François Hollande a appelé vendredi à une réponse "collective" et "ferme" face au terrorisme auquel "nous (...) faisons la guerre", a-t-il déclaré, présentant ses vœux au corps diplomatique dans la salle des fêtes de l'Elysée.
"Quelles que soient nos opinions, quels que soient même nos désaccords, nous avons fait la démonstration de l'unité de la communauté internationale face à un ennemi commun qui a un nom et qu'il convient de nommer: le terrorisme", a-t-il lancé à propos des attentats commis la semaine dernière à Paris (17 morts, une vingtaine de blessés).
"Nous lui faisons la guerre, mais pas une guerre contre une religion, c'est une guerre contre la haine", a-t-il poursuivi, faisant valoir que ces attentats étaient "une insulte à l'islam" et que "dans le monde, ce sont les musulmans qui sont (...) les premières victimes du terrorisme".
Evoquant les combattants étrangers, François Hollande a affirmé qu'"un tiers des 40.000 jihadistes qui opèrent en Irak et en Syrie sont étrangers à la région".
Ainsi, selon lui, il faut "améliorer la coopération internationale, mieux partager les échanges d'information nécessaires sur les déplacements (des jihadistes), les soutiens, les financements dont les terroristes peuvent également bénéficier" mais aussi accroître la lutte contre les trafics et notamment les trafics d'armes.
Evoquant la situation au Nigeria, le président Hollande a estimé que le groupe islamiste Boko Haram se livrait à un "véritable crime contre l'humanité".
"Ce ne sont plus simplement des femmes qui sont enlevées, c'est déjà suffisamment atroce, ce sont des enfants qui sont massacrés, ce sont des villages, des villes entières qui sont rasées", a souligné le président Hollande.
François Hollande a achevé son discours par un éloge des peuples. Face aux menaces, a-t-il observé, "les peuples peuvent prendre peur, se replier, se rétracter sur eux-mêmes, se perdre dans les extrémismes et les excès.
Mais les peuples, a-t-il poursuivi, peuvent aussi "se lever pour proclamer leur attachement à des principes qui fondent leur identité, les peuples peuvent porter un idéal qui les dépassent, les peuples peuvent susciter une mobilisation, les peuples peuvent mettre leurs dirigeants dans l'obligation d'agir".
"Bref, tout revient toujours vers les peuples" qui peuvent "lever une espérance" comme le peuple français le 11 janvier lors de la marche monstre réunie à Paris contre le terrorisme "non pas pour délivrer une leçon mais pour être fidèle au message universel de la France", a-t-il conclu.
"Quelles que soient nos opinions, quels que soient même nos désaccords, nous avons fait la démonstration de l'unité de la communauté internationale face à un ennemi commun qui a un nom et qu'il convient de nommer: le terrorisme", a-t-il lancé à propos des attentats commis la semaine dernière à Paris (17 morts, une vingtaine de blessés).
"Nous lui faisons la guerre, mais pas une guerre contre une religion, c'est une guerre contre la haine", a-t-il poursuivi, faisant valoir que ces attentats étaient "une insulte à l'islam" et que "dans le monde, ce sont les musulmans qui sont (...) les premières victimes du terrorisme".
"Notre réponse doit être ferme face au terrorisme mais elle ne peut être que collective", a-t-il encore souligné, estimant que "chacun de nos pays doit prendre toutes les mesures nécessaires" et que "l'Europe doit également durcir son dispositif".
Evoquant les combattants étrangers, François Hollande a affirmé qu'"un tiers des 40.000 jihadistes qui opèrent en Irak et en Syrie sont étrangers à la région".
Ainsi, selon lui, il faut "améliorer la coopération internationale, mieux partager les échanges d'information nécessaires sur les déplacements (des jihadistes), les soutiens, les financements dont les terroristes peuvent également bénéficier" mais aussi accroître la lutte contre les trafics et notamment les trafics d'armes.
"La plus durable des réponses, c'est une action ferme et unie en faveur de la paix et de la sécurité internationale. Car les conflits non résolus sont des sources d'inspiration pour les terroristes, et les zones de chaos des lieux de formation", a aussi relevé le chef de l'Etat.
Evoquant la situation au Nigeria, le président Hollande a estimé que le groupe islamiste Boko Haram se livrait à un "véritable crime contre l'humanité".
"Ce ne sont plus simplement des femmes qui sont enlevées, c'est déjà suffisamment atroce, ce sont des enfants qui sont massacrés, ce sont des villages, des villes entières qui sont rasées", a souligné le président Hollande.
"Nous devons soutenir les pays concernés par ces fléaux: le Nigeria (mais aussi) le Cameroun, le Niger, le Tchad, qui sont menacés", a-t-il exhorté estimant que "cette situation exige de la communauté internationale (qu'elle prenne) les mesures appropriées".
François Hollande a achevé son discours par un éloge des peuples. Face aux menaces, a-t-il observé, "les peuples peuvent prendre peur, se replier, se rétracter sur eux-mêmes, se perdre dans les extrémismes et les excès.
Mais les peuples, a-t-il poursuivi, peuvent aussi "se lever pour proclamer leur attachement à des principes qui fondent leur identité, les peuples peuvent porter un idéal qui les dépassent, les peuples peuvent susciter une mobilisation, les peuples peuvent mettre leurs dirigeants dans l'obligation d'agir".
"Bref, tout revient toujours vers les peuples" qui peuvent "lever une espérance" comme le peuple français le 11 janvier lors de la marche monstre réunie à Paris contre le terrorisme "non pas pour délivrer une leçon mais pour être fidèle au message universel de la France", a-t-il conclu.
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