Un tribunal égyptien a ajourné jeudi 20 février, au 5 mars le procès des journalistes du réseau satellitaire du Qatar Al-Jazeera, dont quatre étrangers, accusés de fausses informations et de soutenir les islamistes.
Ce procès s'est ouvert devant la cour criminelle du Caire alors que plusieurs ONG accusent les autorités, dirigées de facto par l'armée, de museler les médias.
Les huit journaliste détenus dont l'Australien Peter Greste étaient présents dans la cage des accusés et ont plaidé non coupables. La cour a indiqué qu'elle entendrait les témoins de l'accusation et examinerait les preuves lors de l'audience du 5 mars.
A l'origine le Parquet a fait état de 20 "journalistes d'Al-Jazeera, mais 12 d'entre eux sont encore recherchés par les autorités. Parmi les 20 journalistes, 16 Egyptiens sont accusés d'appartenance à une "organisation terroriste" et quatre étrangers de leur avoir fourni "argent, équipements et informations" afin de "diffuser de fausses nouvelles" faisant croire à une "guerre civile dans le pays".
Ces journalistes, dont Peter Greste et l'Egypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy, sont accusés d'avoir manipulé des images et de soutenir le mouvement des Frères musulmans banni par les autorités installées par l'armée après la destitution et l'arrestation en juillet du président islamiste Mohamed Morsi.
Depuis la destitution de Mohamed Morsi, les relations entre l'Egypte et le Qatar se sont plus que tendues: Le Caire a accusé Doha de soutenir les Frères musulmans et l'émirat gazier du Golfe a reproché aux nouvelles autorités égyptiennes leur violente répression des partisans de M. Morsi qui a fait plus d'un millier de morts en sept mois.
Ce procès s'est ouvert devant la cour criminelle du Caire alors que plusieurs ONG accusent les autorités, dirigées de facto par l'armée, de museler les médias.
Les huit journaliste détenus dont l'Australien Peter Greste étaient présents dans la cage des accusés et ont plaidé non coupables. La cour a indiqué qu'elle entendrait les témoins de l'accusation et examinerait les preuves lors de l'audience du 5 mars.
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A l'origine le Parquet a fait état de 20 "journalistes d'Al-Jazeera, mais 12 d'entre eux sont encore recherchés par les autorités. Parmi les 20 journalistes, 16 Egyptiens sont accusés d'appartenance à une "organisation terroriste" et quatre étrangers de leur avoir fourni "argent, équipements et informations" afin de "diffuser de fausses nouvelles" faisant croire à une "guerre civile dans le pays".
Ces journalistes, dont Peter Greste et l'Egypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy, sont accusés d'avoir manipulé des images et de soutenir le mouvement des Frères musulmans banni par les autorités installées par l'armée après la destitution et l'arrestation en juillet du président islamiste Mohamed Morsi.
Depuis la destitution de Mohamed Morsi, les relations entre l'Egypte et le Qatar se sont plus que tendues: Le Caire a accusé Doha de soutenir les Frères musulmans et l'émirat gazier du Golfe a reproché aux nouvelles autorités égyptiennes leur violente répression des partisans de M. Morsi qui a fait plus d'un millier de morts en sept mois.
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