Dans une interview diffusée sur Nessma TV dimanche soir, le leader de Nida Tounes, Béji Caïed Essebsi a accusé le CPR, "qui ne participe pas au dialogue national", d'être la principale cause de son échec.
"Il y a eu un consensus total autour de la personne de Abdelkrim Zbidi, mais ce dernier a été refusé par la Présidence", a-t-il dénoncé.
Quand Béji Caïed Essebsi nie l'évidence...
Revenant sur le communiqué du Front du salut national (publié par Nida Tounes et le Front populaire en l'absence d'Al Joumhouri et d'Al Massar), Béji Caïed Essebsi a affirmé que le FSN n'a pas exprimé son refus pour la candidature de Jalloul Ayed.
Dans ce communiqué, le FSN avait pourtant condamné les campagnes médiatiques opérées en faveur d'un candidat, faisant allusion aux déclarations d'Afek Tounes et de l'Alliance démocratique soutenant Jalloul Ayed. Le même communiqué précisait que le candidat idéal ne devait pas faire l'objet de "soupçons de corruption".
Belgacem Ayari, secrétaire adjoint de l'UGTT, avait lui-même affirmé qu'une partie de l'opposition avait refusé ce candidat et que, pour cette raison, le dialogue avait été retardé.
Les soupçons de corruption avaient été par la suite exprimés par des responsables du Front populaire à l'encontre de M. Ayed.
Malgré cela, Béji Caïed Essebsi soutient qu'aucun refus n'a été exprimé. "Vous n'avez pas lu le communiqué. Nous n'avons jamais dit que nous étions contre qui que ce soit et dans tous les cas, personnellement, je ne suis contre personne", lance-t-il à la journaliste de Nessma TV.
L'Assemblée n'a plus aucune légitimité
Béji Caïed Essebsi a en outre affirmé, lors de cet entretien, que l'Assemblée nationale constituante n'avait pas le droit de prolonger son mandat, fixé à un an, et qu'elle est de fait illégitime à l'heure actuelle. "Mais comme c'est une instance qui existe, nous pouvons la garder et la renforcer par une légitimité consensuelle", a-t-il indiqué.
Le leader de Nida Tounes a ainsi plaidé pour la création d'un Conseil d'Etat dans lequel seraient représentés entre autres le principal syndicat ouvrier, l'UGTT et le patronat, l'UTICA. "Cela suppose que l'Assemblée, comme la présidence de la République aient un rôle secondaire et que la souveraineté soit attribuée à ce conseil", a-t-il précisé.
Béji Caïed Essebsi a enfin affirmé que les problème liés au terrorisme et à l'insécurité devaient être résolus afin de pouvoir redresser la situation économique. "Le pays est au bord de la faillite", a-t-il prévenu.
"Il y a eu un consensus total autour de la personne de Abdelkrim Zbidi, mais ce dernier a été refusé par la Présidence", a-t-il dénoncé.
Quand Béji Caïed Essebsi nie l'évidence...
Revenant sur le communiqué du Front du salut national (publié par Nida Tounes et le Front populaire en l'absence d'Al Joumhouri et d'Al Massar), Béji Caïed Essebsi a affirmé que le FSN n'a pas exprimé son refus pour la candidature de Jalloul Ayed.
Dans ce communiqué, le FSN avait pourtant condamné les campagnes médiatiques opérées en faveur d'un candidat, faisant allusion aux déclarations d'Afek Tounes et de l'Alliance démocratique soutenant Jalloul Ayed. Le même communiqué précisait que le candidat idéal ne devait pas faire l'objet de "soupçons de corruption".
LIRE: Bataille médiatique autour de Jalloul Ayed... L'opposition se divise et demande le report de l'annonce
Belgacem Ayari, secrétaire adjoint de l'UGTT, avait lui-même affirmé qu'une partie de l'opposition avait refusé ce candidat et que, pour cette raison, le dialogue avait été retardé.
Les soupçons de corruption avaient été par la suite exprimés par des responsables du Front populaire à l'encontre de M. Ayed.
Malgré cela, Béji Caïed Essebsi soutient qu'aucun refus n'a été exprimé. "Vous n'avez pas lu le communiqué. Nous n'avons jamais dit que nous étions contre qui que ce soit et dans tous les cas, personnellement, je ne suis contre personne", lance-t-il à la journaliste de Nessma TV.
L'Assemblée n'a plus aucune légitimité
Béji Caïed Essebsi a en outre affirmé, lors de cet entretien, que l'Assemblée nationale constituante n'avait pas le droit de prolonger son mandat, fixé à un an, et qu'elle est de fait illégitime à l'heure actuelle. "Mais comme c'est une instance qui existe, nous pouvons la garder et la renforcer par une légitimité consensuelle", a-t-il indiqué.
Le leader de Nida Tounes a ainsi plaidé pour la création d'un Conseil d'Etat dans lequel seraient représentés entre autres le principal syndicat ouvrier, l'UGTT et le patronat, l'UTICA. "Cela suppose que l'Assemblée, comme la présidence de la République aient un rôle secondaire et que la souveraineté soit attribuée à ce conseil", a-t-il précisé.
Béji Caïed Essebsi a enfin affirmé que les problème liés au terrorisme et à l'insécurité devaient être résolus afin de pouvoir redresser la situation économique. "Le pays est au bord de la faillite", a-t-il prévenu.