Après avoir sanctionné la Tunisie et le Maroc, à l'issue d'une CAN émaillée de nombreux incidents, la Confédération africaine de football (CAF) compte supprimer la limite d'âge pour ses dirigeants.
Selon un responsable ghanéen, interrogé à Malabo (Guinée Equatoriale), cette décision pourrait permettre l'actuel président Issa Hayatou de présenter sa candidature en 2017.
Le Camerounais Issa Hayatou, 68 ans, est à la tête de la CAF depuis 1987. Il a été élu en 2013 pour un septième mandat consécutif. La règle de la limite d'âge lui barrerait la route d'un huitième mandat en 2017.
Lors de la précédente élection en 2013, l'Ivoirien Jacques Anouma n'avait pas pu se présenter contre M. Hayatou, en raison de ce même règlement.
Avant même que l'amendement ne soit voté, certains internautes dénoncent déjà l'attitude des présidents des fédérations.
Selon un responsable ghanéen, interrogé à Malabo (Guinée Equatoriale), cette décision pourrait permettre l'actuel président Issa Hayatou de présenter sa candidature en 2017.
"La Fifa n'a plus de limite d'âge pour les membres de son comité, la CAF souhaite ainsi aligner son règlement" sur celui de la Fifa, a expliqué lundi Kwesi Nyantaki, membre ghanéen du comité exécutif de la CAF.
Jusqu'à présent, le règlement de la CAF interdit à une personne de plus de 70 ans de se porter candidat pour devenir membre du comité exécutif. La proposition de supprimer cette limite d'âge sera présentée au prochain congrès de la CAF au Caire, les 7 et 8 avril.
Le Camerounais Issa Hayatou, 68 ans, est à la tête de la CAF depuis 1987. Il a été élu en 2013 pour un septième mandat consécutif. La règle de la limite d'âge lui barrerait la route d'un huitième mandat en 2017.
Lors de la précédente élection en 2013, l'Ivoirien Jacques Anouma n'avait pas pu se présenter contre M. Hayatou, en raison de ce même règlement.
Avant même que l'amendement ne soit voté, certains internautes dénoncent déjà l'attitude des présidents des fédérations.
Ce sont eux, en majorité, qui le maintiennent au pouvoir en votant des textes liberticides (cf élections 2012). Ce cirque n'a que trop duré.
— Mansour Loum (@Mansour_Loum) 10 Février 2015
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