CHARLIE HEBDO - Le policier d'origine algérienne Ahmed Merabet, assassiné le 7 janvier en marge de l'attentat contre Charlie Hebdo, sera enterré ce mardi 13 janvier au cimetière musulman de Bobigny, a-t-on appris lundi soir auprès de la mairie et de la préfecture.
Les obsèques du fonctionnaire, qui aurait dû fêter ses 41 ans le 8 février, auront lieu à 13h, en présence notamment d'élus du département de Seine-Saint-Denis, d'où il était originaire, ont précisé ces sources.
Tué à terre à bout pourtant
Ahmed Merabet, qui travaillait depuis huit ans au commissariat du XIe arrondissement, a été tué à bout portant en pleine rue par les frères Kouachi, mercredi dernier, quelques minutes après l'attaque à la kalachnikov de l'hebdomadaire.
Son assassinat, alors qu'il se trouvait blessé à terre, a été filmé et largement diffusé sur la toile, où de nombreux internautes ont fait part de leur émotion, en reprenant l'expression "Je suis Ahmed".
D'après sa famille, Ahmed Merabet, originaire de Livry-Gargan, était un "bosseur", animé par un objectif: "gravir les échelons de la société". Il s'apprêtait à devenir officier de police judiciaire, dont il avait réussi le concours.
"Le visage de la République"
"C'était un enfant de la Seine-Saint-Denis mais, pour tous les Français, il est aujourd'hui le visage de la République", a déclaré dimanche Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, lors d'un rassemblement en son hommage.
La famille Merabet, originaire d'Algérie, s'est installée à Livry-Gargan en 1955: le père, décédé il y a 20 ans, travaillait pour la société Le Bronze Industriel, la mère a élevé les six enfants de la fratrie, qui sont tous nés en France. Ahmed était le quatrième.
Deux autres policiers ont été tués la semaine dernière par les jihadistes Amédy Coulibaly, Chérif et Saïd Kouachi. Une cérémonie d'hommage, en présence de François Hollande, est prévue mardi à 11h à la préfecture de police de Paris.
Par ailleurs, on a appris mardi que les trois policiers victimes des attentats avaient été cités "à l'ordre de la Nation" par le Premier ministre, comme l'a annoncé le Journal Officiel.
Les obsèques du fonctionnaire, qui aurait dû fêter ses 41 ans le 8 février, auront lieu à 13h, en présence notamment d'élus du département de Seine-Saint-Denis, d'où il était originaire, ont précisé ces sources.
Tué à terre à bout pourtant
Ahmed Merabet, qui travaillait depuis huit ans au commissariat du XIe arrondissement, a été tué à bout portant en pleine rue par les frères Kouachi, mercredi dernier, quelques minutes après l'attaque à la kalachnikov de l'hebdomadaire.
Son assassinat, alors qu'il se trouvait blessé à terre, a été filmé et largement diffusé sur la toile, où de nombreux internautes ont fait part de leur émotion, en reprenant l'expression "Je suis Ahmed".
D'après sa famille, Ahmed Merabet, originaire de Livry-Gargan, était un "bosseur", animé par un objectif: "gravir les échelons de la société". Il s'apprêtait à devenir officier de police judiciaire, dont il avait réussi le concours.
"Le visage de la République"
"C'était un enfant de la Seine-Saint-Denis mais, pour tous les Français, il est aujourd'hui le visage de la République", a déclaré dimanche Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, lors d'un rassemblement en son hommage.
La famille Merabet, originaire d'Algérie, s'est installée à Livry-Gargan en 1955: le père, décédé il y a 20 ans, travaillait pour la société Le Bronze Industriel, la mère a élevé les six enfants de la fratrie, qui sont tous nés en France. Ahmed était le quatrième.
Deux autres policiers ont été tués la semaine dernière par les jihadistes Amédy Coulibaly, Chérif et Saïd Kouachi. Une cérémonie d'hommage, en présence de François Hollande, est prévue mardi à 11h à la préfecture de police de Paris.
Par ailleurs, on a appris mardi que les trois policiers victimes des attentats avaient été cités "à l'ordre de la Nation" par le Premier ministre, comme l'a annoncé le Journal Officiel.
Au JO, les citations à l'ordre de la Nation de Franck Brinsolaro, Clarissa Jean-Philippe et Ahmed Merabet pic.twitter.com/9KxzHTwqES
— Vivien Vergnaud (@Vivien_Vergnaud) 13 Janvier 2015
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