Le chef du gouvernement tunisien Mehdi Jomâa a achevé dimanche soir à Alger sa première visite à l'étranger depuis sa récente nomination, après avoir rencontré les plus hauts dirigeants algériens dont le président Abdelaziz Bouteflika, a rapporté l'agence de presse nationale APS.
L'audience avec le chef de l'Etat, d'une durée d'environ deux heures alors que M. Bouteflika reste affaibli des suites d'un AVC, s'est déroulée en présence du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et son homologue tunisien, Monji Hamdi, selon la même source.
En novembre dernier, M. Bouteflika avait reçu le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, pour discuter de la formation d'un nouveau gouvernement en Tunisie, ce qui fut fait le 29 janvier avec l'avènement d'un cabinet d'indépendants dirigé par M.Jomâa pour succéder à l'équipe dominée par Ennahdha.
Le nouveau chef du gouvernement tunisien Mehdi Jomâa avait déclaré samedi soir que "la sécurité de l'Algérie est celle de la Tunisie et vice-versa" en faisant état d'un important partenariat sécuritaire entre les deux pays.
En mars 2011, à peine deux mois après la chute de Zine El Abidine Ben Ali, le Premier ministre du gouvernement provisoire Béji Caid Essebsi avait insisté sur les grandes lignes diplomatiques.
"L'Algérie et la Tunisie ont une histoire, une lutte et une coopération communes", avait-il alors déclaré à la presse, insistant sur des relations "naturelles et profondes". Un effort d'apaisement dans les règles étant donné la suspicion algérienne autour des changements en Tunisie.
Deux ans plus tard, Ali Larayedh, fraîchement nommé Premier ministre après son passage au ministère de l'Intérieur, prend à son tour la direction d'Alger. Il y rencontre son homologue Abdelmalek Sellal. Le ton a changé. La "coopération sécuritaire" y a "occupé une grande partie des entretiens", rapporte alors le communiqué commun. Ali Larayedh assure alors que la sécurité de la Tunisie est liée à celle de l'Algérie.
Les images de la visite de Mehdi Jomâa filmée par l'APS
Dans un discours à l'Assemblée nationale constituante le jour de sa prise de fonction, M. Jomaâ avait estimé que la lutte contre le "terrorisme" et la relance de l'économie étaient les principaux défis pour la tenue de législatives et d'une présidentielle dans l'année.
Alger et Tunis avaient annoncé en août le renforcement de leur coopération antiterroriste notamment pour neutraliser un groupe lié à Al-Qaïda que l'armée tunisienne pourchassait près de la frontière.
L'audience avec le chef de l'Etat, d'une durée d'environ deux heures alors que M. Bouteflika reste affaibli des suites d'un AVC, s'est déroulée en présence du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et son homologue tunisien, Monji Hamdi, selon la même source.
En novembre dernier, M. Bouteflika avait reçu le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, pour discuter de la formation d'un nouveau gouvernement en Tunisie, ce qui fut fait le 29 janvier avec l'avènement d'un cabinet d'indépendants dirigé par M.Jomâa pour succéder à l'équipe dominée par Ennahdha.
M. Jomâa était arrivé samedi soir à Alger pour une visite de travail et d'amitié. Peu avant son départ, il a évoqué auprès de l'APS le soutien "ferme" de l'Algérie à son pays et la "solidité" des relations des deux pays, notamment en matière d'échanges économiques et sur la sécurité. Mais aucune information n'a filtré sur ce second chapitre des discussions.
Le nouveau chef du gouvernement tunisien Mehdi Jomâa avait déclaré samedi soir que "la sécurité de l'Algérie est celle de la Tunisie et vice-versa" en faisant état d'un important partenariat sécuritaire entre les deux pays.
En mars 2011, à peine deux mois après la chute de Zine El Abidine Ben Ali, le Premier ministre du gouvernement provisoire Béji Caid Essebsi avait insisté sur les grandes lignes diplomatiques.
"L'Algérie et la Tunisie ont une histoire, une lutte et une coopération communes", avait-il alors déclaré à la presse, insistant sur des relations "naturelles et profondes". Un effort d'apaisement dans les règles étant donné la suspicion algérienne autour des changements en Tunisie.
Deux ans plus tard, Ali Larayedh, fraîchement nommé Premier ministre après son passage au ministère de l'Intérieur, prend à son tour la direction d'Alger. Il y rencontre son homologue Abdelmalek Sellal. Le ton a changé. La "coopération sécuritaire" y a "occupé une grande partie des entretiens", rapporte alors le communiqué commun. Ali Larayedh assure alors que la sécurité de la Tunisie est liée à celle de l'Algérie.
Dans un discours à l'Assemblée nationale constituante le jour de sa prise de fonction, M. Jomaâ avait estimé que la lutte contre le "terrorisme" et la relance de l'économie étaient les principaux défis pour la tenue de législatives et d'une présidentielle dans l'année.
Alger et Tunis avaient annoncé en août le renforcement de leur coopération antiterroriste notamment pour neutraliser un groupe lié à Al-Qaïda que l'armée tunisienne pourchassait près de la frontière.
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