Un quart de siècle qu'elle attend cela: l'Algérie, portée par l'euphorie de sa présence historique en 8e de finale du Mondial l'été dernier au Brésil, rêve plus que jamais d'ajouter une deuxième Coupe d'Afrique des Nations –qui s'ouvre samedi 17 janvier– à son palmarès en Guinée équatoriale.
Même si son équipe est considérée comme une des grandes favorites, le président de la Fédération nationale Mohamed Raouraoua a cru bon de fixer un objectif plus raisonnable, à savoir atteindre les demi-finales du tournoi, compte tenu des "conditions spéciales" de cette édition déplacée en Guinée équatoriale après le refus du Maroc de l'organiser.
Une décision qui n'a pas manqué de nourrir la chronique chez les Algériens dont les supporteurs soupçonnent le voisin et rival d'avoir pris prétexte de la fièvre Ebola pour se soustraire à une déroute annoncée sur ses terres.
L'autre raison, certainement non avouée par les dirigeants algériens tient au fait que le hasard du tirage au sort a placé les Fennecs dans le groupe C, dit de la mort, où ils seront opposés au Ghana, au Sénégal et à l'Afrique du Sud. C'est d'ailleurs face aux Bafana Bafana qu'ils entreront en lice le 19 janvier.
"Rassurez-vous, nous serons prêts", a affirmé à leur adresse la coqueluche des supporteurs, Yacine Brahimi, cité par le journal Echorouk. Il faut dire que l'attente est longue. La dernière, et unique, victoire finale à la CAN remonte à 1990 et une victoire étriquée (1-0) à domicile, à Alger, devant leur public, aux dépens du Nigeria:
CAN 1990 : Algérie 1-0 Nigéria par abdel014
Gourcuff a conquis les supporteurs
Juste après, le football a cessé de faire vibrer un peuple brutalement enfoncé dans une décennie de guerre civile, les islamistes considérant le jeu comme un moyen d'éloigner les fidèles des sentiers de la foi. La terreur a fait des victimes jusque dans les stades: un président de la fédération nationale, deux présidents de clubs et le supporteur le plus connu du pays furent assassinés.
La renaissance entamée avec la qualification au Mondial sud-africain en 2010 a été couronnée au Brésil avec une qualification historique au second tour et une défaite héroïque (2-1 a.p.) face à l'Allemagne future championne du monde.
Le chemin, pavé avec Vahid Halilhodzic, se poursuit depuis quatre mois sous la conduite de Christian Gourcuff, avec à la clé une qualification pour cette CAN, avec un bilan de cinq victoires et une défaite.
Fraîchement accueilli, le discret Breton a fini par conquérir les supporteurs des Verts heureux de voir l'Algérie gagner mais séduire aussi. "J’ai toujours insisté sur la nécessité d’imposer notre jeu dans chaque rencontre. Nous n’allons pas déroger à la règle en Guinée équatoriale", a d'ailleurs promis l'ancien coach lorientais.
Le nul (1-1) ramené de Tunisie dimanche en match amical a cependant démontré qu'il restait du travail à accomplir, même si son équipe a joué à dix durant la seconde période après l'exclusion du défenseur Cadamuro à la 41e minute. "On a perdu beaucoup de ballons devant nos buts. Ce n'est pas possible et c'est irresponsable", a-t-il pesté.
Du côté des supporteurs la confiance est grande. Anis Aloui, 22 ans, relevant que l'Algérie a marqué 11 buts contre 4 seulement encaissés lors des qualifications, fait entièrement confiance au gardien Raïs M'Bolhi et à l'attaque d'une équipe où il croit déceler un "excellent état d'esprit". Pour lui, "tout autre résultat que la victoire finale sera une déception".
Même si son équipe est considérée comme une des grandes favorites, le président de la Fédération nationale Mohamed Raouraoua a cru bon de fixer un objectif plus raisonnable, à savoir atteindre les demi-finales du tournoi, compte tenu des "conditions spéciales" de cette édition déplacée en Guinée équatoriale après le refus du Maroc de l'organiser.
Une décision qui n'a pas manqué de nourrir la chronique chez les Algériens dont les supporteurs soupçonnent le voisin et rival d'avoir pris prétexte de la fièvre Ebola pour se soustraire à une déroute annoncée sur ses terres.
L'autre raison, certainement non avouée par les dirigeants algériens tient au fait que le hasard du tirage au sort a placé les Fennecs dans le groupe C, dit de la mort, où ils seront opposés au Ghana, au Sénégal et à l'Afrique du Sud. C'est d'ailleurs face aux Bafana Bafana qu'ils entreront en lice le 19 janvier.
"Rassurez-vous, nous serons prêts", a affirmé à leur adresse la coqueluche des supporteurs, Yacine Brahimi, cité par le journal Echorouk. Il faut dire que l'attente est longue. La dernière, et unique, victoire finale à la CAN remonte à 1990 et une victoire étriquée (1-0) à domicile, à Alger, devant leur public, aux dépens du Nigeria:
CAN 1990 : Algérie 1-0 Nigéria par abdel014
Gourcuff a conquis les supporteurs
Juste après, le football a cessé de faire vibrer un peuple brutalement enfoncé dans une décennie de guerre civile, les islamistes considérant le jeu comme un moyen d'éloigner les fidèles des sentiers de la foi. La terreur a fait des victimes jusque dans les stades: un président de la fédération nationale, deux présidents de clubs et le supporteur le plus connu du pays furent assassinés.
La renaissance entamée avec la qualification au Mondial sud-africain en 2010 a été couronnée au Brésil avec une qualification historique au second tour et une défaite héroïque (2-1 a.p.) face à l'Allemagne future championne du monde.
Le chemin, pavé avec Vahid Halilhodzic, se poursuit depuis quatre mois sous la conduite de Christian Gourcuff, avec à la clé une qualification pour cette CAN, avec un bilan de cinq victoires et une défaite.
Fraîchement accueilli, le discret Breton a fini par conquérir les supporteurs des Verts heureux de voir l'Algérie gagner mais séduire aussi. "J’ai toujours insisté sur la nécessité d’imposer notre jeu dans chaque rencontre. Nous n’allons pas déroger à la règle en Guinée équatoriale", a d'ailleurs promis l'ancien coach lorientais.
Le nul (1-1) ramené de Tunisie dimanche en match amical a cependant démontré qu'il restait du travail à accomplir, même si son équipe a joué à dix durant la seconde période après l'exclusion du défenseur Cadamuro à la 41e minute. "On a perdu beaucoup de ballons devant nos buts. Ce n'est pas possible et c'est irresponsable", a-t-il pesté.
Du côté des supporteurs la confiance est grande. Anis Aloui, 22 ans, relevant que l'Algérie a marqué 11 buts contre 4 seulement encaissés lors des qualifications, fait entièrement confiance au gardien Raïs M'Bolhi et à l'attaque d'une équipe où il croit déceler un "excellent état d'esprit". Pour lui, "tout autre résultat que la victoire finale sera une déception".
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