La flagellation du blogueur saoudien prévue ce vendredi a été reportée, probablement d'une semaine, pour "raisons médicales", a annoncé sa femme à l'AFP.
Il s'est vu infliger le 9 janvier 50 coups de fouet, déclenchant un tollé international, et devait recevoir la deuxième partie de cette sentence ce vendredi.
Mme Haidar a précisé que son mari souffrait de blessures après la flagellation infligée la semaine dernière devant une mosquée de Jeddah (ouest), sur la mer Rouge.
La prochaine séance de coups de fouet "aura probablement lieu vendredi prochain", a-t-elle ajouté.
Amnesty International a confirmé ce report, indiquant que "le médecin avait conclu que les blessures n'avaient pas encore cicatrisé correctement et que (le militant) ne serait pas capable de supporter une autre séance de coups de fouet".
L'ONG de défense des droits de l'Homme a de nouveau dénoncé une peine d'une "inhumanité scandaleuse".
Emprisonné depuis 2012, Raef Badaoui était l'animateur du site internet Liberal Saudi Network et a été le lauréat en 2014 du prix Reporters sans frontières (RSF) pour la liberté de la presse.
Jeudi, le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, avait exhorté le roi Abdallah d'Arabie saoudite à offrir son pardon au blogueur.
Il avait estimé que la flagellation constituait "une forme de châtiment cruel et inhumain", soulignant qu'"une telle punition est interdite par la législation internationale en matière de droits de l'Homme, notamment par la Convention contre la torture que l'Arabie saoudite a ratifiée".
Cette peine a également été condamnée par l'Union européenne, qui l'a jugée "inacceptable", et les Etats-Unis, qui ont évoqué une "punition inhumaine" et appelé les autorités à l'annuler.
L'Arabie saoudite, berceau du wahhabisme (version rigoriste de l'islam), est un royaume ultraconservateur où le mélange des sexes est interdit en dehors du cadre familial et où les femmes n'ont pas le droit de conduire. Toute critique de la dynastie des Al-Saoud, des institutions religieuses et de l'islam est passible de poursuites et de condamnations.
Raef Badaoui, 31 ans, a été condamné en novembre à dix ans de prison, une amende de 1.000 riyals (266.000 USD) et à 1.000 coups de fouet répartis sur 20 semaines pour "insulte à l'islam".
Il s'est vu infliger le 9 janvier 50 coups de fouet, déclenchant un tollé international, et devait recevoir la deuxième partie de cette sentence ce vendredi.
Mais "le médecin de la prison a estimé que la santé de Raef Badaoui n'autorisait pas sa flagellation aujourd'hui", a déclaré Ensaf Haidar, jointe au téléphone au Canada où elle a trouvé refuge avec ses trois enfants.
Mme Haidar a précisé que son mari souffrait de blessures après la flagellation infligée la semaine dernière devant une mosquée de Jeddah (ouest), sur la mer Rouge.
La prochaine séance de coups de fouet "aura probablement lieu vendredi prochain", a-t-elle ajouté.
Amnesty International a confirmé ce report, indiquant que "le médecin avait conclu que les blessures n'avaient pas encore cicatrisé correctement et que (le militant) ne serait pas capable de supporter une autre séance de coups de fouet".
L'ONG de défense des droits de l'Homme a de nouveau dénoncé une peine d'une "inhumanité scandaleuse".
Emprisonné depuis 2012, Raef Badaoui était l'animateur du site internet Liberal Saudi Network et a été le lauréat en 2014 du prix Reporters sans frontières (RSF) pour la liberté de la presse.
Les autorités ont fermé ce site internet. Une femme qui militait pour les droits de l'Homme aux côtés de M. Badaoui, Souad Chammari, avait indiqué lors de sa condamnation que son site avait "critiqué la police religieuse et certains agissements et fatwas (édits religieux)" qui selon elle "portent atteinte à l'essence de l'islam".
Jeudi, le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, avait exhorté le roi Abdallah d'Arabie saoudite à offrir son pardon au blogueur.
Il avait estimé que la flagellation constituait "une forme de châtiment cruel et inhumain", soulignant qu'"une telle punition est interdite par la législation internationale en matière de droits de l'Homme, notamment par la Convention contre la torture que l'Arabie saoudite a ratifiée".
Cette peine a également été condamnée par l'Union européenne, qui l'a jugée "inacceptable", et les Etats-Unis, qui ont évoqué une "punition inhumaine" et appelé les autorités à l'annuler.
L'Arabie saoudite, berceau du wahhabisme (version rigoriste de l'islam), est un royaume ultraconservateur où le mélange des sexes est interdit en dehors du cadre familial et où les femmes n'ont pas le droit de conduire. Toute critique de la dynastie des Al-Saoud, des institutions religieuses et de l'islam est passible de poursuites et de condamnations.
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