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Saint-Valentin : arrêtez de chercher l'âme sœur, c'est dans notre nature de nous contenter d'une personne "acceptable"

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VIE DE COUPLE - Cette fois c'est sûr, c'est votre âme sœur. D'ailleurs, en ce 14 février, jour de la Saint-Valentin, vous comptez bien marquer le coup.

Mais comment savez-vous que c'est le bon (ou la bonne)?

La science n'est pas timorée sur ce sujet, les études se suivent et ne se ressemblent pas, même si elles tendent à montrer que la personne parfaite n'est qu'un doux rêve. Au risque de vous décevoir, si vous attendez cette personne, de récentes recherches montrent qu'il vaut mieux se contenter d'une personne qui est "acceptable".

Publiée début février dans la revue Scientific Reports, cette étude montre que c'est dans notre nature de nous tourner vers une "valeur sûre" quand les enjeux sont importants. Et par enjeu important, il faut notamment entendre, du point de vue de l'évolution, l'accouplement.

Les chercheurs, de l'université d'Etat du Michigan, ont utilisé un modèle informatique leur permettant de retracer, à travers des milliers de générations dans l'évolution, comment nous choisissons notre compagnon. A-t-on toujours attendu l'âme sœur ou plutôt parié sur une personne qui nous faisait moins rêver mais qui, au moins, était bien réelle?

Une question d'accouplement

"Les hommes primitifs étaient probablement obligés de parier sur le fait qu'ils allaient ou non trouver un meilleur partenaire", explique Chris Adami, professeur de microbiologie et de génétique moléculaire, co-auteur de l'étude. "Ils pouvaient choisir de s'accoupler soit avec le premier compagnon, potentiellement inférieur, en prenant le risque d'avoir une moins bonne progéniture, ou alors ils pouvaient attendre que M. ou Mme Parfaite arrive dans les parages. S'ils choisissaient d'attendre, ils risquaient de ne jamais s'accoupler."

Plusieurs variables influençant les comportements des organismes devant prendre une décision risquée ont été prises en compte. Ce que les auteurs de l'étude ont découvert, c'est que l'une de ces variables est plus importante que les autres: la taille du groupe dans lequel on vit. Dans un petit groupe, c'est-à-dire de moins de 150 personnes, on serait plutôt contre le risque d'attendre l'homme ou la femme parfaite. C'était le cas dans les sociétés primitives.

Vous vous dites alors sûrement qu'aujourd'hui, nous sommes des millions de personnes sur terre, qu'on peut donc se permettre d'attendre l'âme sœur. Mais non! "Nous avons trouvé que c'est vraiment la taille du groupe, pas la taille de la population totale, qui importe dans l'évaluation du risque à prendre", explique Hintze, co-auteur de l'étude.

En petit groupe, on ne prend pas le risque d'attendre

Réfléchissons-y: nous sommes certainement très peu à avoir un groupe (famille, amis, collègues) de plus de 150 personnes. Si l'on veut s'assurer d'avoir une descendance, il y a donc fort à parier qu'on n'attendra pas la personne de nos rêves, et qu'on se contentera de quelqu'un de "correct".

"Un individu pourrait attendre le compagnon parfait mais prendre le risque de faire chou blanc et de n'avoir aucune descendance", précise Adami. "Se positionner tôt pour le pari le plus sûr vous donne un avantage du point de vue de l'évolution, si vous vivez en petit groupe."

Néanmoins, tout le monde a une manière différente de gérer ces questions. "Nous n'évoluons pas tous de la même manière. L'évolution crée une diversité dans notre acceptation du risque, donc vous voyez certaines personnes qui sont plus susceptibles de prendre de plus gros risques que les autres. Nous voyons le même phénomène dans nos simulations" informatiques.

Quelques mois plus tôt, une étude publiée dans le Journal of Experimental Social Psychology montrait, elle, que les personnes qui se pensent "faits l'un pour l'autre", ont bien plus de difficultés que les autres à surmonter les obstacles quand ils se présentent.

Evidemment, nous sommes les premiers à vouloir malgré tout croire que notre Amour Parfait existe, là, quelque part. Alors oublions la science au moins aujourd'hui, et regardons quels sont les signes qui montrent qu'il est le bon, ou qu'elle est la bonne.



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