Un rassemblement à la mémoire de Yoav Hattab est prévu samedi après-midi à Tunis, devant la grande synagogue de Tunis, avenue de la liberté.
Yoav Hattab, jeune tunisien âgé de 21 ans est le fils du grand rabbin de Tunis et directeur d'une école juive. Le jeune homme poursuivait ses études en France et se trouvait dans une épicerie casher à Paris lorsqu'elle a été prise pour cible par Amedy Coulibaly. Il fait partie des quatre otages tués par le jihadiste.
Les quatre victimes seront inhumées mardi matin en Israël, a annoncé dimanche à l'AFP un responsable communautaire.
Les obsèques auront lieu mardi à 10h (9h, heure de Tunis) au cimetière du Mont des Oliviers, à Jérusalem, a indiqué cette source. La date a été confirmée par un communiqué du bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Intervenant sur une chaîne de télévision française, le père de Yoav Hattab a rendu hommage à son fils et au courage dont il a fait preuve lors de la prise d'otage, et qui a conduit à son exécution.
"Mon fils est très courageux. J'ai entendu hier un témoin qui a dit que le terroriste avait deux mitraillettes, une qui était sur lui et une qui était à côté. Mon fils a pris la deuxième mitraillette, il a pensé le frapper avec, mais malheureusement elle n'a pas marché. Alors l'autre a déchiré mon fils avec des balles. (...) Tout ça pourquoi? Parce qu'on l'appelle 'juif' ", a-t-il dit.
Il a par ailleurs indiqué que son fils avait déjà eu des problèmes en France, notamment pour porter la kippa.
Concernant les manifestations organisées partout en France, le rabbin tunisien se montre sceptique. "Il faut l'action (...) il faut l'action. La manifestation ne fait rien du tout. Ce terrorisme attaque depuis (longtemps) mais on ne lui donne pas d'importance", a-t-il déploré.
"Je n'ai jamais vu quelque chose comme ça, même à Tunis. Même un mot pour dire 'vous êtes juifs', on n'a pas entendu", a renchéri David Boukhris, cousin du défunt, sur le même plateau de télévision.
Les autorités tunisiennes n'ont toujours pas réagi officiellement à la mort tragique de Yoav Hattab.
Le parti Ennahdha a quant à lui été parmi les rares à présenter ses condoléances à la famille du jeune homme, condamnant un "crime de haine".
L'association tunisienne de soutien des minorités a condamné le silence des autorités tunisiennes et rappelé au ministère des Affaires étrangères son "devoir de soutien et de fermeté face à toute atteinte à un citoyen tunisien".
Yoav Hattab, jeune tunisien âgé de 21 ans est le fils du grand rabbin de Tunis et directeur d'une école juive. Le jeune homme poursuivait ses études en France et se trouvait dans une épicerie casher à Paris lorsqu'elle a été prise pour cible par Amedy Coulibaly. Il fait partie des quatre otages tués par le jihadiste.
Les quatre victimes seront inhumées mardi matin en Israël, a annoncé dimanche à l'AFP un responsable communautaire.
Les obsèques auront lieu mardi à 10h (9h, heure de Tunis) au cimetière du Mont des Oliviers, à Jérusalem, a indiqué cette source. La date a été confirmée par un communiqué du bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
"Comme vous le savez, Jérusalem a une place toute particulière dans le judaïsme. Cette place est d'ordre religieux, pas politique. C'est la loi religieuse juive qui recommande aux Juifs qui le peuvent de se faire enterrer à Jérusalem. Depuis des siècles - et ce bien avant la création de l'Etat d'Israël -, des Juifs se font enterrer là-bas. Cela n'a rien à voir avec la politique et cela se poursuivra toujours, indépendamment de la politique. Le choix de Jérusalem pour enterrer Yoav Hattab n'est donc dicté que par des considérations religieuses et ne remet en cause ni sa tunisianité, ni l'attachement qu'il portait à la Tunisie. Merci de le respecter et d'accorder aux Juifs le droit de distinguer entre leurs croyances religieuses et leurs opinions politiques", a expliqué un proche du défunt, pour répondre aux critiques formulées par de nombreux internautes tunisiens quant au choix d'Israël.
Intervenant sur une chaîne de télévision française, le père de Yoav Hattab a rendu hommage à son fils et au courage dont il a fait preuve lors de la prise d'otage, et qui a conduit à son exécution.
"Mon fils est très courageux. J'ai entendu hier un témoin qui a dit que le terroriste avait deux mitraillettes, une qui était sur lui et une qui était à côté. Mon fils a pris la deuxième mitraillette, il a pensé le frapper avec, mais malheureusement elle n'a pas marché. Alors l'autre a déchiré mon fils avec des balles. (...) Tout ça pourquoi? Parce qu'on l'appelle 'juif' ", a-t-il dit.
"Moi je vis en Tunisie et je vois qu'en Tunisie nous sommes respectés, même durant la révolution il n'y avait pas de problème, nous sommes respectés par l'Etat et par les gens", a-t-il encore assuré.
Il a par ailleurs indiqué que son fils avait déjà eu des problèmes en France, notamment pour porter la kippa.
Concernant les manifestations organisées partout en France, le rabbin tunisien se montre sceptique. "Il faut l'action (...) il faut l'action. La manifestation ne fait rien du tout. Ce terrorisme attaque depuis (longtemps) mais on ne lui donne pas d'importance", a-t-il déploré.
"Je n'ai jamais vu quelque chose comme ça, même à Tunis. Même un mot pour dire 'vous êtes juifs', on n'a pas entendu", a renchéri David Boukhris, cousin du défunt, sur le même plateau de télévision.
Les autorités tunisiennes n'ont toujours pas réagi officiellement à la mort tragique de Yoav Hattab.
Le parti Ennahdha a quant à lui été parmi les rares à présenter ses condoléances à la famille du jeune homme, condamnant un "crime de haine".
L'association tunisienne de soutien des minorités a condamné le silence des autorités tunisiennes et rappelé au ministère des Affaires étrangères son "devoir de soutien et de fermeté face à toute atteinte à un citoyen tunisien".
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Retrouvez les articles du HuffPost Maghreb sur notre page Facebook.