Le nouveau Premier ministre tunisien Mehdi Jomaâ s'est voulu rassurant lundi soir face au "terrorisme", alors que quatre personnes, dont deux gendarmes, ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche par un groupe armé.
Rassurant
"Je vous rassure, le moral des forces de sécurité est fort. (...) Il y a une détermination" de leur part, a-t-il affirmé dans un bref point de presse retransmis par la télévision publique à l'issue d'une réunion du Conseil national de sécurité, à laquelle ont notamment participé le président Moncef Marzouki et le ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou.
"Les terroristes étaient conscients qu'aujourd'hui les circonstances étaient propices (à une stabilisation, ndlr) parce que nous étions parvenus à un consensus national, que la confiance était revenue chez les citoyens (...) et que les forces de l'ordre commençaient à maîtriser ces batailles contre les terroristes", a dit M Jomaa.
"Ces terroristes avaient un plan pour saper l'Etat (...). Ils veulent maintenant saper la confiance qui est revenue chez les citoyens, chez les investisseurs", a-t-il ajouté.
La Tunisie émerge tout juste d'une année tourmentée, marquée par l'assassinat de deux opposants de gauche et la mort dans des attaques attribuées à des jihadistes d'une vingtaine de soldats et de gendarmes.
L'adoption le 26 janvier d'une nouvelle Constitution, trois ans après la révolution, et la formation d'un gouvernement apolitique devant mener le pays vers des élections générales ont signé le début d'une sortie de crise.
"L'instabilité régionale est une chose avec laquelle nous devons apprendre à vivre", a encore dit M Jomaâ, en se félicitant que les Tunisiens aient "formé un seul rang" face aux attaques.
Le Premier ministre a reconnu que "les équipements manquent parfois et il faut que nous remédions à ces manques le plus tôt possible".
Les autorités tunisiennes ont récemment annoncé l'arrestation d'un suspect dans l'assassinat le 25 juillet 2013 du député Mohamed Brahmi, quelques jours après l'annonce de la mort, lors d'une opération antiterroriste, du tueur présumé de l'opposant Chokri Belaïd, tué le 6 février 2013.
Le ministère de l'Intérieur s'est félicité d'"opérations réussies". Les forces de l'ordre ont toutefois essuyé "des coups douloureux" ces dernières semaines, selon l'expression de la présidence de la République: quatre personnes, dont deux gendarmes, ont ainsi été tuées dans la nuit de samedi à dimanche par un groupe armé qui bloquait une route dans l'ouest du pays.
Rassurant
"Je vous rassure, le moral des forces de sécurité est fort. (...) Il y a une détermination" de leur part, a-t-il affirmé dans un bref point de presse retransmis par la télévision publique à l'issue d'une réunion du Conseil national de sécurité, à laquelle ont notamment participé le président Moncef Marzouki et le ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou.
"Les terroristes étaient conscients qu'aujourd'hui les circonstances étaient propices (à une stabilisation, ndlr) parce que nous étions parvenus à un consensus national, que la confiance était revenue chez les citoyens (...) et que les forces de l'ordre commençaient à maîtriser ces batailles contre les terroristes", a dit M Jomaa.
"Ces terroristes avaient un plan pour saper l'Etat (...). Ils veulent maintenant saper la confiance qui est revenue chez les citoyens, chez les investisseurs", a-t-il ajouté.
LIRE AUSSI:
- Embuscade meurtrière à Jendouba: Trois suspects tunisiens identifiés, selon les autorités
- "Blanchiment de terroristes", "actes de vengeance"... Les partis politiques condamnent
La Tunisie émerge tout juste d'une année tourmentée, marquée par l'assassinat de deux opposants de gauche et la mort dans des attaques attribuées à des jihadistes d'une vingtaine de soldats et de gendarmes.
L'adoption le 26 janvier d'une nouvelle Constitution, trois ans après la révolution, et la formation d'un gouvernement apolitique devant mener le pays vers des élections générales ont signé le début d'une sortie de crise.
"L'instabilité régionale est une chose avec laquelle nous devons apprendre à vivre", a encore dit M Jomaâ, en se félicitant que les Tunisiens aient "formé un seul rang" face aux attaques.
LIRE AUSSI: Médias et terrorisme: La difficile équation
Le Premier ministre a reconnu que "les équipements manquent parfois et il faut que nous remédions à ces manques le plus tôt possible".
Les autorités tunisiennes ont récemment annoncé l'arrestation d'un suspect dans l'assassinat le 25 juillet 2013 du député Mohamed Brahmi, quelques jours après l'annonce de la mort, lors d'une opération antiterroriste, du tueur présumé de l'opposant Chokri Belaïd, tué le 6 février 2013.
Le ministère de l'Intérieur s'est félicité d'"opérations réussies". Les forces de l'ordre ont toutefois essuyé "des coups douloureux" ces dernières semaines, selon l'expression de la présidence de la République: quatre personnes, dont deux gendarmes, ont ainsi été tuées dans la nuit de samedi à dimanche par un groupe armé qui bloquait une route dans l'ouest du pays.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.