L'affaire "SwissLeaks" touche aussi la Tunisie. Le site tunisien Inkyfada a publié des détails des comptes des tunisiens ouverts dans la banque HSBC et dont la somme globale des avoirs s'élève à 554 millions de dollars. Ces révélations viennent après que des médias comme Le Monde ont eu accès au listing soustrait par un informaticien, Hervé Falciani, ex-employé de la banque HSBC à Genève.
Mais ce sont des figures liées au régime Ben Ali qui se démarquent de ces listings. Belhassen Trabelsi, frère de Leila Trabelsi occupe la deuxième place des plus gros comptes tunisiens. A son crédit 22.083.648 dollars, sur une période qui s'étend de juin 2006 à 2007.
D'autres "membres du clan" sont concernées par ces comptes non assujettis à la réglementation tunisienne:
Montassar Maherzi, époux de Samira Trabelsi, soeur de Leila Trabelsi. Le montant du compte n'est pas mentionné.
Moncef el Materi, ancien haut officier de l’armée tunisienne et père de Sakhr El Materi, sans indication quant à la somme.
Outre ces figures de l'ancien régime, d'autres noms tunisiens sont cités parmi les 256 clients tunisiens:
Parmi ces noms, seulement deux ont accepté de répondre aux question d'Inkyfada: Samir Abdelli et Youssef Zarrouk.
M. Abdelli affirme qu’il était résident à Dubaï depuis l’époque des faits jusqu'à aujourd'hui. M. Zarrouk assure qu'il n'est pas résident en Tunisie et qu'il n'est assujetti ni au fisc tunisien, ni au fisc français.
Il est à signaler que les personnes citées dans les listing ne sont pas tous forcément entrés dans des pratiques illégales en ouvrant un compte chez HSBC.
Lire l'intégralité de l'article sur Inkyfada.com
"Les profils des clients sont divers : femme au foyer, retraité, commerçant, bijoutier, manager, employé de banque, médecin, négociant en diamant, journaliste, étudiant en pharmacie…", indique le site.
Mais ce sont des figures liées au régime Ben Ali qui se démarquent de ces listings. Belhassen Trabelsi, frère de Leila Trabelsi occupe la deuxième place des plus gros comptes tunisiens. A son crédit 22.083.648 dollars, sur une période qui s'étend de juin 2006 à 2007.
D'autres "membres du clan" sont concernées par ces comptes non assujettis à la réglementation tunisienne:
Le groupe bancaire britannique HSBC est accusé de complicité avec un système organisé d'évasion fiscale et de blanchiment d'argent. En 2012, le Sénat américain a indiqué dans un rapport que HSBC a fait prendre des risques au système financier américain en l'exposant à de possibles activités de blanchiment d'argent lié au trafic de drogue ou au financement du terrorisme.
Outre ces figures de l'ancien régime, d'autres noms tunisiens sont cités parmi les 256 clients tunisiens:
- Samir Abdelli, ex-candidat à l’élection présidentielle 2014. Selon Inkyfafa, son compte ouvert en juillet 2006, "ne semble avoir servi que dans le cadre d’une transaction bancaire unique d’un montant de 80.000 dollars".
- Saber Daboussi, trader tunisien basé en Suisse, et dont le plus haut montant enregistré en 2007 avoisine les 20.000.000 dollars.
- L'homme d’affaires Youssef Zarrouk. Son compte ouvert en juin 2006 a atteint 3.299.278 dollars.
- Temimi Kablouti, un algérien naturalisé tunisien en octobre 1998 travaillant dans le secteur audiovisuel. Son compte, ouvert en novembre 1998, est estimé à plus de 5.000 000.dollars.
- Slim Bourricha, fabricant de yacht franco-tunisien a ouvert un compte en 2002, présentant un solde de 957.806 dollars.
Parmi ces noms, seulement deux ont accepté de répondre aux question d'Inkyfada: Samir Abdelli et Youssef Zarrouk.
M. Abdelli affirme qu’il était résident à Dubaï depuis l’époque des faits jusqu'à aujourd'hui. M. Zarrouk assure qu'il n'est pas résident en Tunisie et qu'il n'est assujetti ni au fisc tunisien, ni au fisc français.
Il est à signaler que les personnes citées dans les listing ne sont pas tous forcément entrés dans des pratiques illégales en ouvrant un compte chez HSBC.
Interrogée sur par l'agence AFP, la banque, quant à elle, a indiqué qu'elle reconnaissait les "manquements passés", mais qu'elle avait pris depuis plusieurs années de nombreuses initiatives pour empêcher l'utilisation de ses services à des fins d'évasion fiscale ou de blanchiment d'argent.
Lire l'intégralité de l'article sur Inkyfada.com
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