L'arrestation d'Imed Dghij, leader d'une milice proche des Ligues de protection de la révolution dénommée "Les hommes de la Révolution au Kram" a créé une vive polémique au sein de la classe politique, particulièrement après les mouvements de protestation des habitants de la ville du Kram qui ont suivi cette arrestation.
Dans une vidéo diffusée par le Courrier de l'Atlas, certains habitants du quartier ont en effet déploré la réaction jugée violente des forces de l'ordre, face à ces protestations, condamnant également la manière dont Imed Dghij a été abordé par les forces de l'ordre, pour procéder à son arrestation.
En ce sens, le mouvement islamiste Ennahdha, majoritaire à l'Assemblée constituante, a publié un communiqué ce vendredi pour condamner les éventuels dépassements dont se seraient rendues coupables les forces de l'ordre.
"Après l'arrestation de l'activiste de la région du Kram, Monsieur Imed Dghij, et la controverse selon laquelle il a été victime d'humiliation et de violence lors de l'opération, Ennahdha demande l'ouverture d'une enquête pour établir les circonstances de l'arrestation". Le mouvement islamiste rappelle à ce titre que "la dignité du citoyen doit être préservée en toutes circonstances, conformément aux droits inscrits dans la nouvelle constitution.
Ennahdha a également précisé que le gouvernement consensuel devait pouvoir travailler et prendre des décisions sans "subir de pressions".
Par ailleurs, pour s'enquérir de la situation, 25 députés ont été reçus ce jeudi par le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou.
Répondant aux interrogations de députés lors de la plénière de ce vendredi, Mehrezia Labidi, vice-présidente de l'Assemblée nationale constituante (ANC) a indiqué que cette visite avait été décidée à titre personnel.
Egalement présent lors de cette visite, Béchir Nefzi, député CPR, a affirmé que Lotfi Ben Jeddou s'était montré compréhensif et qu'une enquête serait ouverte pour déterminer les conditions dans lesquelles Imed Dghij a été arrêté et les éventuels dépassements.
Député du mouvement Ennahdha, Néjib Mrad a en outre indiqué que les raisons de la visite des députés ne s'était pas limitée aux conditions d'arrestation de Imed Dghij.
"S'il y a des lobbies de l'ancien régime qui travaillent encore au sein du ministère de l'Intérieur, ils devront répondre de leurs actes. Nous rejetons les directives de parties extérieures, particulièrement celles émanant de ce qu'on appelle le Dialogue national, par l'intermédiaire de Rachid Sfar ou d'autres", qui voudraient imposer la révision de certaines nominations aux postes de directions de la sécurité nationale, a indiqué le député sur les ondes de Shems FM.
Répondant aux critiques qui lui ont été adressées, le ministère de l'Intérieur a indiqué dans un document publié jeudi soir que Imed Dghij avait appelé, par l'intermédiaire des réseaux sociaux, à s'attaquer aux locaux des unités des forces de l'ordre. Le ministère a en outre précisé que l'arrestation a été prise à la suite d'une décision du ministère public et que cette arrestation a été opéré dans le respect de la loi et des droits de l'Homme.
Dans une vidéo diffusée par le Courrier de l'Atlas, certains habitants du quartier ont en effet déploré la réaction jugée violente des forces de l'ordre, face à ces protestations, condamnant également la manière dont Imed Dghij a été abordé par les forces de l'ordre, pour procéder à son arrestation.
En ce sens, le mouvement islamiste Ennahdha, majoritaire à l'Assemblée constituante, a publié un communiqué ce vendredi pour condamner les éventuels dépassements dont se seraient rendues coupables les forces de l'ordre.
"Après l'arrestation de l'activiste de la région du Kram, Monsieur Imed Dghij, et la controverse selon laquelle il a été victime d'humiliation et de violence lors de l'opération, Ennahdha demande l'ouverture d'une enquête pour établir les circonstances de l'arrestation". Le mouvement islamiste rappelle à ce titre que "la dignité du citoyen doit être préservée en toutes circonstances, conformément aux droits inscrits dans la nouvelle constitution.
Ennahdha a également précisé que le gouvernement consensuel devait pouvoir travailler et prendre des décisions sans "subir de pressions".
Par ailleurs, pour s'enquérir de la situation, 25 députés ont été reçus ce jeudi par le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou.
Répondant aux interrogations de députés lors de la plénière de ce vendredi, Mehrezia Labidi, vice-présidente de l'Assemblée nationale constituante (ANC) a indiqué que cette visite avait été décidée à titre personnel.
M.Labidi répond que la délégation n'est pas allée au nom du bureau de la #TnAC, et que c'était à titre personnel.
— AlBawsala (@AlBawsalaTN) 28 Février 2014
Egalement présent lors de cette visite, Béchir Nefzi, député CPR, a affirmé que Lotfi Ben Jeddou s'était montré compréhensif et qu'une enquête serait ouverte pour déterminer les conditions dans lesquelles Imed Dghij a été arrêté et les éventuels dépassements.
Député du mouvement Ennahdha, Néjib Mrad a en outre indiqué que les raisons de la visite des députés ne s'était pas limitée aux conditions d'arrestation de Imed Dghij.
"S'il y a des lobbies de l'ancien régime qui travaillent encore au sein du ministère de l'Intérieur, ils devront répondre de leurs actes. Nous rejetons les directives de parties extérieures, particulièrement celles émanant de ce qu'on appelle le Dialogue national, par l'intermédiaire de Rachid Sfar ou d'autres", qui voudraient imposer la révision de certaines nominations aux postes de directions de la sécurité nationale, a indiqué le député sur les ondes de Shems FM.
Répondant aux critiques qui lui ont été adressées, le ministère de l'Intérieur a indiqué dans un document publié jeudi soir que Imed Dghij avait appelé, par l'intermédiaire des réseaux sociaux, à s'attaquer aux locaux des unités des forces de l'ordre. Le ministère a en outre précisé que l'arrestation a été prise à la suite d'une décision du ministère public et que cette arrestation a été opéré dans le respect de la loi et des droits de l'Homme.
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