Deux députés et membres du bureau exécutif de Nida Tounes, Chokri Yaïch et Jamel Gargouri, ainsi que quatre cadres de la région de Sfax (Mohammed Kamoun secrétaire général du bureau de Sfax 1, Mourad Jamal SG de Sfax 2, Lamia Sallami trésorière de Sfax 2 et Hamdi Ouanes SG adjoint de Sfax 2) ont annoncé collectivement dans une lettre datée du dimanche 8 décembre 2013 leur démission du parti. (Suite de l'article après la lettre de démission)
Le lettre de démission collective
Selon cette lettre, les raisons de leur démission se trouvent dans "la déviation du parti de son orientation initiale" - correspondant principalement au rassemblement des forces démocratiques - et dans le choix de la dépendance envers l'ancien régime à travers l'enrôlement massif de personnes "liées de façon documentée au système de corruption et de dictature" sur le plan national et régional.
Contacté par le HuffPost Maghreb, Chokri Yaïch nous a précisé que le problème réside dans la mise en place de "bureaux parallèles" dans les régions. Chokri Yaïch accuse Faouzi Elloumi d'abuser de sa fonction de président de la commission électorale du parti pour mettre en place des sous-commissions. Au niveau des régions, les sous-commissions rassembleraient des Rcdistes de premier plan et se comporteraient comme des bureaux régionaux. Yaïch a par ailleurs assuré que ce problème n'est pas limité à la région de Sfax, évoquant les cas des régions de Bizerte, Sousse et Kasserine qui se trouveraient dans la même situation.
Le président de la commission électorale, Faouzi Elloumi, n'a pas répondu à nos demandes d'éclaircissement concernant le conflit de compétences qui l'oppose à certains bureaux régionaux et les modalités de nomination des membres des sous-commissions.
Selon cette lettre, les raisons de leur démission se trouvent dans "la déviation du parti de son orientation initiale" - correspondant principalement au rassemblement des forces démocratiques - et dans le choix de la dépendance envers l'ancien régime à travers l'enrôlement massif de personnes "liées de façon documentée au système de corruption et de dictature" sur le plan national et régional.
Contacté par le HuffPost Maghreb, Chokri Yaïch nous a précisé que le problème réside dans la mise en place de "bureaux parallèles" dans les régions. Chokri Yaïch accuse Faouzi Elloumi d'abuser de sa fonction de président de la commission électorale du parti pour mettre en place des sous-commissions. Au niveau des régions, les sous-commissions rassembleraient des Rcdistes de premier plan et se comporteraient comme des bureaux régionaux. Yaïch a par ailleurs assuré que ce problème n'est pas limité à la région de Sfax, évoquant les cas des régions de Bizerte, Sousse et Kasserine qui se trouveraient dans la même situation.
Le président de la commission électorale, Faouzi Elloumi, n'a pas répondu à nos demandes d'éclaircissement concernant le conflit de compétences qui l'oppose à certains bureaux régionaux et les modalités de nomination des membres des sous-commissions.