La chambre pénale auprès du Tribunal de première instance d'Ariana a rendu son verdict vendredi 16 janvier, en réduisant la condamnation d’Inès Ben Othman, de deux mois ferme à deux mois de prison avec sursis.
La réalisatrice et secrétaire générale du Syndicat des techniciens du cinéma et de l’audiovisuel a été libérée dans la soirée.
Retour sur les faits: Ben Othman ou la victime accusée
Le 19 décembre dernier, la réalisatrice s'était rendue au commissariat de police d'Ennasr (Ariana) afin de porter plainte pour harcèlement contre un agent de police qui, postait des statuts diffamatoires sur elle depuis des mois sur Facebook.
Après une altercation verbale avec l'adjointe du chef de police du commissariat, Ines Ben Othman a été accusée d'avoir insulté verbalement un fonctionnaire public.
En Tunisie, cet acte est passible d'un an d'emprisonnement ainsi que d'une amende de 120 dinars.
Le 7 janvier dernier, le tribunal de première instance d'Ariana avait alors condamné la femme à deux mois de prison ferme
Les avocats de la réalisatrice avaient tout de suite indiqué que son arrestation avait un lien avec les activités de son fiancé Walid Zarrouk, qui étaient impliqués dans la dénonciation de corruption de certains agents.
L'ONG Amnesty International, qui oeuvre pour la défense des droits de l'homme, avait appellé à l'issue du premier verdict à une action urgente pour sa libération.
La réalisatrice et secrétaire générale du Syndicat des techniciens du cinéma et de l’audiovisuel a été libérée dans la soirée.
Retour sur les faits: Ben Othman ou la victime accusée
Le 19 décembre dernier, la réalisatrice s'était rendue au commissariat de police d'Ennasr (Ariana) afin de porter plainte pour harcèlement contre un agent de police qui, postait des statuts diffamatoires sur elle depuis des mois sur Facebook.
Après une altercation verbale avec l'adjointe du chef de police du commissariat, Ines Ben Othman a été accusée d'avoir insulté verbalement un fonctionnaire public.
En Tunisie, cet acte est passible d'un an d'emprisonnement ainsi que d'une amende de 120 dinars.
Le 7 janvier dernier, le tribunal de première instance d'Ariana avait alors condamné la femme à deux mois de prison ferme
Les avocats de la réalisatrice avaient tout de suite indiqué que son arrestation avait un lien avec les activités de son fiancé Walid Zarrouk, qui étaient impliqués dans la dénonciation de corruption de certains agents.
L'ONG Amnesty International, qui oeuvre pour la défense des droits de l'homme, avait appellé à l'issue du premier verdict à une action urgente pour sa libération.
LIRE AUSSI: Inès Ben Othman et Yassine Ayari, deux activistes en prison pour avoir dit ce qu'il ne fallait pas dire