Une rencontre sur l'examen de la composition du nouveau gouvernement, a lieu ce vendredi, entre le quartet parrainant le dialogue national et le futur chef de gouvernement, Mehdi Jomâa, a affirmé le vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, Ali Zeddini.
Dans une déclaration aux médias, à l'issue de l'assemblée générale du Dialogue national, Zeddini a affirmé que la séance reprendra à 20h00 pour passer en revue les résultats de la rencontre avec Mehdi Jomâa, rappelant que l'annonce de la composition du nouveau gouvernement aura lieu samedi.
L’opposition intransigeante sur la non-reconduction des ministres actuels
Concernant la formation du futur gouvernement, plusieurs dirigeants de l'opposition ont affirmé, vendredi, leur opposition au maintien de certains ministres du gouvernement Larayedh dans le prochain cabinet de Mehdi Jomaa. Ce maintien va l'encontre des dispositions de la feuille de route et des compromis conclus entre le quartet et les partis participant au Dialogue national, ont-ils souligné, vendredi à l'agence TAP.
Samir Taïeb, porte-parole du parti Al-Massar, a indiqué que son parti ne soutiendra point le gouvernement de Mehdi Jomaa s'il comptait des ministres du cabinet sortant.
"La situation actuelle nécessite de rompre définitivement avec le gouvernement Larayedh et requiert la formation d'un cabinet de compétences indépendantes", a-t-il soutenu en ajoutant, "garder d'anciens ministres à des postes clés tels que les départements de l'Intérieur et des Communications qui ont un rapport direct avec les élections, est "un point négatif" qu'on ne peut tolérer."
Pour sa part, Zied Lakhdhar, dirigeant du Front populaire et secrétaire général du Parti des Patriotes démocrates unifié, a appelé le quartet, parrain du Dialogue national, à exiger le respect de la feuille de route. Le Front populaire, a-t-il soutenu, refuse le maintien de ministres du gouvernement Larayedh pour refaire un "gouvernement de la Troika 3".
Seul un gouvernement de compétences indépendantes, objet de consensus, est habilité à faire sortir le pays de la crise, a-t-il estimé.
De son côté, le secrétaire général de Nidaa Tounes, Taïeb Baccouche, qualifie de grosse "erreur" le fait de garder des ministres du gouvernement Larayedh, affirmant la nécessité de respecter les dispositions de la feuille de route, objet d'un large consensus.
Issam Cheebi, porte-parole d'Al-Joumhouri, estime, pour sa part, que le maintien de certains ministres du gouvernement Larayedh dans le cabinet Jomaa lui ferait perdre "un large appui indispensable à sa réussite". Selon lui, le futur gouvernement doit être composé de ministres technocrates et indépendants, censés s'employer à la révision de la loi de finances, à la neutralité de l'administration et au rétablissement de la sécurité.
Dans une déclaration aux médias, à l'issue de l'assemblée générale du Dialogue national, Zeddini a affirmé que la séance reprendra à 20h00 pour passer en revue les résultats de la rencontre avec Mehdi Jomâa, rappelant que l'annonce de la composition du nouveau gouvernement aura lieu samedi.
L’opposition intransigeante sur la non-reconduction des ministres actuels
Concernant la formation du futur gouvernement, plusieurs dirigeants de l'opposition ont affirmé, vendredi, leur opposition au maintien de certains ministres du gouvernement Larayedh dans le prochain cabinet de Mehdi Jomaa. Ce maintien va l'encontre des dispositions de la feuille de route et des compromis conclus entre le quartet et les partis participant au Dialogue national, ont-ils souligné, vendredi à l'agence TAP.
Samir Taïeb, porte-parole du parti Al-Massar, a indiqué que son parti ne soutiendra point le gouvernement de Mehdi Jomaa s'il comptait des ministres du cabinet sortant.
"La situation actuelle nécessite de rompre définitivement avec le gouvernement Larayedh et requiert la formation d'un cabinet de compétences indépendantes", a-t-il soutenu en ajoutant, "garder d'anciens ministres à des postes clés tels que les départements de l'Intérieur et des Communications qui ont un rapport direct avec les élections, est "un point négatif" qu'on ne peut tolérer."
Pour sa part, Zied Lakhdhar, dirigeant du Front populaire et secrétaire général du Parti des Patriotes démocrates unifié, a appelé le quartet, parrain du Dialogue national, à exiger le respect de la feuille de route. Le Front populaire, a-t-il soutenu, refuse le maintien de ministres du gouvernement Larayedh pour refaire un "gouvernement de la Troika 3".
Seul un gouvernement de compétences indépendantes, objet de consensus, est habilité à faire sortir le pays de la crise, a-t-il estimé.
De son côté, le secrétaire général de Nidaa Tounes, Taïeb Baccouche, qualifie de grosse "erreur" le fait de garder des ministres du gouvernement Larayedh, affirmant la nécessité de respecter les dispositions de la feuille de route, objet d'un large consensus.
Issam Cheebi, porte-parole d'Al-Joumhouri, estime, pour sa part, que le maintien de certains ministres du gouvernement Larayedh dans le cabinet Jomaa lui ferait perdre "un large appui indispensable à sa réussite". Selon lui, le futur gouvernement doit être composé de ministres technocrates et indépendants, censés s'employer à la révision de la loi de finances, à la neutralité de l'administration et au rétablissement de la sécurité.
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