INTERNATIONAL- La Tunisie est opposée à toute intervention militaire chez son voisin libyen après l'appel en ce sens de l'Egypte, a dit mercredi le Premier ministre Habib Essid dont le pays craint d'être déstabilisé par le chaos en Libye.
"La principale raison de la situation que nous voyons aujourd'hui (en Libye) a été une intervention militaire (occidentale contre le régime de Mouammar Kadhafi), c'est pourquoi notre position est claire", a-t-il souligné.
Tunis s'oppose ainsi à la décision du Caire de demander au Conseil de sécurité de l'ONU une résolution pour l'intervention militaire d'une coalition internationale.
La Tunisie, frontalière de la Libye, craint d'être déstabilisée par les combats entre milices rivales qui ont plongé son voisin dans le chaos, et milite pour un dialogue national entre les différentes factions libyennes.
Outre la peur de voir des groupes djihadistes passer la frontière, les autorités craignent un afflux de réfugiés massifs, comme lors du conflit de 2011.
Le sud tunisien vit pour une large part du commerce et de la contrebande, en particulier de carburant, avec la Libye.
"Nous sommes toujours opposés à une intervention militaire, la seule solution est une solution politique", a déclaré lors d'un point de presse M. Essid, qui a pris ses fonctions début février.
"La principale raison de la situation que nous voyons aujourd'hui (en Libye) a été une intervention militaire (occidentale contre le régime de Mouammar Kadhafi), c'est pourquoi notre position est claire", a-t-il souligné.
Tunis s'oppose ainsi à la décision du Caire de demander au Conseil de sécurité de l'ONU une résolution pour l'intervention militaire d'une coalition internationale.
La Tunisie, frontalière de la Libye, craint d'être déstabilisée par les combats entre milices rivales qui ont plongé son voisin dans le chaos, et milite pour un dialogue national entre les différentes factions libyennes.
Outre la peur de voir des groupes djihadistes passer la frontière, les autorités craignent un afflux de réfugiés massifs, comme lors du conflit de 2011.
Le sud tunisien vit pour une large part du commerce et de la contrebande, en particulier de carburant, avec la Libye.
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