La Bourse d'Athènes, a fini en chute de 9,24% mercredi 28 janvier tandis que l'indice de principales banques grecques a dégringolé de 26,6%, après les premières déclarations du nouveau gouvernement grec issue du parti de gauche radicale Syriza.
Après avoir ouvert en baisse mercredi matin de 2%, l'indice général Athex a commencé sa dégringolade vers 15 heures pour finir avec des pertes de 9,24% à 711 points. La Bourse d'Athènes a perdu 31% depuis le 8 décembre et l'annonce de la séquence électorale qui a conduit dimanche à la victoire de Syriza aux législatives.
Les plus fortes pertes ont été accusées par la banque du Pirée (-29,2%), Alpha banque (-26,7%) et Eurobank (-25,9%). Le taux du rendement des obligations grecques à 10 ans s'est lui envolé, et a atteint 10,6%.
Le nouveau premier ministre Alexis Tsipras a annoncé mercredi les principales priorités de son gouvernement, dont la renégociation avec les créanciers, UE et FMI, de la dette et du plan d'austérité imposé au pays en échange des prêts internationaux.
Alexis Tsipras a affirmé sa volonté de "renégocier" un accord "viable et juste" tout se disant prêt à "verser son sang" pour "rétablir la dignité des Grecs". Il a également promis l'adoption des mesures sociales pour répondre à "la crise humanitaire" subie par les citoyens après six ans d'austérité, qui a entraîné à une profonde récession et l'explosion du chômage.
Tsipras a aussi affirmé que son gouvernement de "salut national" ne souhaitait pas "une rupture désastreuse réciproque" avec les partenaires du pays mais qu'il n'allait pas non plus "continuer la politique de soumission".
La Grèce souhaite un "'New Deal' paneuropéen" pour aider l'Europe "à la reprise", a indiqué mercredi de son côté le nouveau ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, dans un discours ostensiblement apaisant vis-à-vis des partenaires européens du pays.
Tout en promettant "un train de vie sobre", le nouveau ministre a réaffirmé que son pays allait "tourner la page de la politique d'austérité", et qu'il était prêt à négocier avec les créanciers, UE et FMI, sur ce sujet.
"Nous ne voulons pas de duels" entre la Grèce et l'Europe, "ni de menaces ou de suspense sur celui qui va céder le premier", a-t-il ajouté à l'adresse de ceux, "notamment la presse étrangère, qui parient sur une bataille entre la Grèce et l'UE". "Nous voulons une nouvelle relation de confiance et de sincérité", a-t-il insisté.
"L'Europe a prouvé qu'elle peut trouver des solutions et éviter des ultimatums", a-t-il ajouté, soulignant "l'excellent climat" dans lequel s'était déroulé son premier contact téléphonique avec le chef de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem.
Après avoir ouvert en baisse mercredi matin de 2%, l'indice général Athex a commencé sa dégringolade vers 15 heures pour finir avec des pertes de 9,24% à 711 points. La Bourse d'Athènes a perdu 31% depuis le 8 décembre et l'annonce de la séquence électorale qui a conduit dimanche à la victoire de Syriza aux législatives.
Les plus fortes pertes ont été accusées par la banque du Pirée (-29,2%), Alpha banque (-26,7%) et Eurobank (-25,9%). Le taux du rendement des obligations grecques à 10 ans s'est lui envolé, et a atteint 10,6%.
Tsipras prêt à "verser son sang" pour "rétablir la dignité des Grecs
Le nouveau premier ministre Alexis Tsipras a annoncé mercredi les principales priorités de son gouvernement, dont la renégociation avec les créanciers, UE et FMI, de la dette et du plan d'austérité imposé au pays en échange des prêts internationaux.
Alexis Tsipras a affirmé sa volonté de "renégocier" un accord "viable et juste" tout se disant prêt à "verser son sang" pour "rétablir la dignité des Grecs". Il a également promis l'adoption des mesures sociales pour répondre à "la crise humanitaire" subie par les citoyens après six ans d'austérité, qui a entraîné à une profonde récession et l'explosion du chômage.
Tsipras a aussi affirmé que son gouvernement de "salut national" ne souhaitait pas "une rupture désastreuse réciproque" avec les partenaires du pays mais qu'il n'allait pas non plus "continuer la politique de soumission".
"Nous ne voulons pas de duels" entre la Grèce et l'Europe
La Grèce souhaite un "'New Deal' paneuropéen" pour aider l'Europe "à la reprise", a indiqué mercredi de son côté le nouveau ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, dans un discours ostensiblement apaisant vis-à-vis des partenaires européens du pays.
Tout en promettant "un train de vie sobre", le nouveau ministre a réaffirmé que son pays allait "tourner la page de la politique d'austérité", et qu'il était prêt à négocier avec les créanciers, UE et FMI, sur ce sujet.
"Nous ne voulons pas de duels" entre la Grèce et l'Europe, "ni de menaces ou de suspense sur celui qui va céder le premier", a-t-il ajouté à l'adresse de ceux, "notamment la presse étrangère, qui parient sur une bataille entre la Grèce et l'UE". "Nous voulons une nouvelle relation de confiance et de sincérité", a-t-il insisté.
"L'Europe a prouvé qu'elle peut trouver des solutions et éviter des ultimatums", a-t-il ajouté, soulignant "l'excellent climat" dans lequel s'était déroulé son premier contact téléphonique avec le chef de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem.
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