Un mouvement de foule a fait au moins 18 morts près de Bombay (ouest de l'Inde) tôt samedi lors d'un rassemblement après le décès d'un chef spirituel musulman, a annoncé la police.
Quarante personnes ont également été blessées dans cet accident survenu au sud de Bombay peu après 01H00 (vendredi 19H30 GMT) à la résidence de Syedna Mohammed Bourhanouddine, a précisé l'agence de presse indienne PTI.
Bouhranouddine, dirigeant spirituel d'une secte de l'islam chiite, qui devait célébrer son 103e anniversaire dans quelques semaines, est mort d'un arrêt cardiaque vendredi à sa résidence.
"Les organisateurs avaient fermé les portes", a expliqué à la presse le chef de la police de Bombay Satyapal Singh. "Il y avait tant de monde que les gens ont commencé à suffoquer, certains se sont évanouis et ensuite les gens se sont mis à courir et à tomber les uns sur les autres dans la panique".
Confirmant le bilan d'au moins 18 morts donné par PTI, le responsable a admis une défaillance de la police et des organisateurs, qui n'avaient pas anticipé qu'autant de personnes se rendraient à la résidence du dirigeant spirituel.
L'Inde, championne des mouvements de foule meurtriers?
Deuxième pays au monde le plus peuplé (derrière la Chine) avec plus d'1,2 milliard d'habitants, l'Inde a un lourd passé de mouvements de foule meurtriers.
En octobre, 115 fidèles avaient péri noyés ou piétinés près d'un temple hindou dans l'Etat de Madhya Pradesh (centre).
En août 2008, une bousculade dans le temps de Naina Devi avait fait 148 morts. Deux ans après, 63 personnes ont péri par la faute d'un mouvement de foule similaire dans le temple hindou de Pratapgarh.
Parmi les bousculades les plus meurtrières des dernières décennies, le pèlerinage du Hajj (Arabie Saoudite) en 1990 a été la plus marquante. 1426 personnes y périssent le 2 juillet dans un mouvement de foule inédit.
Autre tragédie mémorable, celle du pont Al-Aimah, en Irak. En 2005, près de 1000 personnes périssent, piétinées ou noyées, alors que des milliers empruntaient le pont sur le trajet du pèlerinage chiite. Une rumeur de kamikazes présents dans la foule avait provoqué la bousculade.
L'Occident n'est pas sans reste. Suite à une erreur dans l'organisation de la Love Parade allemande, fraîchement déménagée de Berlin à Duisbourg, 21 personnes meurent et plus de 500 sont blessées lorsque la parade passe sous un pont trop petit.
Quarante personnes ont également été blessées dans cet accident survenu au sud de Bombay peu après 01H00 (vendredi 19H30 GMT) à la résidence de Syedna Mohammed Bourhanouddine, a précisé l'agence de presse indienne PTI.
Bouhranouddine, dirigeant spirituel d'une secte de l'islam chiite, qui devait célébrer son 103e anniversaire dans quelques semaines, est mort d'un arrêt cardiaque vendredi à sa résidence.
"Les organisateurs avaient fermé les portes", a expliqué à la presse le chef de la police de Bombay Satyapal Singh. "Il y avait tant de monde que les gens ont commencé à suffoquer, certains se sont évanouis et ensuite les gens se sont mis à courir et à tomber les uns sur les autres dans la panique".
Confirmant le bilan d'au moins 18 morts donné par PTI, le responsable a admis une défaillance de la police et des organisateurs, qui n'avaient pas anticipé qu'autant de personnes se rendraient à la résidence du dirigeant spirituel.
L'Inde, championne des mouvements de foule meurtriers?
Deuxième pays au monde le plus peuplé (derrière la Chine) avec plus d'1,2 milliard d'habitants, l'Inde a un lourd passé de mouvements de foule meurtriers.
En octobre, 115 fidèles avaient péri noyés ou piétinés près d'un temple hindou dans l'Etat de Madhya Pradesh (centre).
En août 2008, une bousculade dans le temps de Naina Devi avait fait 148 morts. Deux ans après, 63 personnes ont péri par la faute d'un mouvement de foule similaire dans le temple hindou de Pratapgarh.
Parmi les bousculades les plus meurtrières des dernières décennies, le pèlerinage du Hajj (Arabie Saoudite) en 1990 a été la plus marquante. 1426 personnes y périssent le 2 juillet dans un mouvement de foule inédit.
Autre tragédie mémorable, celle du pont Al-Aimah, en Irak. En 2005, près de 1000 personnes périssent, piétinées ou noyées, alors que des milliers empruntaient le pont sur le trajet du pèlerinage chiite. Une rumeur de kamikazes présents dans la foule avait provoqué la bousculade.
L'Occident n'est pas sans reste. Suite à une erreur dans l'organisation de la Love Parade allemande, fraîchement déménagée de Berlin à Duisbourg, 21 personnes meurent et plus de 500 sont blessées lorsque la parade passe sous un pont trop petit.
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