Suite à l'arrestation du blogueur Yassine Ayari dans la nuit du mercredi au jeudi 25 décembre et sa comparution devant le tribunal militaire, Reporters Sans Frontières a exprimé ses vives inquiétudes quant à la compétence du tribunal militaire en matière de jugement de civils.
Le communiqué en question diffusé ce 2 janvier considère la condamnation d’un civil par un tribunal militaire comme étant inadmissible dans une démocratie naissante telle que la Tunisie.
L'organisation a aussi fait allusion à la liberté d'expression comme étant le principal acquis après la révolution.
Par ailleurs l'organisation a rappelé la nécessité de respecter les règles du procès équitable ainsi que l'importance de la liberté d'expression et d'information conformément au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la Constitution.
Le communiqué en question diffusé ce 2 janvier considère la condamnation d’un civil par un tribunal militaire comme étant inadmissible dans une démocratie naissante telle que la Tunisie.
"Reporters sans frontières exprime sa plus vive inquiétude et demande le transfert du procès des juridictions militaires vers les juridictions civiles, garantes d’impartialité et d’indépendance."
L'organisation a aussi fait allusion à la liberté d'expression comme étant le principal acquis après la révolution.
"L’atteinte à l’honneur de l’armée nationale, principal chef d’accusation retenu contre Yassine Ayari par le tribunal militaire, représente un instrument juridique dangereux et liberticide à l’encontre de cette liberté essentielle."
Par ailleurs l'organisation a rappelé la nécessité de respecter les règles du procès équitable ainsi que l'importance de la liberté d'expression et d'information conformément au Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la Constitution.
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