Sans surprise, Habib Essid et son gouvernement ont obtenu jeudi la confiance des députés de l'Assemblée avec une très large majorité.
86 députés de Nida Tounes, 69 d'Ennahdha, 16 de l'UPL, 8 d'Afek Tounes et l'unique député du Front national du salut, soit un total de 179 élus sur 217, sont représentés au sein du gouvernement. La voix de l'opposition a peiné pour se faire entendre.
Pas moins de 136 interventions de 3 minutes chacune ont été enregistrées mercredi matin, soit près de 7 heures de temps de parole réparties entre les députés des différents blocs.
Ces interventions se sont poursuivies jeudi matin avant que Habib Essid ne reprenne la parole pour répondre aux questions qui lui ont été adressées.
"Toute personne appartenant au gouvernement qui sera reconnue coupable par la justice sera limogé du gouvernement", a encore assuré le chef du gouvernement désigné.
Habib Essid a en outre évoqué les futures élections municipales qui devraient être organisées, selon lui, à la fin de l'année 2015, à condition que la loi électorale soit élaborée et adoptée rapidement.
Dans leurs interventions, les députés de la majorité gouvernementale avaient, à quelques exceptions près, annoncé leur intention d'accorder leur confiance... mais une confiance sans enthousiasme et parfois teintée de défiance ou de reproches.
La voix des députés de l'opposition s'est noyée au milieu des multiples interventions des députés appartenant à cette majorité gouvernementale.
Après une première tentative d'exclure Ennahdha du gouvernement avec l'annonce d'une équipe gouvernementale principalement composée de représentants de Nida Tounes, de l'UPL et d'indépendants, Habib Essid a été contraint de rectifier le tir, intégrant dans son cabinet des membres d'Ennahdha et d'Afek Tounes. Malgré quelques voix dissidentes au sein de Nida Tounes, ce nouveau gouvernement entre en fonction avec le soutien massif des députés de l'Assemblée.
166 députés ont voté pour, 8 se sont abstenus et 30 ont voté contre, sur un total de 204 députés présents sur 217. Le gouvernement Essid recueille ainsi plus de trois quarts de voix favorables.
86 députés de Nida Tounes, 69 d'Ennahdha, 16 de l'UPL, 8 d'Afek Tounes et l'unique député du Front national du salut, soit un total de 179 élus sur 217, sont représentés au sein du gouvernement. La voix de l'opposition a peiné pour se faire entendre.
Pas moins de 136 interventions de 3 minutes chacune ont été enregistrées mercredi matin, soit près de 7 heures de temps de parole réparties entre les députés des différents blocs.
Ces interventions se sont poursuivies jeudi matin avant que Habib Essid ne reprenne la parole pour répondre aux questions qui lui ont été adressées.
"Ce gouvernement est un gouvernement d'union nationale pas de calculs politiques", a-t-il assuré, regrettant la faible représentation des femmes mais se disant satisfait de la représentation des régions et d'une moyenne d'âge de 54 ans.
LIRE AUSSI: Le nouveau gouvernement de Habib Essid en chiffres
"Toute personne appartenant au gouvernement qui sera reconnue coupable par la justice sera limogé du gouvernement", a encore assuré le chef du gouvernement désigné.
Habib Essid a en outre évoqué les futures élections municipales qui devraient être organisées, selon lui, à la fin de l'année 2015, à condition que la loi électorale soit élaborée et adoptée rapidement.
Dans leurs interventions, les députés de la majorité gouvernementale avaient, à quelques exceptions près, annoncé leur intention d'accorder leur confiance... mais une confiance sans enthousiasme et parfois teintée de défiance ou de reproches.
La voix des députés de l'opposition s'est noyée au milieu des multiples interventions des députés appartenant à cette majorité gouvernementale.
Après une première tentative d'exclure Ennahdha du gouvernement avec l'annonce d'une équipe gouvernementale principalement composée de représentants de Nida Tounes, de l'UPL et d'indépendants, Habib Essid a été contraint de rectifier le tir, intégrant dans son cabinet des membres d'Ennahdha et d'Afek Tounes. Malgré quelques voix dissidentes au sein de Nida Tounes, ce nouveau gouvernement entre en fonction avec le soutien massif des députés de l'Assemblée.
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