Au moins dix-sept manifestants ont été tués jeudi à Kiev, ont constaté des journaliste de l'AFP.
Un journaliste a vu dix cadavres gisant sur le sol sur le Maïdan, la place de l'indépendance, au centre de Kiev, devant l'hôtel Kozatski. Un autre journaliste a compté sept corps dans le hall de l'hôtel Ukraïna, de l'autre côté de la place.
Suivre les évènements sur la place Maïdan en direct, 24h sur 24h
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La réception de l'hôtel Ukraine, immense bâtiment dominant le Maïdan, a été transformée en infirmerie de fortune.
Des médecins s'affairaient autour d'une dizaine de blessés, le sol du hall de l'hôtel étant couvert de sang.
Un prêtre auprès d'une des victimes
Les manifestants, casqués et armés de gourdins, protégés par des boucliers semblables à ceux des policiers, ont escaladé leurs propres barricades avant de se lancer à l'assaut d'un cordon des forces de l'ordre.
Les policiers ont reculé sur plusieurs centaines de mètres, abandonnant le terrain qu'ils avaient repris lors d'un assaut dans la nuit de mardi à mercredi.
Ils ont protégé leur retraite par des tirs soutenus de balles en caoutchouc qui ont blessé une dizaine de manifestants, aussitôt chargés sur des brancards et évacués vers les infirmeries de fortune de l'opposition.
Le ministère de l'Intérieur a affirmé qu'un sniper a pris des policiers pour cible avant la charge et que vingt policiers ont été blessés, selon un communiqué.
De nombreuses ambulances se dirigeaient toutes sirènes hurlantes vers le centre de Kiev.
Plusieurs milliers de personnes sont toujours rassemblées sur le Maïdan, qui se trouve à nouveau intégralement sous le contrôle des manifestants.
Selon l'envoyé spécial du Monde Piotr Smolar, "en cas d'instauration d'un Etat d'urgence, le risque de guerre civile est réel".
Les ministres français, allemand et polonais des Affaires étrangères ont annulé leur rencontre avec le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, a indiqué à l'AFP une responsable occidentale.
"La rencontre a été annulée pour des raisons de sécurité. Il n'y a plus d'endroit sûr dans le centre de Kiev", a indiqué cette source à l'AFP.
Sous le feu des critiques internationales et menacé de sanctions, le président Ianoukovitch avait annoncé mercredi soir une "trêve" après les violences qui ont fait 28 morts mardi.
L'avant-après de la place Maïdan
Un journaliste a vu dix cadavres gisant sur le sol sur le Maïdan, la place de l'indépendance, au centre de Kiev, devant l'hôtel Kozatski. Un autre journaliste a compté sept corps dans le hall de l'hôtel Ukraïna, de l'autre côté de la place.
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La réception de l'hôtel Ukraine, immense bâtiment dominant le Maïdan, a été transformée en infirmerie de fortune.
Des médecins s'affairaient autour d'une dizaine de blessés, le sol du hall de l'hôtel étant couvert de sang.
Ten dead at maidan med station |PR Photo pic.twitter.com/LLb1D7O9KE
— Euromaidan PR (@EuromaidanPR) February 20, 2014
Un prêtre auprès d'une des victimes
Priest giving last rites to the ten dead at Maidan Med Station |PR Photo #euromaidan #ukraineprotests pic.twitter.com/228HrRKg2q
— Euromaidan PR (@EuromaidanPR) February 20, 2014
Les manifestants, casqués et armés de gourdins, protégés par des boucliers semblables à ceux des policiers, ont escaladé leurs propres barricades avant de se lancer à l'assaut d'un cordon des forces de l'ordre.
Les policiers ont reculé sur plusieurs centaines de mètres, abandonnant le terrain qu'ils avaient repris lors d'un assaut dans la nuit de mardi à mercredi.
Ils ont protégé leur retraite par des tirs soutenus de balles en caoutchouc qui ont blessé une dizaine de manifestants, aussitôt chargés sur des brancards et évacués vers les infirmeries de fortune de l'opposition.
Anti-government protester aims a rifle during clashes with police in #Kiev, February 20, 2014. @reuterspictures pic.twitter.com/kQU49AL4We
— Jack Stubbs (@jc_stubbs) February 20, 2014
Le ministère de l'Intérieur a affirmé qu'un sniper a pris des policiers pour cible avant la charge et que vingt policiers ont été blessés, selon un communiqué.
De nombreuses ambulances se dirigeaient toutes sirènes hurlantes vers le centre de Kiev.
Plusieurs milliers de personnes sont toujours rassemblées sur le Maïdan, qui se trouve à nouveau intégralement sous le contrôle des manifestants.
Selon l'envoyé spécial du Monde Piotr Smolar, "en cas d'instauration d'un Etat d'urgence, le risque de guerre civile est réel".
Les ministres français, allemand et polonais des Affaires étrangères ont annulé leur rencontre avec le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, a indiqué à l'AFP une responsable occidentale.
"La rencontre a été annulée pour des raisons de sécurité. Il n'y a plus d'endroit sûr dans le centre de Kiev", a indiqué cette source à l'AFP.
Sous le feu des critiques internationales et menacé de sanctions, le président Ianoukovitch avait annoncé mercredi soir une "trêve" après les violences qui ont fait 28 morts mardi.
L'avant-après de la place Maïdan
#Kiev's Independence Square before and after. Pic: @sonialena11 #Ukraine #euromaidan pic.twitter.com/7u0lOKLNpU
— Jack Stubbs (@jc_stubbs) February 20, 2014
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