comme une milice aux méthodes brutales proche du parti islamiste Ennahdha, qui a récemment remis le pouvoir à un gouvernement apolitique.
"Ministère de l'Intérieur, ministère terroriste!", ont scandé les manifestants vendredi en dénonçant le retour de "la police de Ben Ali".
Les protestataires, parmi lesquels se trouvait la mère d'Imed Dghij, ont tenté de se rassembler devant le siège du gouvernement mais en ont été empêchés par un important déploiement des forces de l'ordre, selon un journaliste de l'AFP.
Ils ont été dispersés sans ménagement par la police qui a procédé à une dizaine d'interpellations musclées. Selon la correspondante de Mosaïque FM, la manifestation n'était pas autorisée. Les manifestants auraient ainsi été sommés par les agents des forces de l'ordre de quitter les lieux, avant que ces derniers n'interviennent face au refus des protestataires.
Imed Dghij avait violemment critiqué les syndicats des forces de l'ordre dans une vidéo, les qualifiant notamment de "gangs politisés", ainsi que les magistrats. "Nous ne nous rendrons pas. Nous vaincrons et nous ne mourrons qu'après en avoir fini avec vous, c'est clair?", avait-il lancé.
Ses partisans ont affirmé que M. Dghij avait été brutalisé pendant son arrestation, qu'ils ont qualifiée d'"illégale".
Ennahdha a de son côté appelé dans un communiqué à l'ouverture d'une enquête sur son arrestation, affirmant que "la dignité du citoyen doit être garantie en toutes circonstances" et soulignant que la Tunisie avait besoin d'"apaisement".
Le ministère de l'Intérieur a pour sa part assuré avoir agi "dans le cadre de la loi et sur ordre du ministère public" tout en respectant les droits de l'Homme.
Des militants de la LPR sont soupçonnés du lynchage à mort d'un représentant du parti Nida Tounes à Tataouine (sud) à l'automne 2012 ainsi que d'une attaque contre le siège du syndicat UGTT.
Imed Dghij, le chef de la section de la Ligue de protection de la révolution (LPR) au Kram, dans la banlieue de la capitale, avait été arrêté mercredi soir après s'en être pris dans une vidéo aux syndicats policiers.
La LPR est considérée par plusieurs partis politiques et une large partie de la société civile comme une milice aux méthodes brutales proche du parti islamiste Ennahdha, qui a récemment remis le pouvoir à un gouvernement apolitique.
"Ministère de l'Intérieur, ministère terroriste!", ont scandé les manifestants vendredi en dénonçant le retour de "la police de Ben Ali".
Les protestataires, parmi lesquels se trouvait la mère d'Imed Dghij, ont tenté de se rassembler devant le siège du gouvernement mais en ont été empêchés par un important déploiement des forces de l'ordre, selon un journaliste de l'AFP.
Manif des membres de la LPR aux abords du siège du gouvernement à Tunis. Photo prise y'a 30 minutes. pic.twitter.com/ZFJ95KMvkx
— Ochlocratie (@Ochlocratie) 28 Février 2014
Ils ont été dispersés sans ménagement par la police qui a procédé à une dizaine d'interpellations musclées. Selon la correspondante de Mosaïque FM, la manifestation n'était pas autorisée. Les manifestants auraient ainsi été sommés par les agents des forces de l'ordre de quitter les lieux, avant que ces derniers n'interviennent face au refus des protestataires.
Imed Dghij avait violemment critiqué les syndicats des forces de l'ordre dans une vidéo, les qualifiant notamment de "gangs politisés", ainsi que les magistrats. "Nous ne nous rendrons pas. Nous vaincrons et nous ne mourrons qu'après en avoir fini avec vous, c'est clair?", avait-il lancé.
Ses partisans ont affirmé que M. Dghij avait été brutalisé pendant son arrestation, qu'ils ont qualifiée d'"illégale".
Ennahdha a de son côté appelé dans un communiqué à l'ouverture d'une enquête sur son arrestation, affirmant que "la dignité du citoyen doit être garantie en toutes circonstances" et soulignant que la Tunisie avait besoin d'"apaisement".
Le ministère de l'Intérieur a pour sa part assuré avoir agi "dans le cadre de la loi et sur ordre du ministère public" tout en respectant les droits de l'Homme.
Des militants de la LPR sont soupçonnés du lynchage à mort d'un représentant du parti Nida Tounes à Tataouine (sud) à l'automne 2012 ainsi que d'une attaque contre le siège du syndicat UGTT.
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