La sortie du film Exodus en ce mois de décembre a fait l'objet de diverses critiques qui questionnaient ses imprécisions historiques et religieuses notamment en rapport avec la doctrine islamique et juive. En ce sens, le film a été interdit de diffusion en Egypte et au Maroc mais aussi aux Emirats arabes unis.
Suite à cette récente controverse, la rédaction du HuffPost Tunisie a répertorié les films les plus célèbres qui ont captivé l'opinion publique par leur tendance à susciter l'éternel débat autour de la limitation de la liberté d'expression en vue de contrer l'atteinte au sacré.
Ni Allah, ni Maitre
Le film sorti en 2011 illustre selon sa réalisatrice Nadia El Fani l'hypocrisie sociale en Tunisie durant le mois de ramadan et en rapport avec les non jeuneurs qui ont besoin de se cacher du regard de la société. A l'époque, ce film avait suscité une polémique disproportionnée particulièrement pour le choix du titre jugé offensant et blasphématoire. Face à la contestation, "Ni Allah, ni Maitre" est devenu "Laïcité, inchallah".
Le débat autour de la séparation entre la loi et la politique d'un côté et la religion de l'autre était déjà lancé sur la place publique, causant parfois des dérapages plus ou moins violents comme ici lors de l'attaque d'une salle de cinéma dans le centre-ville de Tunis.
La passion du Christ
Réalisé par Mel Gibson, ce film raconte les dernières heures de Jésus avant sa crucifixion. Ayant eu un succès planétaire avec plus de 600 millions de dollars de recettes, il ne sera pas diffusé dans certains pays à majorité musulmane qui ont condamné la représentation visuelle des prophètes prohibée en Islam. Israel aussi dénoncera ce film ainsi que son réalisateur pour antisémitisme.
Le Da Vinci Code
Adaptation cinématographique d'un livre Best seller, ce film à suspense a provoqué la colère du Vatican. L'Eglise catholique a critiqué la démarche de l'auteur qui s'attaque selon elle à l'institution de la papauté et déforme les écrits de la Bible notamment en émettant des doutes quant à la nature de la relation entre Jésus et Marie Madeleine.
Persepolis
Ce film d'animation iranien raconte le quotidien d'une famille progressiste dans un pays où règne la dictature religieuse post révolutionnaire. Sa diffusion en Tunisie par la chaine de télévision privée Nessma TV sera suivie par de nombreuses manifestations soutenues par des salafistes, islamistes et autres groupes conservateurs. Le principal problème? Une scène où l'héroïne dialogue avec un vieil homme barbu sur un nuage, présenté comme étant Dieu.
Des poursuites seront engagées contre le directeur de la chaine par plus d'une centaine d'avocats qui ont condamné la représentation visuelle de Dieu. Un débat houleux prendra place entre les défenseurs de la liberté d'expression et les fervents défenseurs du sacré.
La Dernière Tentation du Christ
Réalisé par Martin Scorsese et sorti en 1988, ce film relate la vie de Jésus autrement que celle rapportée par la Bible, en y insérant un volet fantasmagorique. La production du film sera retardée après que la Paramount se soit désengagée, cédant aux pressions de ses détracteurs.
A sa sortie, le film provoque des réactions violentes de la part d'extrémistes religieux. En France, un attentat orchestré par un groupe catholique extrémiste dans une salle de cinéma fera une quinzaine de blessés.
L'innocence des musulmans
Cette vidéo, présentée comme des extraits d'un film supposé mettre en scène des passage de vie du prophète Mohamed a provoqué de graves vagues de violence dans certains pays à tradition musulmane. En Libye, l'attaque soudaine de l'ambassade américaine a causé la mort de quatre membres de l'équipe diplomatique.
En Tunisie, quatre manifestants ont été tués et on compte une centaine de blessés dans l'attaque de l'ambassade américaine. Le film était en effet considéré comme blasphématoire et son réalisateur comme étant islamophobe.
Noé
Malgré un démarrage en trombe au box office américain, ce film racontant l’histoire du prophète Noé et de son arche, a été interdit en Malaisie, en Indonésie, aux Emirats Arabes Unis, au Qatar et au Bahreïn qui ne tolèrent pas la représentation des prophètes. D'autres pays comme l'Egypte et le Liban ont préféré se contenter d'ajouter une phrase au début du film déclarant qu'il était inspiré de la Bible mais qu'il n'avait pas de rapport avec la foi islamique.
Amen.
Ce film dramatique franco-germano-roumain évoque les relations ambiguës entre le Vatican et le IIIe Reich. L'affiche qui entremêle la croix chrétienne et la croix gammée a intensifié la controverse. En France, des organisations catholiques ont même eu recours à une action en justice auprès du Tribunal de grande instance de Paris.
