Deux des trois derniers Tunisiens de Guantanamo et trois Yéménites ont été transférés mardi soir au Kazakhstan, a annoncé le Pentagone, ce qui laisse 127 détenus dans la prison que le président Barack Obama a promis de fermer.
Les cinq hommes, qui n'avaient été ni inculpés ni jugés et dont la libération avait été approuvée avant 2010, l'un sous l'administration Bush, étaient tous enfermés depuis plus de onze ans dans la prison de Guantanamo à Cuba.
Transférés sur un vol militaire américain, ils sont arrivés au Kazakhstan mardi soir à 23h15 heure de Washington (mercredi 04h15 GMT), a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Myles Caggins, porte-parole du Pentagone.
Ce nouveau transfert groupé illustre les efforts qu'a entrepris l'administration Obama pour accélérer le retour des hommes "libérables" dans le but ultime de fermer la prison.
Il porte à 28 le nombre de détenus ainsi transférés en 2014.
A l'approche du 13e anniversaire de l'arrivée des premiers détenus, le 11 janvier 2002, sur cette base navale américaine à Cuba, la population carcérale de Guantanamo est désormais de 127 hommes, dont 59 ont vu leur libération approuvée par les autorités américaines dans leur pays d'origine ou un pays tiers.
"Nous sommes déterminés à réduire de manière responsable la population carcérale et vous pouvez vous attendre à de nouveaux transferts au cours des prochaines semaines", a annoncé à l'AFP un responsable de l'administration Obama.
Il s'agit des Tunisiens Lotfi Ben Ali, 49 ans, alias Mohammed Abdoul Rahman, dont la libération avait été approuvée dès 2006, et Adel Al-Hakeemy, 49 ans.
Les trois autres hommes libérés sont les Yéménites Asim Thabit Abdullah al-Khalaqi, 46 ans, Mohammed Ali Hussein Khanaynah, 46 ans, et Sabri Mohammed Ibrahim al-Qurashi, 44 ans.
Avec la libération des deux ressortissants tunisiens, il ne reste plus qu'un Tunisien à Guantanamo sur les douze qui y ont été incarcérés depuis 2002.
Lotfi ben Ali, immigrant tunisien qui résida longtemps en Italie, avait vu sa libération validée sous l'administration Bush. Mais en 2007 une juge fédérale de Washington avait jugé son rapatriement dangereux, estimant qu'il ne pouvait "pas être renvoyé en Tunisie car il pouvait subir des dommages irréparables", en l'occurrence des actes de torture, dans son pays d'origine.
Cet homme, porteur d'un pacemaker, souffrant d'arythmie cardiaque et sous anticoagulants, avait catégoriquement démenti toutes les accusations de liens avec Al-Qaïda et soutenu que c'était pour acheter des médicaments qu'il s'était rendu au Pakistan où il avait été arrêté après les attentats du 11-Septembre.
Son compatriote Al-Hakeemy avait été d'abord qualifié de "terroriste vétéran" par les Américains, accusé d'avoir participé au jihad en Bosnie ou encore d'avoir appartenu à un réseau terroriste spécialisé dans les faux documents et la fausse monnaie, opérant en Afrique du Nord.
Cet immigré en Italie, soupçonné d'être un proche du Franco-Marocain Zacarias Moussaoui incarcéré aux Etats-Unis, avait été arrêté par les forces pakistanaises à la frontière pakistano-afghane et incarcéré à Guantanamo il y a plus de douze ans.
Al-Khalaqi, né en Arabie Saoudite, avait été suspecté d'avoir appartenu à la proche brigade d'Oussama ben Laden. Arrêté en décembre 2001 avec un haut responsable d'Al-Qaïda, Ibn al-Cheikh al-Libi, extradé en 2006 en Libye, il avait été envoyé à Guantanamo le 17 janvier 2002, parmi les tout premiers hommes.
Son compatriote Khanaynah, 46 ans, dont le transfert a été approuvé en janvier 2010, avait lui été transféré à Guantanamo en juin 2002. Arrêté à la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan en décembre 2011, il fut longtemps soupçonné d'avoir agi contre les Américains depuis le complexe d'Oussama ben Laden à Tora Bora.
L'administration Obama a procédé le 20 décembre au rapatriement de quatre Afghans de Guantanamo et le 7 décembre, à l'installation en Uruguay de quatre Syriens, un Palestinien et un Tunisien. Elle cherche à trouver des pays d'accueil en priorité pour les hommes dont elle a préalablement approuvé la libération.
Les cinq hommes, qui n'avaient été ni inculpés ni jugés et dont la libération avait été approuvée avant 2010, l'un sous l'administration Bush, étaient tous enfermés depuis plus de onze ans dans la prison de Guantanamo à Cuba.
Transférés sur un vol militaire américain, ils sont arrivés au Kazakhstan mardi soir à 23h15 heure de Washington (mercredi 04h15 GMT), a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Myles Caggins, porte-parole du Pentagone.
