Le président de la République Moncef Marzouki a gracié Jabeur Mejri "depuis quelques jours", dans "l'affaire principale". C'est ce qu'a affirmé le porte-parole de la présidence, Adnane Manser sur Shems FM, ce mercredi.
"En avril dernier, on a demandé le dossier judiciaire au ministère de la justice, celui-ci ne présentait qu'un seul mandat de dépôt (celui pour la publication des caricatures). Ces derniers jours, on a été surpris de découvrir l'existence d'une autre affaire (...) une affaire de droit commun" a ajouté le porte-parole de la présidence, dont la libération est ainsi remise en question.
Dans cette intervention, Adnene Manser a précisé que la grâce ne pouvait être effective que si tous les recours et affaires judiciaires en cours étaient définitivement entérinés.
Contactée par le HuffPost Maghreb, Henda Chennaoui, active au sein du Comité de soutien à Jabeur Mejri a affirmé que le détenu n'avait toujours pas été libéré à cause d'un autre mandat de dépôt émis à son encontre, pour une affaire de droit commun. Les détails concernant cette deuxième affaire restent encore flous.
Jabeur Mejri avait été condamné en 2012 à sept ans et demi de prison et 1200 dinars d'amende pour avoir publié des caricatures du prophète sur les réseaux sociaux et est détenu à la prison de Mahdia.
En décembre dernier, Moncef Marzouki s'était exprimé sur cette affaire lors d'une interview accordée à la BBC, en jugeant que ce dernier avait "porté atteinte au sacré". "Dans chaque pays il y a des choses sacrées, en France vous pouvez être jugé si vous niez l’holocauste des juifs par les nazis", a-t-il soutenu, justifiant l’incarcération de celui qui est considéré comme le premier prisonnier d’opinion depuis la révolution.
Lors de cet entretien, il avait laissé entendre qu’il saisirait la première occasion pour gracier Jabeur Mejri.
"En avril dernier, on a demandé le dossier judiciaire au ministère de la justice, celui-ci ne présentait qu'un seul mandat de dépôt (celui pour la publication des caricatures). Ces derniers jours, on a été surpris de découvrir l'existence d'une autre affaire (...) une affaire de droit commun" a ajouté le porte-parole de la présidence, dont la libération est ainsi remise en question.
Dans cette intervention, Adnene Manser a précisé que la grâce ne pouvait être effective que si tous les recours et affaires judiciaires en cours étaient définitivement entérinés.
Contactée par le HuffPost Maghreb, Henda Chennaoui, active au sein du Comité de soutien à Jabeur Mejri a affirmé que le détenu n'avait toujours pas été libéré à cause d'un autre mandat de dépôt émis à son encontre, pour une affaire de droit commun. Les détails concernant cette deuxième affaire restent encore flous.
Jabeur Mejri avait été condamné en 2012 à sept ans et demi de prison et 1200 dinars d'amende pour avoir publié des caricatures du prophète sur les réseaux sociaux et est détenu à la prison de Mahdia.
En décembre dernier, Moncef Marzouki s'était exprimé sur cette affaire lors d'une interview accordée à la BBC, en jugeant que ce dernier avait "porté atteinte au sacré". "Dans chaque pays il y a des choses sacrées, en France vous pouvez être jugé si vous niez l’holocauste des juifs par les nazis", a-t-il soutenu, justifiant l’incarcération de celui qui est considéré comme le premier prisonnier d’opinion depuis la révolution.
Lors de cet entretien, il avait laissé entendre qu’il saisirait la première occasion pour gracier Jabeur Mejri.
LIRE: 100 dessins pour appeler à la libération de Jabeur Mejri
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