De nombreux pays à travers le Moyen-Orient ont fermement condamné lundi la décapitation en Libye d'Egyptiens coptes, montrée dans une vidéo du groupe Etat islamique et qualifiée d'acte "lâche et odieux" par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Le Président Béji Caïd Essebsi a dénoncé dans un communiqué un "acte criminel qui n'a rien à voir avec l'islam". "Je vous assure de nouveau de notre entière solidarité avec la République d'Egypte dans la confrontation du terrorisme odieux", a-t-il dit à l'adresse de son homologue égyptien.
Les Emirats arabes unis, l'un des principaux bailleurs de fonds du régime du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, ont ainsi dénoncé un "crime odieux" et assuré "mettre tous leurs moyens au service de l'Egypte pour éradiquer le terrorisme".
Dans un communiqué, le ministre émirati des Affaires étrangères, cheikh Abdallah Ben Zayed Al-Nahyane, a aussi souligné "la nécessité de soutenir le gouvernement légitime libyen", reconnu internationalement, dans "ses efforts pour rétablir son autorité sur l'ensemble du territoire libyen".
L'an dernier, les Emirats avaient mené, depuis le territoire égyptien, des raids aériens en Libye dans une tentative d'empêcher la capitale Tripoli de tomber aux mains de milices, notamment islamistes, selon des responsables américains.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi fin 2011, la Libye s'est en effet enfoncée dans l'anarchie, subissant la montée en puissance de milices composées d'ex-rebelles qui font aujourd'hui la loi dans les principales villes.
Deux gouvernements et deux Parlements se disputent la légitimité dans ce pays au bord de la banqueroute, en raison de la chute de ses recettes pétrolières, et où l'ONU tente de maintenir un dialogue politique malgré l'escalade des violences.
Les Nations unies, via les membres du Conseil de sécurité, ont affirmé lundi que les "actes de barbarie" de l'EI "ne les intimideront pas mais renforceront leur détermination" à combattre les jihadistes.
En Iran, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères a "condamné vivement le crime inhumain du groupe terroriste takfiri (extrémiste sunnite, ndlr) Daech", utilisant un acronyme en arabe de l'EI.
À Ryad, le Conseil des ministres saoudien a exprimé sa "vive condamnation du crime perpétré par le groupe terroriste (EI)" alors que le Qatar, dont les relations avec le régime de M. Sissi n'ont pas toujours été au beau fixe, a exprimé sa "solidarité avec le peuple égyptien".
L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah, a stigmatisé dans un message à M. Sissi "un crime odieux, sans rapport avec une quelconque religion" tandis que le roi de Bahreïn a dénoncé un acte "ignoble", "contraire à toutes les religions".
Le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa a réaffirmé l'engagement de Bahreïn à "participer avec la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme", son pays venant de déployer des avions de combat en Jordanie pour soutenir ce pays dans les frappes contre l'EI en Syrie et en Irak, où ce groupe ultra-radical occupe de vastes territoires.
En Jordanie, dont un pilote participant à la coalition internationale antijihadistes a été brûlé vif par l'EI, le roi Abdallah II a appelé le président égyptien pour dénoncer un "crime odieux (...) sans aucun rapport avec l'islam et contraire à toutes les valeurs humaines".
En Cisjordanie occupée, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré trois jours de deuil après ces décapitations.
Le Hamas a lui dénoncé un "crime atroce qui souille l'image de l'islam (...) en détruisant les relations entre les Arabes musulmans et chrétiens qui vivent ensemble dans nos pays depuis des siècles".
À Rome, le pape François a jugé que les victimes égyptiennes de l'EI avaient été assassinées "pour le seul fait d'être chrétiens", les qualifiant de "martyrs".
Le Président Béji Caïd Essebsi a dénoncé dans un communiqué un "acte criminel qui n'a rien à voir avec l'islam". "Je vous assure de nouveau de notre entière solidarité avec la République d'Egypte dans la confrontation du terrorisme odieux", a-t-il dit à l'adresse de son homologue égyptien.
Les Emirats arabes unis, l'un des principaux bailleurs de fonds du régime du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, ont ainsi dénoncé un "crime odieux" et assuré "mettre tous leurs moyens au service de l'Egypte pour éradiquer le terrorisme".
Dans un communiqué, le ministre émirati des Affaires étrangères, cheikh Abdallah Ben Zayed Al-Nahyane, a aussi souligné "la nécessité de soutenir le gouvernement légitime libyen", reconnu internationalement, dans "ses efforts pour rétablir son autorité sur l'ensemble du territoire libyen".
L'an dernier, les Emirats avaient mené, depuis le territoire égyptien, des raids aériens en Libye dans une tentative d'empêcher la capitale Tripoli de tomber aux mains de milices, notamment islamistes, selon des responsables américains.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi fin 2011, la Libye s'est en effet enfoncée dans l'anarchie, subissant la montée en puissance de milices composées d'ex-rebelles qui font aujourd'hui la loi dans les principales villes.
Deux gouvernements et deux Parlements se disputent la légitimité dans ce pays au bord de la banqueroute, en raison de la chute de ses recettes pétrolières, et où l'ONU tente de maintenir un dialogue politique malgré l'escalade des violences.
Les Nations unies, via les membres du Conseil de sécurité, ont affirmé lundi que les "actes de barbarie" de l'EI "ne les intimideront pas mais renforceront leur détermination" à combattre les jihadistes.
En Iran, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères a "condamné vivement le crime inhumain du groupe terroriste takfiri (extrémiste sunnite, ndlr) Daech", utilisant un acronyme en arabe de l'EI.
À Ryad, le Conseil des ministres saoudien a exprimé sa "vive condamnation du crime perpétré par le groupe terroriste (EI)" alors que le Qatar, dont les relations avec le régime de M. Sissi n'ont pas toujours été au beau fixe, a exprimé sa "solidarité avec le peuple égyptien".
L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah, a stigmatisé dans un message à M. Sissi "un crime odieux, sans rapport avec une quelconque religion" tandis que le roi de Bahreïn a dénoncé un acte "ignoble", "contraire à toutes les religions".
Le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa a réaffirmé l'engagement de Bahreïn à "participer avec la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme", son pays venant de déployer des avions de combat en Jordanie pour soutenir ce pays dans les frappes contre l'EI en Syrie et en Irak, où ce groupe ultra-radical occupe de vastes territoires.
En Jordanie, dont un pilote participant à la coalition internationale antijihadistes a été brûlé vif par l'EI, le roi Abdallah II a appelé le président égyptien pour dénoncer un "crime odieux (...) sans aucun rapport avec l'islam et contraire à toutes les valeurs humaines".
En Cisjordanie occupée, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré trois jours de deuil après ces décapitations.
Le Hamas a lui dénoncé un "crime atroce qui souille l'image de l'islam (...) en détruisant les relations entre les Arabes musulmans et chrétiens qui vivent ensemble dans nos pays depuis des siècles".
À Rome, le pape François a jugé que les victimes égyptiennes de l'EI avaient été assassinées "pour le seul fait d'être chrétiens", les qualifiant de "martyrs".
LIRE AUSSI: Egyptiens coptes décapités: Al-Sissi s'attaque aux positions de Daech en Libye
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