Un "quartier rouge" où la prostitution sera officiellement tolérée doit voir le jour dès avril à Rome, ont annoncé samedi des responsables locaux, sur fond de vive polémique.
Ignazio Marino, le maire de centre gauche de la ville éternelle, a donné son accord vendredi soir à ce projet qui sera mis en oeuvre dans le quartier d'affaires dit de l'EUR, dans le sud du centre historique.
Il a ainsi suivi son conseil municipal qui avait proposé d'autoriser la prostitution dans une partie non résidentielle de l'EUR afin d'en réduire l'impact sur la vie locale, plus de vingt rues de l'arrondissement étant actuellement concernées par ce commerce.
Dès lors, la police sera tenue d'infliger des amendes pouvant aller jusqu'à 500 euros aux prostituées exerçant leur activité hors de la zone autorisée. Et si l'expérience s'avère réussie, le conseil municipal entend bien l'étendre et établir à terme jusqu'à trois "quartiers rouges" dans l'EUR.
Cristina Lattanzi, une habitante de cet arrondissement qui a fait campagne en faveur du projet, a qualifié la situation actuelle d'insupportable "cauchemar".
"L'EUR est déjà de facto le quartier rouge de la ville, avec plus de vingt rues assiégées jour et nuit", a-t-elle dit au journal La Repubblica. "Il y a les rues des travestis, les rues des très jeunes filles, les rues de la prostitution masculine. Nous, les habitants, nous avons besoin d'un peu de paix".
Les objections viennent de l'opposition de centre droit présente au conseil municipal de Rome, de personnalités de l'Eglise catholique et même de certains responsables du Parti démocrate (PD) auquel appartient le maire actuel.
"J'espère qu'il s'agit juste d'une idée farfelue lancée pour attirer l'attention sur le problème", a ainsi commenté Gianluca Santilli, conseiller municipal membre du PD, qui craint la création de "ghettos" pour les prostituées.
"La prostitution implique toujours l'exploitation d'êtres humains : essayer de la régulariser et de la tolérer est donc une erreur", a , quant à lui, réagi Enrico Feroci, directeur pour Rome de l'association catholique Caritas.
L'Italie compte de 70.000 à 100.000 prostituées, dont la moitié sont italiennes et les deux tiers travaillent dans les rues.
La loi n'y interdit pas ce commerce, mais racoler, faire travailler des prostituées et gérer une maison close sont des activités illégales.
Ignazio Marino, le maire de centre gauche de la ville éternelle, a donné son accord vendredi soir à ce projet qui sera mis en oeuvre dans le quartier d'affaires dit de l'EUR, dans le sud du centre historique.
Il a ainsi suivi son conseil municipal qui avait proposé d'autoriser la prostitution dans une partie non résidentielle de l'EUR afin d'en réduire l'impact sur la vie locale, plus de vingt rues de l'arrondissement étant actuellement concernées par ce commerce.
Dès lors, la police sera tenue d'infliger des amendes pouvant aller jusqu'à 500 euros aux prostituées exerçant leur activité hors de la zone autorisée. Et si l'expérience s'avère réussie, le conseil municipal entend bien l'étendre et établir à terme jusqu'à trois "quartiers rouges" dans l'EUR.
Cristina Lattanzi, une habitante de cet arrondissement qui a fait campagne en faveur du projet, a qualifié la situation actuelle d'insupportable "cauchemar".
"L'EUR est déjà de facto le quartier rouge de la ville, avec plus de vingt rues assiégées jour et nuit", a-t-elle dit au journal La Repubblica. "Il y a les rues des travestis, les rues des très jeunes filles, les rues de la prostitution masculine. Nous, les habitants, nous avons besoin d'un peu de paix".
Les objections viennent de l'opposition de centre droit présente au conseil municipal de Rome, de personnalités de l'Eglise catholique et même de certains responsables du Parti démocrate (PD) auquel appartient le maire actuel.
"J'espère qu'il s'agit juste d'une idée farfelue lancée pour attirer l'attention sur le problème", a ainsi commenté Gianluca Santilli, conseiller municipal membre du PD, qui craint la création de "ghettos" pour les prostituées.
"La prostitution implique toujours l'exploitation d'êtres humains : essayer de la régulariser et de la tolérer est donc une erreur", a , quant à lui, réagi Enrico Feroci, directeur pour Rome de l'association catholique Caritas.
L'Italie compte de 70.000 à 100.000 prostituées, dont la moitié sont italiennes et les deux tiers travaillent dans les rues.
La loi n'y interdit pas ce commerce, mais racoler, faire travailler des prostituées et gérer une maison close sont des activités illégales.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.