Habib Essid, chargé de former le futur gouvernement en Tunisie, poursuit ses tractations avec divers partis politiques, a déclaré à l'AFP Boujemaa Remili, le directeur exécutif de Nida Tounes.
Nida Tounes, vainqueur des législatives de fin octobre, a proposé Habib Essid le 5 janvier au président Béji Caïd Essebsi pour le poste de Premier ministre.
Habib Essid, ancien ministre de l'Intérieur après la révolution de 2011 ayant eu des responsabilités sous Ben Ali, a un mois -un délai renouvelable une seule fois- pour former et présenter son équipe, qui doit obtenir la confiance de l'Assemblée.
Selon M. Remili, dix membres de Nida Tounes, dont des députés, ont été proposés à M. Essid.
Le parti islamiste s'est récemment dit dans un communiqué "prêt à participer au gouvernement s'il reçoit une proposition officielle et si un accord est trouvé sur le programme et les priorités du nouveau gouvernement".
Lundi, un haut responsable d'Ennahdha, Houcine Jaziri, a affirmé sur la radio Mosaïque FM que son parti avait lui aussi proposé des noms à M. Essid, à la demande de ce dernier, dont "des députés d'Ennahdha ou des compétences proches d'Ennahdha".
Le Front populaire, une coalition de gauche et d'extrême-gauche, quatrième force au Parlement, a prévenu qu'il ne participerait pas au gouvernement si Ennahdha en faisait partie.
"Le processus de concertation avec les partis politiques se poursuit et avance bien", a-t-il affirmé, en précisant que la composition du cabinet pourrait être connue à la fin de la semaine.
Nida Tounes, vainqueur des législatives de fin octobre, a proposé Habib Essid le 5 janvier au président Béji Caïd Essebsi pour le poste de Premier ministre.
Habib Essid, ancien ministre de l'Intérieur après la révolution de 2011 ayant eu des responsabilités sous Ben Ali, a un mois -un délai renouvelable une seule fois- pour former et présenter son équipe, qui doit obtenir la confiance de l'Assemblée.
Selon M. Remili, dix membres de Nida Tounes, dont des députés, ont été proposés à M. Essid.
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L'incertitude plane encore sur une participation du parti d'Ennahdha, au futur gouvernement. Nida Tounes avait mené une campagne virulente contre les islamistes pendant les législatives, et certains de ses membres se sont publiquement opposés à une collaboration avec Ennahdha.
Le parti islamiste s'est récemment dit dans un communiqué "prêt à participer au gouvernement s'il reçoit une proposition officielle et si un accord est trouvé sur le programme et les priorités du nouveau gouvernement".
Lundi, un haut responsable d'Ennahdha, Houcine Jaziri, a affirmé sur la radio Mosaïque FM que son parti avait lui aussi proposé des noms à M. Essid, à la demande de ce dernier, dont "des députés d'Ennahdha ou des compétences proches d'Ennahdha".
Le Front populaire, une coalition de gauche et d'extrême-gauche, quatrième force au Parlement, a prévenu qu'il ne participerait pas au gouvernement si Ennahdha en faisait partie.
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