INTERNATIONAL - L'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a annoncé lundi que l'influent Jang Song-Thaek, oncle du numéro un nord-coréen Kim Jong-Un, avait été limogé pour avoir commis "des actes criminels" et dirigé "une faction contre-révolutionnaire". Une information confirmée quelques heures plus tard par Pyongyang.
Cette annonce confirme une information donnée par le service de renseignement sud-coréen, qui avait déclaré le 3 décembre que ce haut responsable, considéré comme l'éminence grise du jeune Kim Jong-Un, avait été limogé. Le service sud-coréen avait aussi affirmé que deux des proches de Jang avaient été exécutés.
Fait rare, la télévision d'Etat nord-coréenne a diffusé des photos de cette arrestation, soulignant la soudaineté de la chute de celui considéré comme le numéro deux du régime.
Voici une de ces photos visibles sur Twitter :
Jang Song-Thaek a été relevé de toutes ses fonctions et de tous ses titres pour avoir créé une "base de pouvoir" visant à concurrencer la direction politique de la Corée du Nord, a affirmé KCNA.
Dans une déclaration diffusée par l'agence, le Parti communiste nord-coréen indique, après une réunion du bureau politique de son comité central, qu'il a "éliminé Jang et procédé à la purge de son groupe, car il ne pouvait plus continuer à assister à ses actions sans réagir".
Des "relations inappropriées" avec les femmes
"Le groupe de Jang Song-Thaek", poursuit la déclaration officielle, "a commis des actes factieux, contre-révolutionnaires et anti-parti" qui ont "entamé l'unité et la cohésion du Parti".
"Jang feignait de soutenir le Parti et le leader, mais il a été absorbé dans des actes factieux (...) et s'est engagé dans un double jeu derrière la scène", poursuit la déclaration. "Mu par son ambition politique, il a tenté d'accroître sa force et de renforcer sa base de pouvoir", poursuit le texte du Parti.
"Jang et ses partisans ont commis des actes criminels qui dépassent l'imagination et ils ont causé un mal énorme à notre parti et à notre révolution", affirme la déclaration officielle.
Par ailleurs, Jang entretenait des "relations inappropriées" avec les femmes et était devenu "affecté par le mode de vie capitaliste", poursuit le communiqué. "Malade idéologiquement, extrêmement oisif et nonchalant, il consommait des drogues et gaspillait des devises étrangères dans les casinos alors qu'il était soigné à l'étranger aux frais du parti", a détaillé KCNA.
Signe supplémentaire de la disgrâce de Jang Song-Thaek, la télévision étatique -la seule existante en Corée du Nord- a expurgé un documentaire sur le jeune dirigeant des séquences où figurait son oncle. Et toute information sur Jang, sa femme ou ses deux conseillers ont été retirées du site Internet de l'agence KCNA.
"En tant que voisin et ami de la République populaire démocratique de Corée, nous espérons y voir la stabilité, le développement économique et la joie de la population", a commenté lundi la Chine, seul allié de poids de la dynastie des Kim, ajoutant qu'"il (s'agissait) d'une affaire interne à la République populaire démocratique de Corée".
Cette annonce confirme une information donnée par le service de renseignement sud-coréen, qui avait déclaré le 3 décembre que ce haut responsable, considéré comme l'éminence grise du jeune Kim Jong-Un, avait été limogé. Le service sud-coréen avait aussi affirmé que deux des proches de Jang avaient été exécutés.
Fait rare, la télévision d'Etat nord-coréenne a diffusé des photos de cette arrestation, soulignant la soudaineté de la chute de celui considéré comme le numéro deux du régime.
Voici une de ces photos visibles sur Twitter :
Here's powerful Uncle Chang being arrested yesterday during the expanded KWP Politburo meeting. Thanks to Yonhap. pic.twitter.com/zHonhwdISt
— Daniel Pinkston (@dpinkston) 9 Décembre 2013
Jang Song-Thaek a été relevé de toutes ses fonctions et de tous ses titres pour avoir créé une "base de pouvoir" visant à concurrencer la direction politique de la Corée du Nord, a affirmé KCNA.
Dans une déclaration diffusée par l'agence, le Parti communiste nord-coréen indique, après une réunion du bureau politique de son comité central, qu'il a "éliminé Jang et procédé à la purge de son groupe, car il ne pouvait plus continuer à assister à ses actions sans réagir".
Des "relations inappropriées" avec les femmes
"Le groupe de Jang Song-Thaek", poursuit la déclaration officielle, "a commis des actes factieux, contre-révolutionnaires et anti-parti" qui ont "entamé l'unité et la cohésion du Parti".
"Jang feignait de soutenir le Parti et le leader, mais il a été absorbé dans des actes factieux (...) et s'est engagé dans un double jeu derrière la scène", poursuit la déclaration. "Mu par son ambition politique, il a tenté d'accroître sa force et de renforcer sa base de pouvoir", poursuit le texte du Parti.
"Jang et ses partisans ont commis des actes criminels qui dépassent l'imagination et ils ont causé un mal énorme à notre parti et à notre révolution", affirme la déclaration officielle.
Par ailleurs, Jang entretenait des "relations inappropriées" avec les femmes et était devenu "affecté par le mode de vie capitaliste", poursuit le communiqué. "Malade idéologiquement, extrêmement oisif et nonchalant, il consommait des drogues et gaspillait des devises étrangères dans les casinos alors qu'il était soigné à l'étranger aux frais du parti", a détaillé KCNA.
Signe supplémentaire de la disgrâce de Jang Song-Thaek, la télévision étatique -la seule existante en Corée du Nord- a expurgé un documentaire sur le jeune dirigeant des séquences où figurait son oncle. Et toute information sur Jang, sa femme ou ses deux conseillers ont été retirées du site Internet de l'agence KCNA.
"En tant que voisin et ami de la République populaire démocratique de Corée, nous espérons y voir la stabilité, le développement économique et la joie de la population", a commenté lundi la Chine, seul allié de poids de la dynastie des Kim, ajoutant qu'"il (s'agissait) d'une affaire interne à la République populaire démocratique de Corée".