Ce début de semaine a été marqué par l'indignation de la société civile et des partis politiques après les événements survenus dans le Sud de pays. Les 7 et 8 février de violents affrontements ont en effet opposé citoyens et agents des forces de l'ordre à Dehiba (gouvernorat de Tataouine), une ville située à proximité de la frontière tuniso-libyenne.
Le bilan fait état d'un mort et de plusieurs blessés. Les agents de la garde nationale déployés sur place sont accusés d'avoir fait usage de balles réelles et de tirs de chevrotine.
Les partis politiques ayant commenté ces incidents ont été unanimes quant à la situation difficile de cette région et du besoin urgent de trouver des solutions à la précarité vécue par ses habitants.
Dans un communiqué conjoint, 5 partis politiques dont Ettakatol, Al Joumohouri et l'Alliance démocratique, ont affirmé leur soutien aux habitants du Sud et à leur droit de manifester pacifiquement.
Le mouvement Wafa de Abderraouf Ayadi a condamné le recours à la violence et l'usage de balles réelles par les forces de l'ordre, rappelant le droit de toutes les régions au développement juste et équitable et appelant le gouvernement à prendre des mesures en ce sens.
Ennahdha a pour sa part proposé de revoir la taxe de passage entre les deux pays voisins.
Dans une déclaration sur Express FM, Abdelkrim Harouni, ancien ministre du Transport et responsable au sein d'Ennahdha, a assuré que son parti refusait l'usage des tirs de chevrotine, aujourd'hui comme du temps de la Troika (alliance gouvernementale entre Ennahdha, Ettakatol et le CPR), en référence aux évènements de Siliana en 2012.
"Ceux qui instrumentalisaient ce type d'évènement dans le passé, on ne les retrouve plus aujourd'hui avec la même force", a-t-il dénoncé.
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Pour la "Mobilité du peuple des citoyens", mouvement initié par l'ancien président Moncef Marzouki, l'existence du commerce illégal de carburant n'est pas justifiable mais s'explique en tant qu'alternative à la pauvreté causée par la marginalisation historique de la région.
Le mouvement appelle les avocats à entamer des poursuites contre les personnes dans le système sécuritaire responsables des dérives constatées.
Les violences opposant les agents de sécurité et des manifestants avaient éclaté à Dehiba après la saisie d'essence de contrebande par les autorités, un trafic lucratif pour les habitants de la région qui vivent principalement du commerce, licite ou illicite, avec la Libye.
Le chef du gouvernement Habib Essid a ordonnée l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de la mort d'un manifestant et promis des mesures socioéconomiques spécifiques à la région.
Le bilan fait état d'un mort et de plusieurs blessés. Les agents de la garde nationale déployés sur place sont accusés d'avoir fait usage de balles réelles et de tirs de chevrotine.
Les partis politiques ayant commenté ces incidents ont été unanimes quant à la situation difficile de cette région et du besoin urgent de trouver des solutions à la précarité vécue par ses habitants.
Dans un communiqué conjoint, 5 partis politiques dont Ettakatol, Al Joumohouri et l'Alliance démocratique, ont affirmé leur soutien aux habitants du Sud et à leur droit de manifester pacifiquement.
Le mouvement Wafa de Abderraouf Ayadi a condamné le recours à la violence et l'usage de balles réelles par les forces de l'ordre, rappelant le droit de toutes les régions au développement juste et équitable et appelant le gouvernement à prendre des mesures en ce sens.
Ennahdha a pour sa part proposé de revoir la taxe de passage entre les deux pays voisins.
Dans une déclaration sur Express FM, Abdelkrim Harouni, ancien ministre du Transport et responsable au sein d'Ennahdha, a assuré que son parti refusait l'usage des tirs de chevrotine, aujourd'hui comme du temps de la Troika (alliance gouvernementale entre Ennahdha, Ettakatol et le CPR), en référence aux évènements de Siliana en 2012.
"Ceux qui instrumentalisaient ce type d'évènement dans le passé, on ne les retrouve plus aujourd'hui avec la même force", a-t-il dénoncé.
Pour la "Mobilité du peuple des citoyens", mouvement initié par l'ancien président Moncef Marzouki, l'existence du commerce illégal de carburant n'est pas justifiable mais s'explique en tant qu'alternative à la pauvreté causée par la marginalisation historique de la région.
Le mouvement appelle les avocats à entamer des poursuites contre les personnes dans le système sécuritaire responsables des dérives constatées.
Les violences opposant les agents de sécurité et des manifestants avaient éclaté à Dehiba après la saisie d'essence de contrebande par les autorités, un trafic lucratif pour les habitants de la région qui vivent principalement du commerce, licite ou illicite, avec la Libye.
Le chef du gouvernement Habib Essid a ordonnée l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de la mort d'un manifestant et promis des mesures socioéconomiques spécifiques à la région.
LIRE AUSSI: Dans le sud de la Tunisie, la contrebande d'essence libyenne demeure une activité lucrative et déstabilisatrice
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