Ce nouveau transfert groupé illustre les efforts qu'a entrepris l'administration Obama pour accélérer le retour des hommes "libérables" dans le but ultime de fermer la prison.
Il porte à 28 le nombre de détenus ainsi transférés en 2014.
A l'approche du 13e anniversaire de l'arrivée des premiers détenus, le 11 janvier 2002, sur cette base navale américaine à Cuba, la population carcérale de Guantanamo est désormais de 127 hommes, dont 59 ont vu leur libération approuvée par les autorités américaines dans leur pays d'origine ou un pays tiers.
"Nous sommes déterminés à réduire de manière responsable la population carcérale et vous pouvez vous attendre à de nouveaux transferts au cours des prochaines semaines", a annoncé à l'AFP un responsable de l'administration Obama.
"Conformément aux réquisitions légales, le secrétaire à la Défense (Chuck Hagel) a informé le Congrès de l'intention des Etats-Unis de transférer ces individus", précise un communiqué du Pentagone, soulignant que cette nouvelle libération a été coordonnée avec le gouvernement du Kazakhstan pour s'assurer qu'il se déroule dans les "conditions de sécurité et de droits de l'Homme appropriées".
Il s'agit des Tunisiens Lotfi Ben Ali, 49 ans, alias Mohammed Abdoul Rahman, dont la libération avait été approuvée dès 2006, et Adel Al-Hakeemy, 49 ans.
Les trois autres hommes libérés sont les Yéménites Asim Thabit Abdullah al-Khalaqi, 46 ans, Mohammed Ali Hussein Khanaynah, 46 ans, et Sabri Mohammed Ibrahim al-Qurashi, 44 ans.
Avec la libération des deux ressortissants tunisiens, il ne reste plus qu'un Tunisien à Guantanamo sur les douze qui y ont été incarcérés depuis 2002.
Lotfi ben Ali, immigrant tunisien qui résida longtemps en Italie, avait vu sa libération validée sous l'administration Bush. Mais en 2007 une juge fédérale de Washington avait jugé son rapatriement dangereux, estimant qu'il ne pouvait "pas être renvoyé en Tunisie car il pouvait subir des dommages irréparables", en l'occurrence des actes de torture, dans son pays d'origine.
Cet homme, porteur d'un pacemaker, souffrant d'arythmie cardiaque et sous anticoagulants, avait catégoriquement démenti toutes les accusations de liens avec Al-Qaïda et soutenu que c'était pour acheter des médicaments qu'il s'était rendu au Pakistan où il avait été arrêté après les attentats du 11-Septembre.
Son compatriote Al-Hakeemy avait été d'abord qualifié de "terroriste vétéran" par les Américains, accusé d'avoir participé au jihad en Bosnie ou encore d'avoir appartenu à un réseau terroriste spécialisé dans les faux documents et la fausse monnaie, opérant en Afrique du Nord.
Cet immigré en Italie, soupçonné d'être un proche du Franco-Marocain Zacarias Moussaoui incarcéré aux Etats-Unis, avait été arrêté par les forces pakistanaises à la frontière pakistano-afghane et incarcéré à Guantanamo il y a plus de douze ans.
Les trois autres hommes libérés sont yéménites, la plus importante nationalité à Guantanamo, qui compte encore 80 hommes, dont 52 sont "libérables" mais ne peuvent pas être rapatriés en raison de la situation au Yémen.
Al-Khalaqi, né en Arabie Saoudite, avait été suspecté d'avoir appartenu à la proche brigade d'Oussama ben Laden. Arrêté en décembre 2001 avec un haut responsable d'Al-Qaïda, Ibn al-Cheikh al-Libi, extradé en 2006 en Libye, il avait été envoyé à Guantanamo le 17 janvier 2002, parmi les tout premiers hommes.
Son compatriote Khanaynah, 46 ans, dont le transfert a été approuvé en janvier 2010, avait lui été transféré à Guantanamo en juin 2002. Arrêté à la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan en décembre 2011, il fut longtemps soupçonné d'avoir agi contre les Américains depuis le complexe d'Oussama ben Laden à Tora Bora.
Enfin, Al-Qurashi était vendeur de parfums lorsqu'il a été interpellé lors d'un raid des autorités pakistanaises dans un foyer de Karachi en février 2002. Il avait été envoyé à Guantanamo en mai 2002, selon des documents du Pentagone, dévoilés par WikiLeaks.
L'administration Obama a procédé le 20 décembre au rapatriement de quatre Afghans de Guantanamo et le 7 décembre, à l'installation en Uruguay de quatre Syriens, un Palestinien et un Tunisien. Elle cherche à trouver des pays d'accueil en priorité pour les hommes dont elle a préalablement approuvé la libération.
LIRE AUSSI: Guantanamo: Un Tunisien et cinq autres détenus transférés en Uruguay
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