Regarder la télévision a un impact négatif sur les aliments qu'on mange et la façon dont on le fait. On savait déjà que les publicités pouvaient faire naître une préférence pour une nourriture peu saine et que la télévision pouvait contribuer au surpoids chez les enfants... Un chercheur américain a cette fois-ci essayé de comprendre comment la télévision influençait notre regard sur la nutrition.
"Bon nombre de précédentes études ont trouvé une relation entre l'usage de la télévision en termes d'heures par jour et la consommation de nourriture mauvaise pour la santé", explique Temple Northup, l'auteur de cette nouvelle étude, publiée en 2014 dans le Journal of Communication and Health, qui apporte un nouveau point de vue sur cette relation étriquée entre temps passé devant l'écran et alimentation.
Elle montre que les personnes qui regardent le plus la télévision sont celles qui ont le plus de mal à saisir ce qu'est une alimentation convenable. Ils sont aussi ceux qui ont une vision de la nutrition la plus pessimiste.
"C'est important de comprendre comment les gens développent une connaissance à propos de la nutrition, y compris en examinant les messages nutritionnels dans les différents médias", souligne-t-il dans un communiqué publié le 7 janvier.
Temple Northup s'est inspiré d'études de prévention contre cancer. Dans celles-ci, il a remarqué que les individus qui ont une vision fataliste sur le cancer sont les moins susceptibles de réduire les comportements à risque. En d'autres termes, que les personnes qui estiment qu'il est trop compliqué de saisir toutes les causes du cancer ne changent pas leurs mauvaises habitudes.
Informations contradictoires dans les pubs
Le chercheur fait le parallèle avec les téléspectateurs qui se retrouvent avec de trop nombreuses informations alimentaires contradictoires. Les publicités et recommandations sont tellement nombreuses que ceux-ci ne savent plus quoi en penser. On peut toutefois note qu'en France nous avons beaucoup moins de publicités qu'aux Etats-Unis.
Il a ensuite interrogé 591 personnes sur leurs habitudes télévisuelles et alimentaires. Les questions portaient tant sur le nombre d'heures passées devant la télé que sur ce qu'elles estimaient être un bon petit déjeuner. Ce sont celles qui regardaient le plus la télévision qui avaient une moins bonne compréhension de ce qu'est une alimentation saine.
"Etant donné les messages contradictoires à propos de la nourriture présentés dans le cadre de divertissement, de publicité dans les média, ce n'est pas surprenant que les gros usagers de télé développent ces comportements. Après tout, d'un côté on dit à ces usagers de boire beaucoup de boissons sucrées et de grignoter, et de l'autre on leur dit d'éviter ces produits pour favoriser une diversité d'autres aliments", détaille le chercheur.
"Si tous les messages donnés sont contradictoires, il devient difficile de déchiffrer exactement la marche à suivre. Cela peut mener à croire qu'il est tout simplement impossible de comprendre totalement la nutrition", poursuit-il. Et c'est ainsi qu'on ne fait rien pour adopter de meilleures habitudes alimentaires.
"Bon nombre de précédentes études ont trouvé une relation entre l'usage de la télévision en termes d'heures par jour et la consommation de nourriture mauvaise pour la santé", explique Temple Northup, l'auteur de cette nouvelle étude, publiée en 2014 dans le Journal of Communication and Health, qui apporte un nouveau point de vue sur cette relation étriquée entre temps passé devant l'écran et alimentation.
Elle montre que les personnes qui regardent le plus la télévision sont celles qui ont le plus de mal à saisir ce qu'est une alimentation convenable. Ils sont aussi ceux qui ont une vision de la nutrition la plus pessimiste.
"C'est important de comprendre comment les gens développent une connaissance à propos de la nutrition, y compris en examinant les messages nutritionnels dans les différents médias", souligne-t-il dans un communiqué publié le 7 janvier.
Temple Northup s'est inspiré d'études de prévention contre cancer. Dans celles-ci, il a remarqué que les individus qui ont une vision fataliste sur le cancer sont les moins susceptibles de réduire les comportements à risque. En d'autres termes, que les personnes qui estiment qu'il est trop compliqué de saisir toutes les causes du cancer ne changent pas leurs mauvaises habitudes.
Informations contradictoires dans les pubs
Le chercheur fait le parallèle avec les téléspectateurs qui se retrouvent avec de trop nombreuses informations alimentaires contradictoires. Les publicités et recommandations sont tellement nombreuses que ceux-ci ne savent plus quoi en penser. On peut toutefois note qu'en France nous avons beaucoup moins de publicités qu'aux Etats-Unis.
Il a ensuite interrogé 591 personnes sur leurs habitudes télévisuelles et alimentaires. Les questions portaient tant sur le nombre d'heures passées devant la télé que sur ce qu'elles estimaient être un bon petit déjeuner. Ce sont celles qui regardaient le plus la télévision qui avaient une moins bonne compréhension de ce qu'est une alimentation saine.
"Etant donné les messages contradictoires à propos de la nourriture présentés dans le cadre de divertissement, de publicité dans les média, ce n'est pas surprenant que les gros usagers de télé développent ces comportements. Après tout, d'un côté on dit à ces usagers de boire beaucoup de boissons sucrées et de grignoter, et de l'autre on leur dit d'éviter ces produits pour favoriser une diversité d'autres aliments", détaille le chercheur.
"Si tous les messages donnés sont contradictoires, il devient difficile de déchiffrer exactement la marche à suivre. Cela peut mener à croire qu'il est tout simplement impossible de comprendre totalement la nutrition", poursuit-il. Et c'est ainsi qu'on ne fait rien pour adopter de meilleures habitudes alimentaires.
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