Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a estimé samedi que la lutte contre les jihadistes dans le Sinaï serait "longue et difficile", deux jours après des attentats contre les forces de sécurité ayant fait 30 morts.
A l'issue d'une réunion avec la direction de l'armée, M. Sissi a annoncé la mise en place d'un "commandement militaire unifié" chargé exclusivement "de la lutte contre le terrorisme" dans la région du Nord-Sinaï.
Jeudi dans ce secteur, au moins 30 personnes, en majorité des militaires, ont péri dans des attentats coordonnés revendiqués par Ansar Beït al-Maqdess, la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI).
En soirée, des sources de sécurité ont affirmé que l'armée avait déjoué un attentat suicide à la voiture piégée dans la région de Cheikh Zoueid dans le Sinaï. Les soldats ont tiré sur le véhicule qui s'approchait d'un check-point.
Plus au nord, à Rafah, une autre localité du Sinaï à la frontière de Gaza, des combats avaient lieu aux armes lourdes entre soldats et jihadistes, a-t-on ajouté.
Accusés, les Frères musulmans nient avoir recours à la violence
Les opérations antijihadistes devront s'intensifier sous le commandement militaire unifié dans le Nord-Sinaï et les effectifs et l'arsenal militaire seront augmentés, selon des responsables militaires.
"Nous n'abandonnerons le Sinaï à personne," a encore dit M. Sissi, entouré des membres du haut commandement de l'armée et s'exprimant par moment avec colère. "Le Sinaï sera aux Egyptiens et (nous) mourrons" pour le défendre.
Une vaste campagne militaire lancée il y a plus d'un an pour lutter contre les groupes jihadistes n'a pas réussi à faire cesser les attaques contre les forces de l'ordre régulièrement visées depuis que M. Sissi, alors chef de l'armée, a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013.
La confrérie, classée organisation "terroriste" par les autorités, nie avoir recours à la violence et condamne régulièrement les attentats, alors qu'elle est la cible d'une sanglante répression des autorités.
Dans les mois qui ont suivi la destitution de M. Morsi, 1.400 manifestants islamistes ont été tués, des centaines ont été condamnés à mort et environ 15.000 personnes emprisonnées. es jihadistes affirment agir en représailles à cette répression.
A l'issue d'une réunion avec la direction de l'armée, M. Sissi a annoncé la mise en place d'un "commandement militaire unifié" chargé exclusivement "de la lutte contre le terrorisme" dans la région du Nord-Sinaï.
Jeudi dans ce secteur, au moins 30 personnes, en majorité des militaires, ont péri dans des attentats coordonnés revendiqués par Ansar Beït al-Maqdess, la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI).
"La lutte sera difficile, dure (...), et elle sera longue," a affirmé M. Sissi dans une allocution retransmise à la télévision, en estimant que de nouvelles attaques auraient lieu.
En soirée, des sources de sécurité ont affirmé que l'armée avait déjoué un attentat suicide à la voiture piégée dans la région de Cheikh Zoueid dans le Sinaï. Les soldats ont tiré sur le véhicule qui s'approchait d'un check-point.
Plus au nord, à Rafah, une autre localité du Sinaï à la frontière de Gaza, des combats avaient lieu aux armes lourdes entre soldats et jihadistes, a-t-on ajouté.
Accusés, les Frères musulmans nient avoir recours à la violence
Les opérations antijihadistes devront s'intensifier sous le commandement militaire unifié dans le Nord-Sinaï et les effectifs et l'arsenal militaire seront augmentés, selon des responsables militaires.
LIRE AUSSI: Le Hamas rejette une décision égyptienne classant les brigades al-Qassam comme organisation "terroriste"
"Nous n'abandonnerons le Sinaï à personne," a encore dit M. Sissi, entouré des membres du haut commandement de l'armée et s'exprimant par moment avec colère. "Le Sinaï sera aux Egyptiens et (nous) mourrons" pour le défendre.
Une vaste campagne militaire lancée il y a plus d'un an pour lutter contre les groupes jihadistes n'a pas réussi à faire cesser les attaques contre les forces de l'ordre régulièrement visées depuis que M. Sissi, alors chef de l'armée, a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013.
M. Sissi a de nouveau accusé la confrérie des Frères musulmans de M. Morsi d'être derrière les attentats, estimant que son pays "affrontait la plus puissante organisation secrète du monde".
La confrérie, classée organisation "terroriste" par les autorités, nie avoir recours à la violence et condamne régulièrement les attentats, alors qu'elle est la cible d'une sanglante répression des autorités.
Dans les mois qui ont suivi la destitution de M. Morsi, 1.400 manifestants islamistes ont été tués, des centaines ont été condamnés à mort et environ 15.000 personnes emprisonnées. es jihadistes affirment agir en représailles à cette répression.
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