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Fin des affrontements à Raoued: "Les fenêtres tremblaient à chaque détonation"

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Les échanges de tir ont cessé depuis midi.

Depuis lundi après midi, des affrontements opposaient les forces de sécurité tunisiennes et un groupe armé retranché dans une maison de la localité de Raoued-Plage à Hay El Dekhilia.

Mardi matin, le porte-parole du ministère de l'Intérieur a indiqué à l'AFP qu'un "garde nationale et entre deux et quatre terroristes" avaient été tués lors des affrontements. Selon un nouveau bilan dressé par MosaïqueFM, six membres du groupe armé et un Garde national auraient été tués.

Hamza habite tout près de la maison où ont eu lieu les affrontements.

"Depuis hier après-midi et jusqu'à aujourd'hui midi, nous n'avons pas eu de répit", raconte le jeune informaticien au HuffPost Maghreb. Des détonations et des explosions ont agrémenté sa nuit toutes les trente minutes. Pour sa famille et lui, "impossible de dormir, bien sûr".



"Les fenêtres tremblaient à chaque détonation"


Hamza se joint aux rumeurs qui courent dans le quartier depuis hier. La maison en question appartiendrait à des étrangers, mais il ne les connait pas personnellement. Il la pensait inhabitée, comme tant d'autres dans les alentours.

Il entendait les policiers demander faire appel par mégaphone aux hommes retranchés dans la maison. "Mais à chaque fois que les policiers prenaient la parole, les autres répondaient avec des coups de feu".

Selon MosaiqueFM, un des suspects aurait été arrêté. A la fin des affrontements, Hamza a vu une personne sortir de la maison.

A Raoued, "la vie continuait"


Les cafés et les magasins de Raoued sont restés ouverts, et les gens étaient dehors, raconte une autre habitante au HuffPost Maghreb. Elle habite plus loin. Mais, partout, les gens ne parlaient que de ça. Autant la vie continuait à l'intérieur, autant les barrages rendaient les sorties et les entrées quasiment impossible jusque tard dans la matinée.

"Je n'ai pu rentrer chez moi qu'à 23h hier. Aujourd'hui, nous ne pouvions pas aller au travail".


Toutes les routes menant à Raoued étaient bloquées par les forces de sécurité. Les contrôles s'étaient multipliés dans les alentours de la ville. Des journalistes du HuffPost Maghreb ont notamment assisté à l'arrestation d'un jeune homme qui marchait sur le trottoir de la route entre Raoued et Gammarth.

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