POLITIQUE - A la première séance de la plénière de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) consacrée à l'examen du Règlement intérieur, plusieurs députés ont été surpris par l'absence d'une retransmission en direct du débat, par la Télévision publique.
Le Front populaire a pointé du doigt la Télévision nationale, qualifiant "d'irresponsable" le traitement réservé par le service public à l'Assemblée:
"Ceci est contraire au principe de transparence vis-à-vis des travaux de l'Assemblée et du droit du citoyen de s'informer du déroulement du débat parlementaire", a déploré la coalition (15 députés).
Sayida Ounissi met en cause l'ARP
La députée d'Ennahdha, Sayida Ounissi, a expliqué que les membres présents ont découvert "l'anomalie", 30 minutes après le démarrage de la séance:
"Une députée de notre groupe a demandé un point d'ordre. Plusieurs députés ont rappelé le caractère inacceptable de cette décision autoritaire", a-t-elle écrit sur son compte Facebook.
L'élue raconte ensuite qu'une "délégation" s'est formée pour demander des explications auprès du bureau de l'Intendant de l'ARP:
"Il semblerait que le manque de suivi a été du fait de l'administration parlementaire", poursuit-elle.
Les propos de Sayida Ounissi corroborés par Télévision nationale
Pour la Télévision nationale également, la faute est celle de l'administration de l'ARP:
"La direction générale n'a pas reçu de demande officielle de la part du bureau de l'ARP", a-t-elle indiqué mardi soir.
"Cette demande doit toujours être transmise chaque semaine à la Télévision nationale afin que cette dernière l'insère à l'avance dans ses programmes".
Dans le cadre du droit d'accès à l'information, le règlements intérieur de l'ARP comme celui de l'Assemblée constituante prévoient notamment une obligation de retransmission télévisée des séances plénières, mais cette disposition n'a pas toujours été respectée. L'absence de transparence de l'Assemblée a souvent été pointée du doigt par des représentants de la société civile et une chaine parlementaire tarde à voir le jour.
Le Front populaire a pointé du doigt la Télévision nationale, qualifiant "d'irresponsable" le traitement réservé par le service public à l'Assemblée:
"Ceci est contraire au principe de transparence vis-à-vis des travaux de l'Assemblée et du droit du citoyen de s'informer du déroulement du débat parlementaire", a déploré la coalition (15 députés).
Sayida Ounissi met en cause l'ARP
La députée d'Ennahdha, Sayida Ounissi, a expliqué que les membres présents ont découvert "l'anomalie", 30 minutes après le démarrage de la séance:
"Une députée de notre groupe a demandé un point d'ordre. Plusieurs députés ont rappelé le caractère inacceptable de cette décision autoritaire", a-t-elle écrit sur son compte Facebook.
L'élue raconte ensuite qu'une "délégation" s'est formée pour demander des explications auprès du bureau de l'Intendant de l'ARP:
"Ils nous ont répondu qu'en l'absence de convention entre le Parlement et la Télévision nationale, cette dernière a décidé de stopper la diffusion. Nous avons demandé à l'administration du Parlement de prendre toutes les mesures nécessaires pour convenir à un accord avec la Télévision nationale".
"Il semblerait que le manque de suivi a été du fait de l'administration parlementaire", poursuit-elle.
Les propos de Sayida Ounissi corroborés par Télévision nationale
Pour la Télévision nationale également, la faute est celle de l'administration de l'ARP:
"La direction générale n'a pas reçu de demande officielle de la part du bureau de l'ARP", a-t-elle indiqué mardi soir.
"Cette demande doit toujours être transmise chaque semaine à la Télévision nationale afin que cette dernière l'insère à l'avance dans ses programmes".
Dans le cadre du droit d'accès à l'information, le règlements intérieur de l'ARP comme celui de l'Assemblée constituante prévoient notamment une obligation de retransmission télévisée des séances plénières, mais cette disposition n'a pas toujours été respectée. L'absence de transparence de l'Assemblée a souvent été pointée du doigt par des représentants de la société civile et une chaine parlementaire tarde à voir le jour.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.