Bruce tout-puissant
Bien que ce film soit une comédie et qu'il ressemble bien plus à un film familial qu'à un sujet polémique, il sera tout de même interdit en Egypte et en Malaisie. En effet, les autorités considéreront que la représentation du Divin en homme ordinaire est déplacée.
Suite à cette récente controverse, la rédaction du HuffPost Tunisie a répertorié les films les plus célèbres qui ont captivé l'opinion publique par leur tendance à susciter l'éternel débat autour de la limitation de la liberté d'expression en vue de contrer l'atteinte au sacré.
Ni Allah, ni Maitre
Le film sorti en 2011 illustre selon sa réalisatrice Nadia El Fani l'hypocrisie sociale en Tunisie durant le mois de ramadan et en rapport avec les non jeuneurs qui ont besoin de se cacher du regard de la société. A l'époque, ce film avait suscité une polémique disproportionnée particulièrement pour le choix du titre jugé offensant et blasphématoire. Face à la contestation, "Ni Allah, ni Maitre" est devenu "Laïcité, inchallah".
Le débat autour de la séparation entre la loi et la politique d'un côté et la religion de l'autre était déjà lancé sur la place publique, causant parfois des dérapages plus ou moins violents comme ici lors de l'attaque d'une salle de cinéma dans le centre-ville de Tunis.
La passion du Christ
Réalisé par Mel Gibson, ce film raconte les dernières heures de Jésus avant sa crucifixion. Ayant eu un succès planétaire avec plus de 600 millions de dollars de recettes, il ne sera pas diffusé dans certains pays à majorité musulmane qui ont condamné la représentation visuelle des prophètes prohibée en Islam. Israel aussi dénoncera ce film ainsi que son réalisateur pour antisémitisme.
Le Da Vinci Code
Adaptation cinématographique d'un livre Best seller, ce film à suspense a provoqué la colère du Vatican. L'Eglise catholique a critiqué la démarche de l'auteur qui s'attaque selon elle à l'institution de la papauté et déforme les écrits de la Bible notamment en émettant des doutes quant à la nature de la relation entre Jésus et Marie Madeleine.
Persepolis
Ce film d'animation iranien raconte le quotidien d'une famille progressiste dans un pays où règne la dictature religieuse post révolutionnaire. Sa diffusion en Tunisie par la chaine de télévision privée Nessma TV sera suivie par de nombreuses manifestations soutenues par des salafistes, islamistes et autres groupes conservateurs. Le principal problème? Une scène où l'héroïne dialogue avec un vieil homme barbu sur un nuage, présenté comme étant Dieu.
Des poursuites seront engagées contre le directeur de la chaine par plus d'une centaine d'avocats qui ont condamné la représentation visuelle de Dieu. Un débat houleux prendra place entre les défenseurs de la liberté d'expression et les fervents défenseurs du sacré.
La Dernière Tentation du Christ
Réalisé par Martin Scorsese et sorti en 1988, ce film relate la vie de Jésus autrement que celle rapportée par la Bible, en y insérant un volet fantasmagorique. La production du film sera retardée après que la Paramount se soit désengagée, cédant aux pressions de ses détracteurs.
A sa sortie, le film provoque des réactions violentes de la part d'extrémistes religieux. En France, un attentat orchestré par un groupe catholique extrémiste dans une salle de cinéma fera une quinzaine de blessés.
L'innocence des musulmans
Cette vidéo, présentée comme des extraits d'un film supposé mettre en scène des passage de vie du prophète Mohamed a provoqué de graves vagues de violence dans certains pays à tradition musulmane. En Libye, l'attaque soudaine de l'ambassade américaine a causé la mort de quatre membres de l'équipe diplomatique.
En Tunisie, quatre manifestants ont été tués et on compte une centaine de blessés dans l'attaque de l'ambassade américaine. Le film était en effet considéré comme blasphématoire et son réalisateur comme étant islamophobe.
Noé
Malgré un démarrage en trombe au box office américain, ce film racontant l’histoire du prophète Noé et de son arche, a été interdit en Malaisie, en Indonésie, aux Emirats Arabes Unis, au Qatar et au Bahreïn qui ne tolèrent pas la représentation des prophètes. D'autres pays comme l'Egypte et le Liban ont préféré se contenter d'ajouter une phrase au début du film déclarant qu'il était inspiré de la Bible mais qu'il n'avait pas de rapport avec la foi islamique.
Amen.
Ce film dramatique franco-germano-roumain évoque les relations ambiguës entre le Vatican et le IIIe Reich. L'affiche qui entremêle la croix chrétienne et la croix gammée a intensifié la controverse. En France, des organisations catholiques ont même eu recours à une action en justice auprès du Tribunal de grande instance de Paris.
Bruce tout-puissant
Bien que ce film soit une comédie et qu'il ressemble bien plus à un film familial qu'à un sujet polémique, il sera tout de même interdit en Egypte et en Malaisie. En effet, les autorités considéreront que la représentation du Divin en homme ordinaire est déplacée.
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