Le vainqueur de la présidentielle tunisienne, Béji Caïd Essebsi, a remercié lundi son rival, le président sortant Moncef Marzouki.
"Je veux (...) remercier l'ex-président Moncef Marzouki qui m'a appelé tout à l'heure et m'a félicité (...). Je lui dis que le peuple tunisien a encore besoin de lui et moi, personnellement, de ses conseils", a déclaré M. Caïd Essebsi, 88 ans, à la télévision nationale, alors que les deux hommes ne cachent pas leur aversion l'un pour l'autre et que la campagne a été très tendue.
Les heurts dans le sud n'ont "pas lieu d'être"
Réagissant à des heurts qui se sont produits dans le sud du pays, où M. Marzouki est arrivé largement en tête, entre policiers et manifestants qui protestaient contre les résultats de la présidentielle, M. Caïd Essebsi a appelé au calme.
"Je veux aussi m'adresser à notre peuple, que ce soit dans le sud ou dans le nord (...). Ce qui se passe dans certaines régions du sud de la Tunisie, je crois que cela n'a pas lieu d'être", a-t-il dit en mettant en doute la spontanéité de ces violences.
"La campagne électorale est terminée et il faut que nous regardions tous vers l'avenir", a-t-il ajouté.
Vainqueur du second tour de dimanche avec plus de 55% des voix, Béji Caïd Essebsi, s'est engagé lundi à être "le président de tous les Tunisiens", en appelant la population à oublier les divisions de la campagne électorale.
"J'assure que je serai, si Dieu le veut, le président de toutes les Tunisiennes et de tous les Tunisiens", a-t-il déclaré.
"Je veux (...) remercier l'ex-président Moncef Marzouki qui m'a appelé tout à l'heure et m'a félicité (...). Je lui dis que le peuple tunisien a encore besoin de lui et moi, personnellement, de ses conseils", a déclaré M. Caïd Essebsi, 88 ans, à la télévision nationale, alors que les deux hommes ne cachent pas leur aversion l'un pour l'autre et que la campagne a été très tendue.
Les heurts dans le sud n'ont "pas lieu d'être"
Réagissant à des heurts qui se sont produits dans le sud du pays, où M. Marzouki est arrivé largement en tête, entre policiers et manifestants qui protestaient contre les résultats de la présidentielle, M. Caïd Essebsi a appelé au calme.
"Je veux aussi m'adresser à notre peuple, que ce soit dans le sud ou dans le nord (...). Ce qui se passe dans certaines régions du sud de la Tunisie, je crois que cela n'a pas lieu d'être", a-t-il dit en mettant en doute la spontanéité de ces violences.
"La campagne électorale est terminée et il faut que nous regardions tous vers l'avenir", a-t-il ajouté.
Vainqueur du second tour de dimanche avec plus de 55% des voix, Béji Caïd Essebsi, s'est engagé lundi à être "le président de tous les Tunisiens", en appelant la population à oublier les divisions de la campagne électorale.
"J'assure que je serai, si Dieu le veut, le président de toutes les Tunisiennes et de tous les Tunisiens", a-t-il déclaré.
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