Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mercredi avoir débloqué 506 millions de dollars de prêts en faveur de
la Tunisie après plusieurs mois de retard lié à l'instabilité politique dans le pays. "Après la formation du gouvernement de Mehdi Jomâa et l'adoption de la Constitution, toutes les conditions étaient réunies" a déclaré ce matin sur Express FM, Chedly Ayari, gouverneur de la Banque Centrale.
Dans un très bref communiqué, le conseil d'administration du FMI, qui représente ses 188 Etats-membres, indique avoir donné son feu vert à ce versement, dans le cadre du plan d'aide de 1,7 milliard de dollars accordé en juin au pays pour accompagner sa transition politique. Le décaissement de 824 millions de dinars (506 millions de dollars) se fera le 31 janvier selon M. Ayari, à "un taux d'intérêt de 1.17%" précise-t-il.
En raison de l'instabilité politique, le FMI, qui conditionne le déblocage de ses prêts à des audits économiques trimestriels, avait dû repousser ses versements, qui étaient prévus à la mi-septembre et à la mi-décembre. "Nous avons réussi à rétablir la dynamique de nos partenaires étrangers", s'est félicité Chedly Ayari. "Cette tranche concernait le budget de 2013 mais elle est restée suspendue. Ce n'était pas du tout facile de l'avoir, mais j'étais confiant". a-t-il dit. "Nous avons réussi à rétablir la dynamique de nos partenariats étrangers".
L'annonce intervient le jour même de l'entrée en fonction du nouveau gouvernement tunisien et deux jours après l'adoption d'une Constitution, dessinant une sortie de crise dans le pays, et ouvrant la voie à l'organisation d'élections.
Dans un communiqué publié en décembre, l'institution avait pointé la "longue gestation du processus de transition" depuis la chute du régime de Ben Ali en 2011 et "l'impact négatif" des violences, qui opposaient partisans et adversaires du gouvernement sur fond de grogne sociale. Le FMI estimait alors que l'économie tunisienne restait exposée à "d'importants risques", ajoutant que le produit intérieur brut du pays avait progressé de 3% en 2013.
la Tunisie après plusieurs mois de retard lié à l'instabilité politique dans le pays. "Après la formation du gouvernement de Mehdi Jomâa et l'adoption de la Constitution, toutes les conditions étaient réunies" a déclaré ce matin sur Express FM, Chedly Ayari, gouverneur de la Banque Centrale.
Dans un très bref communiqué, le conseil d'administration du FMI, qui représente ses 188 Etats-membres, indique avoir donné son feu vert à ce versement, dans le cadre du plan d'aide de 1,7 milliard de dollars accordé en juin au pays pour accompagner sa transition politique. Le décaissement de 824 millions de dinars (506 millions de dollars) se fera le 31 janvier selon M. Ayari, à "un taux d'intérêt de 1.17%" précise-t-il.
En raison de l'instabilité politique, le FMI, qui conditionne le déblocage de ses prêts à des audits économiques trimestriels, avait dû repousser ses versements, qui étaient prévus à la mi-septembre et à la mi-décembre. "Nous avons réussi à rétablir la dynamique de nos partenaires étrangers", s'est félicité Chedly Ayari. "Cette tranche concernait le budget de 2013 mais elle est restée suspendue. Ce n'était pas du tout facile de l'avoir, mais j'étais confiant". a-t-il dit. "Nous avons réussi à rétablir la dynamique de nos partenariats étrangers".
L'annonce intervient le jour même de l'entrée en fonction du nouveau gouvernement tunisien et deux jours après l'adoption d'une Constitution, dessinant une sortie de crise dans le pays, et ouvrant la voie à l'organisation d'élections.
Dans un communiqué publié en décembre, l'institution avait pointé la "longue gestation du processus de transition" depuis la chute du régime de Ben Ali en 2011 et "l'impact négatif" des violences, qui opposaient partisans et adversaires du gouvernement sur fond de grogne sociale. Le FMI estimait alors que l'économie tunisienne restait exposée à "d'importants risques", ajoutant que le produit intérieur brut du pays avait progressé de 3% en 2013.
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