Le Premier ministre tunisien sortant Mehdi Jomâa a indiqué vendredi à l'AFP qu'il se rendrait en visite en France et aux
Etats-Unis la semaine prochaine pour "préparer le terrain" au prochain gouvernement et "rassurer sur l'avenir du pays".
M. Jomâa, qui doit rester en poste jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement, s'entretiendra lundi à Paris avec son homologue français Manuel Valls.
Il sera ensuite mardi et mercredi à New York, où il rencontrera le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, et Washington, où il sera reçu par la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde et le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
"C'est de bonne tradition d'aller faire le point et c'est de bonne tradition aussi de préparer le terrain au prochain gouvernement", a dit M. Jomâa, qui entend "rassurer sur l'avenir du pays et demander plus de coopération (...) pour faire réussir cette expérience tunisienne".
Le Premier ministre, dont le pays fait face depuis la révolution à un essor de la mouvance jihadiste, s'est félicité que les élections aient été "bien organisées et bien protégées contre toutes les menaces", en faisant état de "grands pas dans la lutte contre le terrorisme".
M. Jomâa a en outre confirmé avoir été approché pour mener le prochain gouvernement.
"On peut passer par le pouvoir, on peut choisir (...) de le quitter, c'est le choix que j'ai fait", a-t-il poursuivi, en précisant qu'il comptait "revenir à une vie normale (...) dans le privé", et à l'étranger.
Le nouveau président Béji Caïd Essebsi a chargé mercredi son parti Nida Tounes, vainqueur des législatives d'octobre, de présenter un candidat au poste de Premier ministre.
Etats-Unis la semaine prochaine pour "préparer le terrain" au prochain gouvernement et "rassurer sur l'avenir du pays".
M. Jomâa, qui doit rester en poste jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement, s'entretiendra lundi à Paris avec son homologue français Manuel Valls.
Il sera ensuite mardi et mercredi à New York, où il rencontrera le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, et Washington, où il sera reçu par la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde et le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
"C'est de bonne tradition d'aller faire le point et c'est de bonne tradition aussi de préparer le terrain au prochain gouvernement", a dit M. Jomâa, qui entend "rassurer sur l'avenir du pays et demander plus de coopération (...) pour faire réussir cette expérience tunisienne".
Le Premier ministre, dont le pays fait face depuis la révolution à un essor de la mouvance jihadiste, s'est félicité que les élections aient été "bien organisées et bien protégées contre toutes les menaces", en faisant état de "grands pas dans la lutte contre le terrorisme".
M. Jomâa a en outre confirmé avoir été approché pour mener le prochain gouvernement.
"Oui, on m'a sollicité et ma réponse est toujours la même (...): je ne suis pas concerné. Moi, je suis venu pour une mission qui était inscrite dans le temps et le contenu", a-t-il déclaré. "Le pays a choisi un système démocratique fondé sur l'alternance et ce n'est pas à la première expérience qu'on va casser cette règle-là".
"On peut passer par le pouvoir, on peut choisir (...) de le quitter, c'est le choix que j'ai fait", a-t-il poursuivi, en précisant qu'il comptait "revenir à une vie normale (...) dans le privé", et à l'étranger.
Le nouveau président Béji Caïd Essebsi a chargé mercredi son parti Nida Tounes, vainqueur des législatives d'octobre, de présenter un candidat au poste de Premier ministre.
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