L'organisation Reporter sans frontières a condamné vendredi les menaces de mort reçues par deux journalistes tunisiens, Moez Ben Gharbia et Naoufel Ouertani, après qu'ils aient exprimé leur soutien à leurs confrères de Charlie Hebdo.
Contacté par l'organisation qui oeuvre pour la liberté de l'information, Moez Ben Gharbia s'est dit "très inquiet", regrettant que la protection policière promise par l'Etat ne soit pas encore mise en place.
Reporter sans frontières a par ailleurs dénoncé les violences, censures, pressions, menaces ou attaques physiques dont des médias ont été la cible à travers le monde, appelant "les Etats à tout mettre en oeuvre pour protéger les journalistes".
Le dernier numéro de Charlie Hebdo, où figure en une une caricature du Prophète Mohamed, a en outre été censuré dans de nombreux pays à majorité musulmane, de même que les médias internationaux ayant publié ces images, a encore déploré RSF:
Mustapha El Khalfi, le ministre marocain de la Communication a expliqué au HuffPost Maroc qu’il considérait que “la publication de ces caricatures représente une provocation et une diffamation inacceptables et condamnables".
"Le blasphème n’a rien à voir avec la liberté d’expression”, a-t-il estimé.
Reporter sans frontières a enfin critiqué le fait que les diffuseurs s'imposent une autocensure, comme c'est le cas en Tunisie et en Algérie.
Interrogé par le site tunisien Webdo, le directeur de Sotupresse, Mohamed Sellami, a en effet déclaré: "S’il existe des caricatures offensantes au prophète, nous refuserons la distribution (...), il n’y a personne qui intervient dans nos décisions, ni même le gouvernement".
"Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 9 janvier dernier, Kamel Zarrouk, dirigeant de l’organisation Ansar Al-Sharia, a appelé les cellules terroristes dormantes en Tunisie à commencer une guerre contre les journalistes et les médias. Zarrouk qualifie explicitement les deux journalistes Ben Gharbia et Ouertani de mécréants", a déploré RSF dans un communiqué.
Contacté par l'organisation qui oeuvre pour la liberté de l'information, Moez Ben Gharbia s'est dit "très inquiet", regrettant que la protection policière promise par l'Etat ne soit pas encore mise en place.
Reporter sans frontières a par ailleurs dénoncé les violences, censures, pressions, menaces ou attaques physiques dont des médias ont été la cible à travers le monde, appelant "les Etats à tout mettre en oeuvre pour protéger les journalistes".
Le dernier numéro de Charlie Hebdo, où figure en une une caricature du Prophète Mohamed, a en outre été censuré dans de nombreux pays à majorité musulmane, de même que les médias internationaux ayant publié ces images, a encore déploré RSF:
"Le dernier numéro de Courrier International, qui publie une image du prophète, a été censuré en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Ce n’est pas la première fois que le journal est interdit au Maroc. En 2009, l’hebdomadaire avait déjà été interdit à la vente pour un article jugé diffamatoire à l’égard du roi Mohammed VI. Ce mercredi 14 janvier, d’autres journaux qui avaient repris la Une de Charlie Hebdo, tels que Le Monde, Libération et Marianne, n’ont pas non plus été autorisés à diffuser leurs numéros au Maroc".
Mustapha El Khalfi, le ministre marocain de la Communication a expliqué au HuffPost Maroc qu’il considérait que “la publication de ces caricatures représente une provocation et une diffamation inacceptables et condamnables".
"Le blasphème n’a rien à voir avec la liberté d’expression”, a-t-il estimé.
LIRE AUSSI: Charlie Hebdo: Selon Mustapha Khalfi, "la publication de ces caricatures est une provocation"
Reporter sans frontières a enfin critiqué le fait que les diffuseurs s'imposent une autocensure, comme c'est le cas en Tunisie et en Algérie.
Interrogé par le site tunisien Webdo, le directeur de Sotupresse, Mohamed Sellami, a en effet déclaré: "S’il existe des caricatures offensantes au prophète, nous refuserons la distribution (...), il n’y a personne qui intervient dans nos décisions, ni même le gouvernement".
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