Ça passe haut la main! Après avoir essuyé de vives critiques de la part d'une partie des députés, le gouvernement de Mehdi Jomaa a obtenu la confiance de 149 députés, dépassant ainsi la barre des deux tiers des membres de l'Assemblée vers 1h du matin. Il obtient ainsi 10 voix de plus que son prédécesseur, Ali Larayedh, en mars dernier. 24 élus se sont abstenus et 20 ont voté contre.
"Quand on sort d'une séance comme ça où les critiques étaient nourries, en général on en sort renforcé", s'est amusé Mehdi Jomaa dans une déclarations aux médias après le vote de confiance.
Avant le passage au vote, Mehdi Jomaa a répondu aux interrogations des députés qui sont intervenus tour à tour durant la journée, jusque tard dans la soirée.
"La Constitution telle que vous l'avez votée a eu un impact très positif sur la situation économique du pays. Et le fait de donner votre confiance à ce gouvernement sera également un message positif envoyé à nos partenaires", a assuré Mehdi Jomaa.
"Je n'est pas élaboré de programme parce que c'étai impossible dans le temps qui m'était imparti. J'ai fait une présentation des priorités qui devront être les nôtres pendant les prochains mois", a indiqué le nouveau Premier ministre, répondant ainsi à ceux qui réclamaient un programme plus détaillé.
D'autres élus ont évoqué leurs craintes de voir le gouvernement prolonger son mandat au-delà de la date limite fixée pour les élections. "Les dispositions transitoires sont claires, nous ne pouvons pas aller au-delà de l'année 2014. Ce n'est pas le gouvernement qui fixera la date des élections mais nous espérons qu'elles puissent se tenir au plus vite, pour stabiliser la situation du pays", a-t-il rassuré.
"Pour le fait que plusieurs ministres aient des diplômes étrangers, ce n'est pas une honte. Les Tunisiens où qu'ils soient restent Tunisiens et pour avoir vécu à l'étranger, je sais ce que c'est", a poursuivi le chef du gouvernement, en réponse aux critiques de Souad Abderrahim (Ennahdha) pour qui il s'agissait d'un message négatif envoyé aux diplômés des universités tunisiennes.
Il est enfin revenu sur les priorités économiques, indiquant que les prochaines dettes contractées par la Tunisie devraient être consacrées aux investissement. Pour le volet des nominations aux hautes fonctions administratives, il a précisé qu'elles concerneraient en priorité les gouverneurs et qu'elles seraient basées sur la compétence et la neutralité.
A la fin de la séance, Mustapha Ben Jaâfar a annoncé qu'un dialogue aura lieu tous les mois entre l'Assemblée et le gouvernement.
"Quand on sort d'une séance comme ça où les critiques étaient nourries, en général on en sort renforcé", s'est amusé Mehdi Jomaa dans une déclarations aux médias après le vote de confiance.
LIRE AUSSI: En attendant le vote de confiance, les critiques fusent contre le gouvernement de Mehdi Jomaa
Avant le passage au vote, Mehdi Jomaa a répondu aux interrogations des députés qui sont intervenus tour à tour durant la journée, jusque tard dans la soirée.
"La Constitution telle que vous l'avez votée a eu un impact très positif sur la situation économique du pays. Et le fait de donner votre confiance à ce gouvernement sera également un message positif envoyé à nos partenaires", a assuré Mehdi Jomaa.
"Je n'est pas élaboré de programme parce que c'étai impossible dans le temps qui m'était imparti. J'ai fait une présentation des priorités qui devront être les nôtres pendant les prochains mois", a indiqué le nouveau Premier ministre, répondant ainsi à ceux qui réclamaient un programme plus détaillé.
D'autres élus ont évoqué leurs craintes de voir le gouvernement prolonger son mandat au-delà de la date limite fixée pour les élections. "Les dispositions transitoires sont claires, nous ne pouvons pas aller au-delà de l'année 2014. Ce n'est pas le gouvernement qui fixera la date des élections mais nous espérons qu'elles puissent se tenir au plus vite, pour stabiliser la situation du pays", a-t-il rassuré.
"Pour le fait que plusieurs ministres aient des diplômes étrangers, ce n'est pas une honte. Les Tunisiens où qu'ils soient restent Tunisiens et pour avoir vécu à l'étranger, je sais ce que c'est", a poursuivi le chef du gouvernement, en réponse aux critiques de Souad Abderrahim (Ennahdha) pour qui il s'agissait d'un message négatif envoyé aux diplômés des universités tunisiennes.
Il est enfin revenu sur les priorités économiques, indiquant que les prochaines dettes contractées par la Tunisie devraient être consacrées aux investissement. Pour le volet des nominations aux hautes fonctions administratives, il a précisé qu'elles concerneraient en priorité les gouverneurs et qu'elles seraient basées sur la compétence et la neutralité.
A la fin de la séance, Mustapha Ben Jaâfar a annoncé qu'un dialogue aura lieu tous les mois entre l'Assemblée et le gouvernement.
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