Des chercheurs de l'Université de Montréal ont découvert en juin 2014, un outil en os taillé par l'homme, sur le site archéologique de la grotte du Bison, en Bourgogne, rapportait ce vendredi Radio Canada. Il daterait de l'époque néandertalienne, soit il y a plus de 55.000 ans. Ses fonctions étaient multiples puisqu'il servait à dépecer le gibier et en extraire la moelle, mais aussi à affûter des outils de pierre. Fabriqué à partir d’un fémur gauche de renne adulte, il était également utilisé comme grattoir explique le communiqué publié mercredi par l'Université de Montréal.
L'outil retrouvé "présente un excellent état de conservation" selon les auteurs de la découverte:
L'évolution humaine remise en cause
"C'est la première fois qu'un outil multifonctionnel est découvert à cette époque. Ceci prouve que les néandertaliens étaient capables de comprendre les propriétés mécaniques de l'os, ce qui était, jusqu'alors, attribué à notre espèce, les Homos sapiens" affirme Luc Doyon, du département anthropologique à l'Université de Montréal.
Cette récente découverte est sujette à débat. "La majeure partie du XXème siècle, les préhistoriens furent réticents à reconnaître à cette espèce la capacité d’intégrer ce type de matière première dans son répertoire technologique" souligne les archéologues dans un article publié dans le Bulletin de la Société préhistorique française. Ainsi cette trouvaille réduit "l'écart présumé entre les deux espèces et nous empêche de dire que l'une était techniquement supérieur à l'autre" conclut Luc Doyon.
L'outil retrouvé "présente un excellent état de conservation" selon les auteurs de la découverte:
L'évolution humaine remise en cause
"C'est la première fois qu'un outil multifonctionnel est découvert à cette époque. Ceci prouve que les néandertaliens étaient capables de comprendre les propriétés mécaniques de l'os, ce qui était, jusqu'alors, attribué à notre espèce, les Homos sapiens" affirme Luc Doyon, du département anthropologique à l'Université de Montréal.
Cette récente découverte est sujette à débat. "La majeure partie du XXème siècle, les préhistoriens furent réticents à reconnaître à cette espèce la capacité d’intégrer ce type de matière première dans son répertoire technologique" souligne les archéologues dans un article publié dans le Bulletin de la Société préhistorique française. Ainsi cette trouvaille réduit "l'écart présumé entre les deux espèces et nous empêche de dire que l'une était techniquement supérieur à l'autre" conclut Luc Doyon.
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