Un manifestant a été tué dimanche lors des affrontements de Dehiba (gouvernorat de Tataouine) opposant des habitant de la localité aux forces de l'ordre.
Selon "un proche de la victime", cité par l'agence TAP, la victime aurait inhalé du gaz lacrymogène tiré par les forces de l'ordre. Un manifestant de Dehiba a pour sa part indiqué sur les ondes de Shems FM que les policiers avaient fait usage de balles réelles, faisant entre autres état de tirs de chevrotine. Ce témoignage a été corroboré par des vidéos et photographies publiées sur les réseaux sociaux.
Quatre autres manifestants ont été blessés, selon le Directeur régional de la Santé, cité par Radio Tataouine.
"Il y a effectivement un mort. (...) Une enquête sera ouverte pour en établir les circonstances", a brièvement commenté Sabeur Medini, gouverneur de Tataouine, sur Shems FM.
"Il y aura une enquête pour établir les raisons pour lesquelles (les agents) auraient fait usage de balles réelles, gaz lacrymogènes ou autres", a-t-il assuré dans une précédente déclaration.
"Les habitants ont demandé que les forces de l'ordre se retirent et que l'armée assure la sécurité des lieux (...) Nous nous sommes mis d'accord avec les représentants de la société civile pour un retrait des agents de la garde nationale. C'est une situation provisoire", a encore indiqué le gouverneur de Tataouine ajoutant que les demandes des habitants de Dehiba ne pouvaient être satisfaites car elles concernent la poursuite du commerce illicite à la frontière tuniso-libyenne.
Les mouvements de protestation avaient éclaté samedi après la saisie d'essence de contrebande, un trafic lucratif pour les habitants de la région.
Selon "un proche de la victime", cité par l'agence TAP, la victime aurait inhalé du gaz lacrymogène tiré par les forces de l'ordre. Un manifestant de Dehiba a pour sa part indiqué sur les ondes de Shems FM que les policiers avaient fait usage de balles réelles, faisant entre autres état de tirs de chevrotine. Ce témoignage a été corroboré par des vidéos et photographies publiées sur les réseaux sociaux.
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Quatre autres manifestants ont été blessés, selon le Directeur régional de la Santé, cité par Radio Tataouine.
"Il y a effectivement un mort. (...) Une enquête sera ouverte pour en établir les circonstances", a brièvement commenté Sabeur Medini, gouverneur de Tataouine, sur Shems FM.
"Il y aura une enquête pour établir les raisons pour lesquelles (les agents) auraient fait usage de balles réelles, gaz lacrymogènes ou autres", a-t-il assuré dans une précédente déclaration.
"Les habitants ont demandé que les forces de l'ordre se retirent et que l'armée assure la sécurité des lieux (...) Nous nous sommes mis d'accord avec les représentants de la société civile pour un retrait des agents de la garde nationale. C'est une situation provisoire", a encore indiqué le gouverneur de Tataouine ajoutant que les demandes des habitants de Dehiba ne pouvaient être satisfaites car elles concernent la poursuite du commerce illicite à la frontière tuniso-libyenne.
Les mouvements de protestation avaient éclaté samedi après la saisie d'essence de contrebande, un trafic lucratif pour les habitants de la région.
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