Selon la Fédération internationale des journalistes (FIJ), pas moins de 118 journalistes et professionnels des médias ont été assassinés au cours de l’année 2014.
La fédération souligne dans un communiqué que l’augmentation observée cette année est un rappel de la gravité de la crise sécuritaire dans les médias, en renouvelant son "appel urgent aux gouvernements pour qu’ils fassent de la protection des journalistes leur priorité".
Ce manque de protection, selon la fédération, provoque la dégradation de l'information sur les conflits armés:
La FIJ considère que les décapitations publiques de journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, par l’organisation Etat islamique, constituent un tournant décisif dans l’attitude à adopter pour protéger les médias.
17 autres journalistes ont perdu la vie lors d’accidents de la route ou de catastrophes naturelles survenus dans le cadre de leur travail. Le plus lourd bilan revenant au Pakistan et à la Syrie.
Le Pakistan occupe le haut du pavé avec 14 journalistes tués, suivi de la Syrie (12). Cette dernière était arrivée en tête du classement en 2013. D’autres pays complètent ce tableau noir: l’Afghanistan et les Territoires palestiniens (9 journalistes tués chacun), 8 pour l’Irak et l’Ukraine, 6 pour le Honduras et 5 pour le Mexique.
Rappelons cependant que le chiffre de la FIJ est pratiquement le double de celui publié il y a quelques jours par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), faisant état de 60 journalistes tués dans le cadre de leurs fonctions cette année.
La fédération souligne dans un communiqué que l’augmentation observée cette année est un rappel de la gravité de la crise sécuritaire dans les médias, en renouvelant son "appel urgent aux gouvernements pour qu’ils fassent de la protection des journalistes leur priorité".
Ce manque de protection, selon la fédération, provoque la dégradation de l'information sur les conflits armés:
"Certains organes de presse hésitent à envoyer les journalistes dans les zones de guerre par crainte pour leur sécurité et refusent même d’utiliser le travail des journalistes indépendants qui y sont. A moins d’améliorer la sécurité des médias, il y a un risque de perdre en qualité dans la couverture des conflits armés, en l’absence de témoins neutres".
La FIJ considère que les décapitations publiques de journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, par l’organisation Etat islamique, constituent un tournant décisif dans l’attitude à adopter pour protéger les médias.
17 autres journalistes ont perdu la vie lors d’accidents de la route ou de catastrophes naturelles survenus dans le cadre de leur travail. Le plus lourd bilan revenant au Pakistan et à la Syrie.
Le Pakistan occupe le haut du pavé avec 14 journalistes tués, suivi de la Syrie (12). Cette dernière était arrivée en tête du classement en 2013. D’autres pays complètent ce tableau noir: l’Afghanistan et les Territoires palestiniens (9 journalistes tués chacun), 8 pour l’Irak et l’Ukraine, 6 pour le Honduras et 5 pour le Mexique.
Rappelons cependant que le chiffre de la FIJ est pratiquement le double de celui publié il y a quelques jours par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), faisant état de 60 journalistes tués dans le cadre de leurs fonctions cette année.
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